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Socio/ethno/anthropologie

The Wire. L’immagine della città nel cinema e nei tv series

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Pomeriggio di studio pubblico conclusivo del seminario, coordinato da Andrea Borsari (docente di estetica – Università di Bologna) e Cristina Demaria (docente di semiotica e analisi dei linguaggi televisivi – Università di Bologna), venerdì 15 aprile, ore 15.15-19.00, Sala rossa della Scuola Superiore di Studi Umanistici, via Marsala, 26 a Bologna.
Saluto del Direttore della Scuola Maria Patrizia Violi (docente di semiotica – Università di Bologna) Voir ou raconter la ville ? François Jost (docente di scienza dell’informazione e della comunicazione – Università di Paris 3, Sorbonne Nouvelle) «My Name Is My Name»: Signs and Referents in The Wire Ariane Hudelet (docente di cinema, tv, letteratura – Università di Paris 7, Denis Diderot) The Wire e i modelli produttivi della serialità USA Guglielmo Pescatore (docente di cinema fotografia e televisione – Università di Bologna) The Wire: la città-azione Giovanni Leoni (docente di storia dell’architettura – Università di Bologna) Nel corso del seminario hanno svolto relazioni e saranno presenti alla discussione: Pierpaolo Ascari (assegnista estetica DA), Stefano Ascari (sceneggiatore e dottorando DA), Vando Borghi (docente di sociologia, Unibo), Paola Brembilla (dottoranda Dipartimento delle Arti Visive, Performative e Mediali), Ugo Cornia (scrittore e dottorando DA), Ivano Gorzanelli (dottore di ricerca estetica, collaboratore DA), Francesco Mazzucchelli (assegnista Dipartimento Filosofia e Comunicazione, Valentina Orioli (docente di urbanistica, DA), Roberto Rabitti (videomaker, docente master Fondazione fotografia), Attilio Palmieri (dottorando Dipartimento delle Arti Visive, Performative e Mediali), Lucio Spaziante (ricercatore Unibo). 
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/04/2016
Ville de l'événement: 
Bologna
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
The Wire, città, cinema

Hieroglyphica. Cleopatra e l'Egitto tra Italia e Francia nel Rinascimento

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Le XVIIe Colloque International du Gruppo, organisé par l’Université de Vérone, le Gruppo di Studio sul Cinquecento francese (fondé par Enea Balmas en 1986), le Projet PRIN 2010-2011 « Corpus du théâtre français de la Renaissance » en collaboration avec d’autres institutions nationales et internationales, aura lieu à Vérone du 4 au 6 novembre 2015.
XVIIe Colloque International du Gruppo di studio sul Cinquecento francese Hieroglyphica. Cleopatra e l'Egitto tra Italia e Francia nel Rinascimento   Palazzo Pompei, Museo Civico di Storia Naturale Lungadige Porta Vittoria, 9 - Verona 4- 6 novembre 2015 Le XVIIe Colloque International du Gruppo, organisé par l’Université de Vérone, le Gruppo di Studio sul Cinquecento francese (fondé par Enea Balmas en 1986), le Projet PRIN 2010-2011 « Corpus du théâtre français de la Renaissance » en collaboration avec d’autres institutions nationales et internationales, aura lieu à Vérone du 4 au 6 novembre 2015. www.cinquecentrofrancese.it
Nom du contact: 
Rosanna Gorris Camos
Courriel du contact: 
rosanna[point]gorris[at]univr[point]it
Suggéré par: 
Rosanna Gorris Camos
Courriel: 
rosanna[point]gorris[at]univr[point]it
Date de début ou date limite de l'événement: 
04/11/2015
Date de fin de l'événement: 
06/11/2015
Ville de l'événement: 
Vérone
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Cléopâtre, Égypte

Quand tous les métiers seront verts

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L’Institut Français Italia organizza per venerdì 24 aprile 2015 un incontro dal titolo "Quand tous les métiers seront verts", quando tutte le attività produttive saranno condotte tramite comportamenti etici e basate sul dialogo tra interessi sociali e sviluppo sostenibile.
L’incontro si terrà presso l’Università Cattolica del Sacro Cuore, Aula G013 Giovanni XXIII,  Largo Gemelli 1 -  Milano  dalle ore 14.30 alle ore 17.30 ed è rivolto agli allievi degli istituti secondari di II grado della Lombardia interessati  a realizzare nel prossimo anno scolastico progetti personali di alternanza scuola-lavoro, e nell’ottica dell’educazione alla cittadinanza. La partecipazione all’incontro per gli allievi che studiano la lingua francese può costituire un’esperienza di apprendimento integrato di lingua e contenuto (CLIL), in quanto i relatori comunicheranno alternando francese e italiano sui temi  della Green Economy e dello Sviluppo sostenibile, come da anteprima di programma. Le iscrizioni, che saranno accolte sino ad esaurimento posti entro e non oltre  il 20 aprile 2015 scrivendo  a claudie.pion@institutfrancais.it Vista la rilevanza dell’iniziativa si prega di volere dare la massima diffusione all’informazione.   Programma   14.30     Introducono: Métiers verts, les mots pour le dire Maria Teresa ZANOLA, Direttore OTPL, Métiers verts ou gestes éco-citoyens  : les nouvelles compétences des métiers de demain Claudie PION, Institut français Italia/Ambasciata di Francia Lavorare con la natura. Dati e buone pratiche Maria Antonietta QUADRELLI, Responsabile Ufficio Transforming Culture. WWF Italia Nouveaux modèles  pour les entreprises du futur Laura GAILLARD GIORDANI, Docteur en Sciences de gestion. Université Bocconi Responsabilità sociale delle imprese Fondazione Sodalitas (in attesa del nome del ricercatore) Green jobs in Italia Valentina APREA, Assessore Regione Lombardia (in attesa) Ricerca di stage, CV , lettera di motivazione ( titolo temporaneo) Francesco DESANCTIS, Direttore Città dei mestieri Conclusioni Milano, 24 aprile 2015
Courriel du contact: 
claudie.pion@institutfrancais.it
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
24/04/2015
Ville de l'événement: 
Milano
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
métier, sviluppo sostenibile, interessi sociali

"En finir avec Eddy Bellegueule", Edouard Louis a Verona

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Una storia autobiografica di omofobia, bullismo e prevaricazione, un resoconto impietoso del degrado socio-culturale nel nord "bianco" della Francia, ma al tempo stesso una traiettoria di emancipazione e riscatto.
Edouard Louis ha studiato sociologia presso l'ENS di Parigi e ha curato il volume "Pierre Bourdieu. L'insoumission en héritage" (PUF. 2013). "En finir avec Eddy Bellegueule" (2014), suo romanzo d'esordio, ha riscosso un notevole successo e suscitato un acceso dibattito tanto in Francia quanto in Italia, dove è stato tradotto da Bompiani ("Il caso Eddy Bellegueule", 2014).
Suggéré par: 
Giovanni Tallarico
Courriel: 
_@_._
Date de début ou date limite de l'événement: 
28/04/2015
Ville de l'événement: 
Verona
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Eddy Bellegueule, Edouard Louis

Banlieues/Periferie : quelles représentations contemporaines des quartiers « sensibles »?

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L'Université de Gênes organise en collaboration avec l'Université de Tours et l'Institut français Italia un colloque visant à réfléchir sur les représentations sociales et artistiques contemporaines des quartiers « sensibles ». Le colloque se déroulera à Gênes les 16 et 17 septembre 2015.
Depuis les trente dernières années, le mot banlieue désigne l’inscription territoriale d’une question sociale, comme le souligne l’historienne experte de la banlieue parisienne Annie Fourcaut1. Très en vogue dans les débats médiatiques et politiques, notamment depuis les premières émeutes urbaines médiatisées des années 1990 jusqu’à arriver aux plus violentes en 2005, les banlieues entendues comme quartiers « sensibles », semblent rassembler autour d’elles et de leur jeunesse surtout, les connotations les plus disparates et péjoratives : paupérisation socio/économique, ségrégation résidentielle, dégradation du bâtiment, violence et délinquance. Nombreux sont les sociologues, philosophes, urbanistes et ethnologues contemporains qui signalent l’apparition de nouveaux phénomènes, au-delà du cas français, dans cet espace urbain. Celui-ci se configure, au niveau mondial, comme un champ ouvert au sein duquel de nouvelles formes de lutte, d’occupation, de consommation, de nomadisme s’instaureraient. La rhétorique et les représentations liées à ces lieux sont donc devenues expression d’un malaise saisi par les spécialistes comme « épicentre du problème social contemporain »2. Le projet de ce colloque s’inscrit dans ce contexte d’actualité et vise à réfléchir sur les représentations sociales et artistiques contemporaines de ces lieux, incluant la littérature et les arts visuels tels que le cinéma, la photographie et les arts urbains. Ces formes artistiques sembleraient s’insérer dans une mouvance de contestation de l’autorité dominante par une remise en question de l’ordre établi. C’est pour cette raison que nous prenons en compte les discours critiques qui les accompagnent interrogeant la figure de l'auteur en tant qu’artiste responsable et/ou impliqué. À ce titre, le projet s’insère dans le programme scientifique du laboratoire Interactions Culturelles et Discursives (ICD) de l’Université de Tours intitulé « Les paradigmes de l’autorité » aussi bien que dans le projet de recherche de l’Université de Gênes (PRA 2014) intitulé : « Conflictualité urbaine et imaginaire littéraire du tournant du millénaire à aujourd'hui ». On privilégiera la pluridisciplinarité dans les communications, aussi bien qu’une ouverture vers d’autres figurations des marges urbaines, non seulement européennes mais aussi mondiales. Les trois pistes de réflexions autour desquelles nous pourrons travailler sont les suivantes : Axe 1 : Réflexions socio-urbaines autour des zones marginales : des réalités « invisibles ». Le premier axe questionnera l'affirmation selon laquelle ces périphéries s’imposent désormais comme la nouvelle « question urbaine »3. Depuis quelques décennies, en effet, émerge une topographie sociale toujours plus contrastée où les inégalités sociales et spatiales se mélangent créant des dispositifs d’exclusion. Pour le cas italien, l’architecte Renzo Piano et son équipe G1244 viennent de présenter au Sénat un premier rapport annuel totalement dédié à la restructuration des périphéries de Rome, Catane et Turin, depuis longtemps abandonnées et tenues à l’écart. Au cours de la présentation il a affirmé que le véritable enjeu social des prochaines trente années est la transformation des périphéries en villes. Ce qui revient à dire que la question des banlieues est l’un des plus grands défis auquel toutes les sociétés contemporaines devront faire face. C’est donc sur la portée de ces récentes réflexions et recherches socio-urbaines que nous nous interrogerons pour commencer. Axe 2 : Au-delà du paysage, voyage en périphérie entre les arts visuels et la musique. Le second axe de réflexion portera sur le rôle politique et social que les arts visuels (cinéma, vidéo, photographie, graffitis, arts numériques) et la musique (rap, slam et autres) jouent dans les multiples représentations des banlieues, qu’ils contribuent à la construction de clichés et de mythologies ou qu’ils s’attachent au contraire à les contester. Axe 3 : Narrer les banlieues : quelle « implication » pour l’écrivain à présent ? Le troisième axe accordera un espace privilégié à la littérature, en se focalisant sur ce que la critique appelle depuis les émeutes françaises de 2005 : « littérature des banlieues » ou « urbaine ». Nous rejoindrons alors la question du rôle de l’écrivain en tant qu’acteur dévoilant à travers ses fictions « critiques » un univers méconnu, ou connu seulement à travers l'image que nous en donnent les médias. Notes 1 Annie Fourcaut, « Quelle était belle la banlieue… », L’Histoire, n°315, 2006. 2 Baron, Hervé-Vieillard, Banlieues et périphéries-des singularités françaises aux réalités mondiales, Paris, Hachette, 2011. 3 Bernardo Secchi, La città dei ricchi e la città dei poveri, Bari, Laterza, 2013. 4 G124 Renzo Piano - Il gruppo di lavoro del senatore sulle periferie e la città che sarà. http://renzopianog124.com   Le colloque aura lieu à l’Université de Gênes les 16 et 17 septembre 2015. Les propositions de communications accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique doivent être transmises par courriel avant le 10 mai 2015 à l'adresse suivante: colloquebanlit2015@gmail.com Une publication des actes est prévue.   Langues acceptées : français, italien.   Calendrier : envoi des propositions de communication : avant le 10 mai 2015 acceptation des propositions : 1er juin 2015 colloque : 16 et 17 septembre 2015   Comité scientifique : Elisa Bricco (Università di Genova) Serena Cello (Università di Genova) Catherine Douzou (Université de Tours) Christina Horvath (Oxford Brookes University) Nancy Murzilli (Università di Genova/Institut français d'Italie) Laura Reeck (Allegheny College)   Comité d'organisation : Elisa Bricco, Serena Cello, Anna Fochesato, Nancy Murzilli (Università di Genova)   Contact : colloquebanlit2015@gmail.com http://banlit.hypotheses.org/   Mots-clés : banlieues, quartiers sensibles, littérature, cinéma, art, photographie, cultures urbaines, hip-hop, urbanisme, sociologie.   Brève bibliographie : Avenel, Cyprien, Sociologie des quartiers sensibles, 3ème édition, Paris, Armand Colin, 2010. Baron, Hervé-Vieillard, Banlieues et périphéries-des singularités françaises aux réalités mondiales, Paris, Hachette, 2011. Bazin, Hugues, La culture hip-hop, Paris, Desclée de Brouwer, 2011. Béthune, Christian, « Le hip hop : une expression mineure »,  Volume !, 8 : 2, 2011, en ligne http://volume.revues.org/pdf2728, consulté le 20/01/2014. Chaulet-Achour, Cristiane, « Banlieue et Littérature », in Situations de banlieue – Enseignement, langues, cultures, INRP, coll. « Education, politiques, sociétés », sous la dir. de M-M. Bertucci et V. Houdart-Merot, déc. 2005, p.129 à 150. Cyrille, François, «Des littératures de l’immigration à l’écriture de la banlieue», Synergies Sud–Est européen, n°1, 2008. Dikeç, Mustafa, Badlands of the Republic. Space, politics and urban policy, Oxford, Blackwell Publishing, 2007. Fourcaut, Annie, « Les banlieues populaires ont aussi une histoire », Projet 4/2007 (n° 299), p. 7-15. Hargreaves. Alec.G, Gans Guinone,A.M.,  « Au delà de la littérature beur ? », Expressions Maghrébines, revue de la CICLIM, Vol 7, n°1, 2008. Horvath, Christina, Le roman urbain contemporain, Paris, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2008. Kokoreff, M., Lapeyronnie,D., Refaire la cité, Paris, Seuil, 2013. Le Goaziou Véronique et Mucchielli Laurent, Quand les banlieues brûlent... Retour sur les émeutes de novembre 2005. Édition revue et augmentée, Paris, La Découverte « Sur le vif », 2007. Lepoutre, David, Cœur de banlieue, Paris, Odile Jacob, 1997. Paquot, Thierry, Banlieues/Une anthologie, Lusanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2008. Reeck, Laura, Writerly identities. In Beur fiction and Beyond, USA, Lexington Books, 2011. Viart, D., Rubino, G., Écrire le présent, Paris, Armand Colin, 2013. Viart D., Vercier B., La littérature française au présent, Paris, Bordas, 2008. Villechaise-Dupont, Agnès, Amère banlieue, les gens des grands ensembles, Paris, Grasset et Fasquelle, Le Monde de l’éducation, 2000, pp.266-267. Vitali, Ilaria, Intrangers- Post-migration et nouvelles frontières de la littérature beur, Tome I, Bruxelles, Editions Academia, 2011.http://www2.efmr.it/?q=node/23#overlay=%3Fq%3Dnode%252Fadd%252F-v-nement Vitali, Ilaria, «De la littérature beure à la littérature urbaine: Le Regard des Intrangers», Nouvelles Études Francophones, Vol.24, N°1, Printemps 2009. Wacquant, Loïc, Parias urbains. Ghetto, banlieues, État, Paris, La Découverte, 2006.
Courriel du contact: 
colloquebanlit2015@gmail.com
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
10/05/2015
Ville de l'événement: 
Genova
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
banlieues, quartiers sensibles, littérature, cinéma, art, photographie, cultures urbaines, hip-hop, urbanisme, sociologie
Site web de référence: 

La Libye en transition. Elites, société civile et segmentarités dans la reconstruction étatique.

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Appel à communication pour un colloque international qui se déroulera à Rome les 23 et 24 juin 2015.
La Libye est aujourd’hui un symbole de la complexité des bouleversements qui travaillent et redessinent la rive Sud‐méditerranéenne depuis les printemps arabes. Cette complexité ajoute à l’opacité entourant un pays qui demeure le moins connu de cette rive. Elle accroit également le potentiel déstabilisateur de ce pays qui reste une source principale de tensions géopolitiques en Méditerranée. Dans ce processus de bouleversements, la Libye se singularise à la fois par une très forte instabilité et surtout par un rare enchevêtrement de fractures multiples qui se croisent et s’alimentent. Mais au‐delà, les incertitudes et les trajectoires bousculées de la transition en Libye expriment, en les exacerbant, les difficultés et les écueils du processus de mutations sociétales et politiques qui touchent l’ensemble des sociétés sud‐méditerranéennes. Aussi, le colloque se propose de questionner le processus de transition en Libye en lien avec les grandes interrogations que soulève ce processus à l’échelle de tout le monde arabe. L’instabilité structurelle qui mine la Libye et désintègre des structures étatiques déjà fragiles, est la conséquence de l’impasse des luttes de pouvoir et de reclassement. Ces luttes qui peinent à être tranchées opposent d’une part les nouvelles élites issues de la révolution et d’autre part les élites issues des notabilités déjà établies, reconverties ou non à la révolution. Ces luttes qui ont abouti en Libye à une véritable dualité institutionnelle et à un déchirement du pays dans la violence, posent une question centrale des transitions dans cette région du monde, celle du contenu et des modalités du nécessaire renouvellement des élites comme aboutissement et consolidation des changements politiques. La gestion de cette question est en soi toujours porteuse de tensions et d’instabilité au‐delà de la spécificité Libyenne. Elle pose la difficile négociation entre une nécessaire traduction du changement politique par un renouvellement des élites et un remodelage institutionnel d’un côté et, de l’autre, l’écueil de la marginalisation des anciennes élites, de la déstabilisation de l’Etat de l’éclatement de la cohésion sociale. Une dimension importante des graves crises politiques dans le monde arabe, et notamment de l’irruption de l’usage de la violence armée par des groupes non‐étatiques, peut être appréhendée par l’éclairage le de ces luttes de reclassement dans le champ politique et social. L’instabilité chronique a également ouvert un large interstice à l’implantation de groupes djihadistes. Si celle‐ci fait également écho aux succès militaires de ces derniers dans d’autres pays de la région, en Libye elle a été également favorisée par les rapports ambigus entretenus avec les islamistes. Dans un contexte moins contraignant pour eux qu’en Tunisie ou en Egypte, les islamistes libyens restent marqués par leur perméabilité aux courants djihadistes avec lesquels ils ont tissé des alliances, ouvrant ainsi un espace politique à ces derniers dont l’ancrage civil est pourtant faible. Ce positionnement, qui représente un des plus grands obstacles à la stabilité, interroge également les résistances de courants islamistes à opérer une mutation vers une pratique politique civile et démocratique. Au‐delà du cas libyen, il pose la complexité du cheminement et la difficulté, variables selon le pays, du courant islamiste à faire son aggiornamento et à se différencier explicitement des conceptions totalitaires et violentes. La complexité du champ politique libyen est encore plus exacerbée par la prédominance des acteurs locaux, la fragmentation en « localismes » et la difficulté de les nationaliser qui est la source première de l’instabilité structurelle. Des « localismes » qui se conjuguent également avec la résurgence ou la reconstruction d’identités segmentaires notamment tribales, des revendications identitaires ethniques et des tendances centrifuges régionales, accentuant la logique de fragmentation. On y retrouve une question posée partout, avec plus ou moins de vigueur, par les printemps arabes qui ont eu pour vertu la libération d’une grande diversité d’expressions et de forces locales bridées, sans pour autant que celles‐ci aient pu être canalisées ou inscrites dans un devenir national et démocratique, et devenant parfois même menaçantes pour celui‐ci et notamment pour l’Etat. Affaiblissant l’autorité de ce dernier, elles l’interrogent sur sa nature et les ambiguïtés qui ont présidé à sa construction et la réalité de ses enracinements. Les difficultés de la transition et le désordre institutionnel en Libye, tout en relevant d’abord des acteurs libyens, s’alimentent également des enjeux de puissance internationaux qui les exacerbent et que la rente pétrolière aiguise. Le soulèvement libyen a été perturbé à son début même par l’intervention militaire occidentale. Aujourd’hui, les luttes de pouvoir qui déchirent le pays sont attisées par des puissances régionales soutenant financièrement et militairement les différentes factions. Ces ingérences s’inscrivent dans une tentative, plus globale à l’échelle du monde arabe, de ces mêmes puissances pour capter le cours des printemps arabes afin d’asseoir leur influence dans la région. Enjeu vital pour son économie domestique rentière, la question migratoire est également pour la Libye un enjeu international central, qui pèse dans ses rapports avec l’Europe – et particulièrement l’Italie et Malte concernés par le transit de l’immigration irrégulière depuis la Libye. En tant que marché de travail régional le plus important, elle pèse également dans le rapport avec ses pays voisins arabes et sahéliens et dans la stabilité de ces derniers. La guerre qui n’a pas tari les flux a, par contre, favorisé un processus croissant d’informalisation, de criminalisation et d’exploitation de la migration. Le colloque s’adresse à l’ensemble des sciences sociales et privilégie les communications basées sur des études de terrain couvrant les évolutions récentes et portant particulièrement, mais non exclusivement, sur les thèmes suivants : renouvellement des élites réformes et reconfigurations institutionnelles élites locales et rapports au pouvoir central minorités ethno‐culturelles et identités régionales segmentarités et identités tribales acteurs et dynamiques internationales immigration en et par la Libye et émigration et diasporas libyennes   Les propositions de communication devront être adressées avant le 7 avril à : Ali Bensaad bensaadali@wanadoo.fr et Antonio Morone antmorone@hotmail.com Les communications feront l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif.   Comité Scientifique Ali Bensaad (Université d'Aix‐Marseille, Idemec – AMU/CNRS), Anna Baldinetti (Universitè de Perugia), et Antonio M. Morone (Université de Pavia), François Dumasy (Ecole Française de Rome), Olivier Roy (European University Institute)
Nom du contact: 
Antonio Morone
Courriel du contact: 
antmorone@hotmail.com
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
07/04/2015
Ville de l'événement: 
Rome
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Libye, elites, société civile, reconstruction étatique.

Il dono come paradigma linguistico-culturale

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
La giornata di studi "Il dono come paradigma linguistico-culturale" si svolgerà all'Università degli studi di Roma Tre il 19 marzo 2015.
Programma Ore 14.30 Apertura dei lavori Coordina: Danielle Londei, Università di Bologna Interventi di: - Federico Albano Leoni, Università Sapienza Il donum, la strena e il regalo - Vincenzo Matera, Università Bicocca di Milano La parola rivolta. Lo scambio e il dono come valori fondanti della socialità - Silvana Borutti, Università di Pavia Per una critica del dono come forma di intersoggettività - Laura Santone, Università Roma Tre Lo straniero à l’épreuve tra dono e ospitalità. Riflessioni sulla traduzione Répondant: Alessandro Duranti, UCLA, Los Angeles Ore 17.00 Pausa Caffè Ore 17.30 Presentazione del libro di Danielle Londei & Laura Santone (éds), Entre linguistique et anthropologie. Observations de terrain, modèles d’analyse et expériences d’écriture, Peter Lang, 2013 Intervengono : Enrica Galazzi, Università Cattolica di Milano; Franca Orletti, Università Roma Tre Répondant: Michela Fusaschi, Università Roma Tre
Suggéré par: 
Micaela Rossi
Courriel: 
micaela.rossi@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
19/03/2015
Ville de l'événement: 
Roma
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
dono, paradigma linguistico-culturale

Malelingue 2 - Mauvaises langues, male lingue, bad language/tongues, slechte taal/kwaadspreken, böse Sprachen

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Suite au colloque Malelingue 1 à Macerata (actes publiés dans Heteroglossia n°13), département SPOCRI et doctorat PEFLIC (dir. D. Lévy), la collaboration internationale sur ce thème se poursuit à l'Université de Rennes 2 avec le Laboratoire PREFics – EA 4246 (T. Bulot, G. Ledegen) et Aline Gohard (Domaine plurilinguisme et didactique des langues étrangères Université de Fribourg /Suisse).
Le colloque s'attache à  la perception des Mauvaises langues, par le sujet même ou par les autres, dans les discours courants et dans les discours officiels, comme inadéquates ou nocives pour la communication ou l’échange (Tabouret-Keller 2011). C’est dans cette mesure que les travaux, sur des terrains et situations langagières divers, initiés au PREFics - EA 4246 à propos les discriminations langagières (Meyer, 2012) et les différentes formes de linguicismes (Bulot, 2013) prennent leur place dans la présente session, travaux qui ont pour vocation de complexifier encore la construction-même de l’objet male lingue. Continuant la réflexion entamée lors du colloque Malelingue 1, seront étudiés les discours décrits et prescrits, effectués généralement pour classifier (catégoriser) mais aussi pour dénigrer ou exclure, qu’ils tiennent leurs représentations sur le théâtre de l’histoire des pays et des peuples, dans les « salons », à « l’école » ou sur la scène intime ou réflexive des auto-représentations. La thématique des migrations et mobilités linguistiques introduit centralement l’analyse glottopolitique du plurilinguisme, le dynamisme identitaire dans les situations de migrance interculturelle, voire les effets de la diasporisation sociolinguistique sur les valeurs auto- ou hétéro-attribuées aux langues. Ainsi seront envisagés une grande diversité de situations d’énonciation et de contextes sociohistoriques : polémique classique, insulte contemporaine, rumeur émergente, discours politiques stigmatisants, discours institutionnels classifiants,… les Mauvaises langues sont de tout temps objet tout à la fois de fascination et de répulsion. ----------------------------- Le colloque est ouvert aux étudiants de Licence, de Master, aux doctorants et post-doctorants, ainsi qu’aux enseignants-chercheurs et chercheurs spécialistes des différents champs scientifiques réunis ici au sein des Sciences Humaines et Sociales : sociolinguistique, sociodidactique, anthropologie, ... Il constituera un des moments forts de la formation et de la recherche du Laboratoire PREFics – EA 4246 et des universités partenaires de l’évènement. ------------------------ Les réflexions seront organisées en sessions qui porteront sur : Axe 1. Glottopolitique, plurilinguisme et migrances Ce premier axe, portant sur les Mauvaises langues dans le cadre d’analyses glottopolitiques du plurilinguisme et de la migrance, pourra réunir des contributions ayant trait aux discours officiels (discours linguistiques, statuts des langues), aux politiques linguistiques scolaires et universitaires, ou encore à la problématique du plurilinguisme prôné face à langue académique imposée, l'anglais. Axe 2. Discours et émergence de langues et institutions Ce deuxième axe se concentrera sur l’évaluation de l’éducation, de l’institution, mais fera aussi une place à l’analyse de discours dans l’analyse de l’émergence linguistique et pragmatique dans la construction des Mauvaises langues (entre autres, au sens ‘commérage’, « gossiping » (Morin 1969)). Il s’agit de s’interroger sur la dévalorisation du statut d’une langue et de ses locuteurs (ainsi que de ceux qui l’apprennent ou l’enseignent) au sein de l’institution. Axe 3. Interaction et difficultés à dire / à se dire Le troisième axe regroupera les aspects identitaires dans les auto-représentations, les discours ordinaires, les stéréotypes, axés sur la parole en difficultés, à dire et à se dire, à raconter et à se raconter (aspects psycholinguistiques, cognitifs, physiques, socio-psychologiques, sociaux, interculturels, etc.). Programme Le 04 juin 2015 09h00 Accueil Introduction : Malelingue : un projet européen ? - Président(e) de séance (Thierry Bulot – Rennes 2) 09h30 Intervention d’un élu de Rennes Métropole 09h45-10h15 : Le projet ANR Open Research Area, spécificités et modalités (Marie Grosset) 10h15-11h00 : Table Ronde : Mutualisation des méthodologies et des conceptualisations, quels enjeux européens (institutionnels, scientifiques et sociaux) pour le projet ? (Débat avec la participation de Thierry Bulot, Sabine Diao-Klaeger et Aline Gohard-Radenkovic) 11h00-11h15 : « ‘Malelingue’, mise en perspective de la conceptualisation de ses axes, raisons et enjeux » Danielle Levy (Macerata) 11h15-11h45 : « Discriminations et linguicismes : les mauvaises langues en sociolinguistique » Thierry Bulot & Gudrun Ledegen (Rennes 2) Pause déjeuner Session 1 : Glottopolitique, plurilinguisme et migrances -Président(e) de séance : Aline Gohard-Radenkovic (Fribourg) 13h45-14h30 : « Entre la bonne et la mauvaise "langue" : dynamiques familiales intergénérationnelles et rôle du dialecte dans la co-costruction de la compétence en Italien des migrant-e-s » Edith Cognigni (Macerata) 14h30-15h15 : « Les mauvaises langues des migrant-e-s : citoyenneté et migrance en région Romagne » Valeria Villa (Bordeaux 3) 15h15-16h00 : « Le ‘variamanana’ la mauvaise langue de la migrance ? questionnements glottopolitiques » Brigitte Rasoloniaina (Inalco Paris) Discutant-es : Elatiana Razafimandimanana & Thomas Vetier 16h30-17h15 : « Espace plurilingue et affichage des mauvaises langues à Alger » Aissa Boussiga (Alger) 17h15-18h00 : « Mise en mots de la mauvaise langue : dire les pratiques des jeunes migrants mineurs isolés à Rennes » Thomas Vetier (Rennes) 18h00-18h45 : « L’émergence glottonomique d’une ‘mauvaise langue’ : le camfranglais et ses enjeux identitaires » Jean-Benoit Tsofack et Venant Eloundou Eloundou (Dschang et Yaoundé) 18h45-19h30 : « Séjour de mobilité étudiante à la PHBern : entre langues honnies et mauvaises compétences, quel dispositif d’accompagement ? » Jésabel Robin (Bern) Discutant-es : Josianne Veillette, Hyacinthe Khodja & Pauline Rannou Le 05 juin 2015 Suite Session 1 : Glottopolitique, plurilinguisme et migrances -Président(e) de séance : Sabine Diao-Klaeger (Landau-Koblenz) 09h00-09h45 : « Discriminations sociolangagières et accès tendu à l’espace public : Catégorisation sociale, Accent, Identité, Altérité » Jeanne Meyer (Cergy-Pontoise) 09h45-10h30 : « Analyser les pratiques régionales en Alsace : une ou des mauvaises langues » Dominique Huck (Strasbourg) Discutant-es : Jésabel Robin, Thierry Deshayes Session 2 : Discours et émergence de langues et institutions - Président(e) de séance : Mathilde Anquetil (Macerata) 11h00-11h45 : « Langues d’intégration, langues de cohabitation. Plurilinguisme et mauvaises langues dans des communes bilingues fribourgeoises » Josianne Veillette (Fribourg) 11h45-12h30 : « LSF, langue de France émergente : discours identitaires et médicaux » Pauline Rannou (Rennes) Discutant-es : Mathieu Marchadour, Spomenka Alvir Pause déjeuner Session 3 : Interaction et difficultés à dire / à se dire - Président(e) de séance : Elatiana Razafimandimanana (Tours) 14h00-14h45 : « Enseigner/Apprendre les parlers jeunes ? Des pratiques de « langue urbaine » à l’épreuve de la traduction chez les étudiants italiens en contexte d’apprentissage du FLE » Silvia Vecchi (Macerata) 14h45-15h30 : « Dire et se dire : les mauvaises langues des migrants en Suisse » Spomenka Alvir (Fribourg) 15h30-16h15 : « Pratiques langagières et ’mauvais français’ en Afrique subsaharienne : entre le ludique et le stratégique » Sabine Diao-Klaeger (Landau-Koblenz) 16h15-17h00 : « ISIS, ISIL, Etat Islamique, DAESH, variations stratégiques dans la mise en scène énonciative d’un ennemi émergent » Mathilde Anquetil (Macerata) Discutant-es : Gudrun Ledegen & Sylvia Vecchi 17h30-18h30 : Table ronde finale présidée par Gudrun Ledegen, avec Aline Gohard-Radenkovic – Fribourg, Elatiana Razafimandimanana – Tours, Philippe Blanchet – Rennes, Danielle Levy - Macerata : « La/les mauvaise-s langue-s de la recherche : pour une approche politique de la recherche en SHS » 18h30 fin des travaux
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
04/06/2015
Date de fin de l'événement: 
05/06/2015
Ville de l'événement: 
Rennes
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Malelingue, langues,

Repenser la Méditerranée. L’apport des sciences sociales

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Dans le cadre de la pérennisation du réseau RAMSES, grâce au soutien du Laboratoire d’Excellence LabexMed et de la fondation A*MIDEX, avec la participation du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, est un appel à candidatures est lancé pour un Atelier thématique d’Etudes doctorales sur "Repenser la Méditerranée. L’apport des sciences sociales" qui se déroulera du 7 au 11 septembre 2015 à Marseille (France). Les doctorants, quelle que soit leur nationalité, sont invités à présenter leur candidature d’ici le 14 février 2015. Les frais de voyage, de restauration et d’hébergement seront pris en charge pour les candidats sélectionnés.
Présentation Vieil objet d’étude des historiens – sur quoi a été bâti un modèle de la longue durée et des échelles temporelles – la Méditerranée est un territoire particulièrement pertinent pour réinterroger les disciplines qu’elle a vu naître. À la suite d’Hérodote, les anthropologues, les géographes et les sociologues n’ont cessé d’analyser les moeurs, les espaces et les liens sociaux de ce terrain de connaissances, de cette Terra cognita. « Penser la Méditerranée », « Méditerranéiser la pensée » comme l’écrit Edgar Morin, c’est ce à quoi s’attachent les chercheurs de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme depuis bientôt 20 ans, avec notamment l’appui du Réseau d’Excellence des centres de recherche en sciences humaines sur la Méditerranée (RAMSES2). Qu’apprend-on aujourd’hui à regarder la Méditerranée au prisme des sciences sociales ? Point de contact et de tension, frontière et passage, espace de circulation et entité régionale, la Méditerranée se trouve au centre de nouveaux enjeux. Avec la mondialisation et l’émergence de nouvelles puissances, on assiste d’une part au renforcement d’unités régionales et d’autre part à une redéfinition des rapports Nord/Sud. Dans le même temps, depuis 2011, les bouleversements politiques majeurs de la rive Sud de la Méditerranée, et leurs conséquences sociales, économiques et juridiques, posent avec encore plus d’acuité dans un contexte de crise la question des conditions, enjeux et modalités de l’analyse des phénomènes sociaux à l’échelle euro-méditerranéenne. L’ambition de cet atelier est de proposer un cadre international et interdisciplinaire d’échanges et d’expériences privilégiant les croisements analytiques et méthodologiques. Cet appel s’adresse à tous les doctorants dont les recherches portent sur des enjeux sociétaux importants, tels les enjeux démographiques, environnementaux, de renouvellement des populations par les incessants mouvements migratoires, de nouvelle gouvernance régionale, ou encore de circulation des savoirs, de formes de solidarités ou de conflits qui y ont cours et qui infléchissent les ambitions de théorisation des sciences sociales. Il s’agira de questionner la démarche de recherche à partir d’une interaction avec d’autres disciplines et traditions d’études, en particulier celles de l’histoire, de la sociologie, de la géographie, de l’anthropologie et des sciences juridiques. Cette semaine de formation intensive sera l’occasion de travailler sur trois axes : - La comparaison déclinée à différentes échelles temporelles et spatiales (locales, nationales, régionales, internationales). - La circulation de notions, concepts et catégories d’analyse entre les pays et les disciplines. - La mise en oeuvre de protocoles d’enquête et d’outils (y compris numériques, artistiques et audiovisuels) dans la collecte de données inédites. Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, partenaire de la formation, alimentera la réflexion de ces trois axes en associant les doctorants à la pratique professionnelle du Musée à partir de ses collections et fonds documentaires. Placée sous la direction scientifique du Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES UMR 7305, CNRS AMU) et de l’Université de Bari (Centre interuniversitaire de recherche pour l’analyse du territoire (CRIAT), cette formation bénéficie aussi du soutien et de la participation des partenaires suivants : Laboratoire d’excellence « Les sciences humaines et sociales au coeur de l’interdisciplinarité pour la Méditerranée », Aix-Marseille Université / CNRS, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (USR 3125), Laboratoire Temps, Espaces, Langages Europe Méridionale Méditerranée (TELEMME UMR 7303), Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (IDEMEC UMR 7307), Réseau de partenaires RAMSES, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), Université de Bari, Université d’Alicante, Ecole française d’Athènes, Université de Gênes.   Contenu et déroulement Cet atelier visant à faire progresser les doctorants dans leur parcours doctoral, chaque doctorant est invité à soumettre une contribution sous la forme d’un projet de thèse, d’un article, d’un dispositif méthodologique ou d’une réflexion relative à des enjeux épistémologiques. Afin de guider au mieux les doctorants dans leur projet scientifique, plusieurs activités seront programmées et (co)animées par des enseignants-chercheurs et des doctorants : - Des conférences plénières. - Des présentations et discussions des projets doctoraux. Groupées par thématiques, les présentations seront supervisées par plusieurs membres du comité scientifique. Les travaux de chaque doctorant seront diffusés à tous les membres de leur groupe de présentation : chaque papier sera lu et évalué par un chercheur ainsi qu’un autre doctorant du groupe. Chaque doctorant disposera de 15 minutes de présentation et 40 minutes de suggestions et discussions. - Un atelier pratique prenant pour cadre d’étude l’exposition permanente du MuCEM « La galerie de la Méditerranée ». - Des rencontres personnalisées. Les doctorants auront la possibilité de rencontrer individuellement les membres du comité scientifique afin de discuter de certains éléments de leur recherche qu’ils souhaiteraient approfondir. - Des échanges conviviaux. Des moments spécifiques seront aménagés dans le programme pour permettre un maximum d’échanges informels avec les chercheurs. Pour valoriser et donner une place à chacune de ces activités, la rencontre durera cinq jours (7 au 11 septembre 2015). Elle aura lieu au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Afin de garantir la qualité de l’évaluation et des discussions, cette rencontre sera limitée à une vingtaine de doctorants ; les frais de voyage, restauration et hébergement sont pris en charge par les organisateurs. L’atelier doctoral est organisé dans le cadre de la pérennisation du Réseau d’Excellence des centres de recherche en sciences humaines sur la Méditerranée (RAMSES2) qui rassemble aujourd’hui 20 institutions euro-méditerranéennes. Cet atelier doctoral s’insère dans le projet d’un cycle d’ateliers doctoraux itinérants organisé.   Responsables scientifiques de l’atelier Sylvie Mazzella, Laboratoire méditerranéen de sociologie – LAMES UMR 7305 Biagio Salvemini, Centre interuniversitaire de recherche pour l’analyse du territoire - CRIAT, Université de Bari.   Modalités et inscriptions Pour participer à cet atelier doctoral, les doctorants devront être inscrits en thèse depuis au moins six mois. Chacun devra soumettre – pour le 14 février 2015 – un bref dossier de candidature comprenant : • La fiche de candidature jointe. • Un curriculum vitae (1 page maximum). • Une présentation des travaux personnels (1 à 2 pages maximum) : projet de thèse, article théorique ou empirique, étude de cas, revue de littérature, approche méthodologique ou posture épistémologique. Les candidats retenus seront prévenus au plus tard le 10 mars 2015 et seront ensuite invités à soumettre un texte complet. Celui-ci pourra être rédigé en français ou en anglais. Il comportera une introduction et une conclusion et n’excèdera pas 15 pages (hors références). Afin de regrouper les sessions anglophones, les doctorants préciseront dès l’inscription s’ils sont disposés à présenter en anglais (dans ce cas, un texte en anglais est fortement encouragé). Renseignements et candidatures : Chloé Chatelin +33 4 42 52 40 64 - chatelin@mmsh.univ-aix.fr   Comité d’organisation scientifique Sylvie Mazzella (LAMES CNRS AMU, UMR 7305), Biagio Salvemini (CRIAT, Université de Bari), Maryline Crivello (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Dionigi Albera (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Maria Couroucli (Ecole française d’Athènes), Juan David Sempere Souvannavong (université d’Alicante), Nicola Mai (A*Midex, AMU LAMES UMR 7305), Constance De Gourcy (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Pierre Fournier (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Sylvia Girel (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Sara Casella (LabexMed LAMES), Pierre Sintès (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Stéphane Mourlane (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Elisabetta Rosa (LabexMed TELEMME), Katia Boissevain (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Cyril Isnart (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Delphine Perrin (CERIC, CNRS AMU, UMR 7318), Xavier Philippe (Institut Louis Favoreu AMU), Salvatore Palidda (université de Gênes), Denis Chevallier (MuCEM), Yolande Padilla (MuCEM).
Nom du contact: 
Chloé Chatelin
Courriel du contact: 
chatelin@mmsh.univ-aix.fr
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
14/02/2015
Ville de l'événement: 
Marseille
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
méditerranée, sciences sociales

Discours d’Europe, discours sur l’Europe. Quand polémiques et controverses s’en(m)mêlent...

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Appel à communication pour le colloque international et interdisciplinaire "Discours d’Europe, discours sur l’Europe. Quand polémiques et controverses s’en(m)mêlent...". Le colloque aura lieu les 17 et 18 décembre 2015 à l’ULB, à l’initiative de l’Université libre de Bruxelles (Cevipol, Graid et Resic), de l’Université de Liège (Lemme), de l’Université de Mons, de l’Université Saint-Louis – Bruxelles (Crespo, IEE), des Groupes de travail « Questions sociales » et « Europe » de l’Association belge francophone de Science politique et du Groupe de contact F.R.S.-FNRS Langue(s) et Politique(s).
La construction européenne a déjà plus de 62 ans si l’on met en route le compteur à la naissance de la Communauté économique du charbon et de l’acier en 1952. Si dans un long premier temps, elle a été principalement l’affaire de la classe politique et de certaines professions directement concernées par son développement (fonctionnaires européens, financiers et exportateurs, industriels, juristes spécialisés en droit communautaire...), l’essentiel des populations européennes des États membres y était largement indifférente. Tout changea avec la décision prise par les élites politiques et économiques de transformer le marché commun des origines, surtout connu pour sa célèbre politique agricole commune (PAC), en une Union économique et monétaire (UEM). Pareil projet nécessitait de telles transformations des mentalités, notamment pour passer à une monnaie commune, qu’il a fallu entreprendre une extraordinaire politique de communication auprès des populations pour essayer de convaincre un maximum de monde possible du bien-fondé de l’entreprise et de ses bienfaits. C’est avec les débats sur le projet de Traité de Maastricht, dès avant son adoption par les chefs d’État et de gouvernement en décembre 1991, que l’Europe sortit de son «anonymat» populaire... Naquirent ainsi de sérieuses et nombreuses polémiques et controverses dans l’espace public tant sur le sens de cette construction que sur son rythme et ses élargissements, donnant lieu à des dénominations, faisant circuler des argumentaires et des mots d’ordre, et cristallisant des postures politiques : néolibéralisme contre développement de la redistribution sociale, souveraineté nationale contre supranationalisme, Europe des États contre Europe des régions, Europe de gauche contre Europe de droite. Des bipolarisations fortes se construisirent engageant le rejet ou le soutien pur et simple soit de la construction européenne soit du tournant amorcé depuis 1985 et le grand marché.   Intégration contre élargissement, fédéralisme contre confédéralisme, supranational contre intergouvernemental, Europe à une vitesse contre Europe à plusieurs vitesses : les polémiques sont aussi intenses parmi les partisans de la construction européenne. Certes ces débats sont plus anciens mais ils restent tout aussi vifs parmi ceux qui s’entendent pourtant à œuvrer à l’édification d’une Europe intégrée. Avec le virage effectué par le pouvoir politique de l’Union européenne dès 2010 par l’adoption des mesures de la nouvelle gouvernance économique, controverses et polémiques se renforcent de plus belle tout comme la popularisation négative du pouvoir européen symbolisé par une Troïka dont la légitimité est elle aussi fortement mise en débat : Europe des riches contre Europe des pauvres, Europe des banques contre Europe des peuples... Le clivage semble s’accroître davantage de part et d’autre. Ce prochain événement scientifique prolonge la réflexion commune entamée à l’automne 2013 par le « groupe de Besançon » sur la notion de contre-discours d’Europe et qui a débouché sur la création d’un réseau transnational de réflexion et d’échange dénommé l’Observatoire des discours d’Europe (http://disceurope.hypotheses.org/). Il vise à élargir le cercle de partage des études sur ce type de production discursive ainsi que les disciplines représentées : sciences politiques, socio-linguistique, sociologie, histoire, communication politique et journalisme, économie, philosophie. Le colloque a pour ambition de réunir deux jours durant des chercheur.e.s universitaires de diverses disciplines travaillant sur des terrains de recherche très variés et qui ont comme point commun de s’intéresser aux discours produits par les acteurs qui s’affrontent autour du processus de la construction européenne, que ce soit d’un point de vue diachronique ou synchronique. Le but est de faire le point sur l’état des principales controverses et polémiques sur la construction européenne pour réfléchir sur l’état réel de l’intégration européenne : quelles sont les polémiques qui s’éteignent ? Quelles sont celles qui survivent au temps ? Retrouve-t-on les mêmes types de débats dans tous les espaces nationaux ? Y a-t-il vraiment débat ou bien s’enferre-t-on dans des monologues imperméables les uns aux autres ? Existe-il au contraire des dialogues qui s’enrichissent mutuellement dans la durée ? Quelles sont les controverses-clés de l’heure ? Quels sont les styles, les arguments, les figures, les artifices les plus mobilisés pour polémiquer? Qui soutient l’Union européenne, qui la condamne? Qui soutient l’Europe, qui la condamne ? Ces deux dernières questions amenant des réponses bien différentes. Nous serons également amenés à nous demander quel est le rôle des discours médiatiques dans la construction des problèmes publics liés à l’Europe (i.e. l’entrée de la Turquie) et dans la médiatisation des débats présentés comme des polémiques ou des controverses. Enfin, les polémiques et controverses autour de l’Europe sont également éclairées par leur contraire, la recherche d’un consensus, par exemple lorsque les élites politiques nationales tendent à invoquer l’Union européenne pour créer le consensus autour de mesures entreprises, en particulier dans le champ socio-économique. Quelles sont les modalités de ces types de discours? L’Europe y joue-t-elle le rôle d’un bouc émissaire, d’une contrainte extérieure ? Est-elle présentée comme le lieu de définition du politiquement raisonnable ? Comme l’échelle de gouvernement (ou de « gouvernance ») adéquate pour faire face aux « défis de la mondialisation » ? Bref, comment l’Europe s’articule-t-elle aux discours politiques et économiques ? Comment participe-t-elle au découpage discursif des différentes sphères d’activité sociale ? Comment participe-t-elle à la distinction, en amont de la polémique, entre ce qui peut faire l’objet d’une polémique et ce qui ne le peut pas ? Au-delà des discours politique et médiatique, il nous intéresse d’interroger aussi la dimension des publics médiatiques ou citoyens par le biais des polémiques « profanes », que l’on peut retrouver sur des forums de discussion ou des réseaux sociaux. Les publics vont en effet acquérir une importance de plus en plus grande au fur et à mesure que le processus de construction européenne avance et que se développent des outils de consultation et des dispositifs sociotechniques de participation. La parole citoyenne, qu’elle apparaisse comme des énoncés éclatés (commentaires sur Facebook par exemple) ou sous forme organisée (sondage), est en effet toujours convoquée par les instances de décision, soucieuses de développer les processus de consultation. Mais cette parole peut également déclencher la polémique en lançant des pétitions ou des initiatives citoyennes. Dans ce contexte, la polémique peut être vue comme un outil de démocratisation. Travailler sur l’Europe, c’est aussi s’inscrire dans un contexte de multilinguisme ; l’Union européenne prend en compte officiellement 24 langues distinctes. Des travaux sur des corpus multilingues seront particulièrement appréciés. Un appel est lancé afin de recueillir des propositions de communication, que ce soit tant de praticiens de l’analyse du discours, quelle que soit la méthode d’analyse pratiquée, que des analystes travaillant sur les acteurs, les institutions et les politiques de l’Union européenne : le point de convergence des communications qui animeront ce colloque étant l’analyse de polémiques tant passées qu’actuelles sur le contenu et la forme de l’Europe à partir de matériaux textuels. Nous encourageons les participants à construire des corpus ad hoc susceptibles d’exemplifier les questions ici évoquées –la liste n’étant pas par ailleurs exhaustive. INFORMATIONS PRATIQUES ET CALENDRIER Lieu : Université libre de Bruxelles (ULB); date : 17 et 18 décembre 2015 Langue de travail : français et anglais Calendrier de l’événement : Appel à communication : 5 décembre 2014 Retour des projets de communication : 1er mars 2015 Sélection des projets : 1er mai 2015 Retour des textes de communication : 1er décembre 2015 FORMAT DU PROJET DE COMMUNICATION 3500 signes (espaces compris) comportant le nom, la discipline, l’Université de rattachement et le courriel du/des auteurs, le titre de la communication, la description de l’objet de la recherche, la/les méthodes d’analyses mobilisées, la mise en évidence de son inscription dans le thème du colloque. COMITE D’ORGANISATION BELGE Arthur Borriello (Politologue, Cevipol-ULB), Laura Calabrese (Analyse du discours, RESIC-ULB), Jean-Claude Deroubaix (Sociologue, sciences du langage, ESHS-UMons), Denis Duez (Politologue, IEE-USL-B ; GT ABSP « Europe »), François Fecteau (Sociologue, GRAID-ULB), Geoffrey Geuens (Communication, LEMME-ULg), Corinne Gobin (Politologue, GRAID-ULB ; GT ABSP « Questions sociales »), Clément Jadot (Politologue, Cevipol-ULB), Heidi Mercenier (Politologue, CRESPO-USL- B, groupe de contact F.R.S.-FNRS Langue(s) et Politique (s)). COMITE SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL Julien Auboussier (Communication, Université de Franche-Comté), Paul Bacot (Politologue, professeur émérite de l’IEP Lyon), Michelangelo Conoscenti (Linguiste, Università di Torino), Alice Krieg-Planque (Communication, Université Paris Est-Créteil), Hélène Michel (Politologue, IEP de Strasbourg), Susan Milner (Politologue, University of Bath), Umberto Morelli (Historien, Università di Torino), Coco Norén (Linguiste, Uppsala University), Claire Oger (Communication, Université Paris Est-Créteil), Rachele Raus (Linguiste, Università di Torino), Philippe Schepens (Linguiste, Université de Franche-Comté), Agnès Steuckardt (Linguiste, Université de Montpellier), Pierre Tilly, (Historien, Université catholique de Louvain). Ce colloque est soutenu par l’Observatoire des discours d’Europe (Université de Franche-Comté) et le Centro Studi sull’Europa (Università di Torino). Les projets de communication sont à envoyer à cogobin@ulb.ac.be, François.Fecteau@ulb.ac.be, lcalabre@ulb.ac.be
Nom du contact: 
Corinne Gobin
Courriel du contact: 
cogobin@ulb.ac.be
Adresse postale: 
Université libre de Bruxelles
Suggéré par: 
Rachele Raus
Courriel: 
cogobin@ulb.ac.be
Date de début ou date limite de l'événement: 
01/03/2015
Ville de l'événement: 
Bruxelles
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Europe, colloque international, interdisciplinaire

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