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Arts

Montréal dans les bulles

Présentation internationale

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Présentation en ligne de l'essai d'Anna Giaufret «Montréal dans les bulles. Représentations de l’espace urbain et du français parlé montréalais dans la bande dessinée».
Dans le cadre des activités du groupe "Intermédialité et intersémiose" du DORIF, à l’occasion de la sortie de l’essai «Montréal dans les bulles. Représentations de l’espace urbain et du français parlé montréalais dans la bande dessinée». Mardi 29 juin 2021, 17h00-18h30 aura lieu une rencontre internationale avec la participation de Anna Giaufret (auteure) et Elisa Bricco (responsable du groupe Dorif Intermédialité et intersémiose) qui discuteront avec Michel Hellman (bédéiste). Avec une introduction de Wim Remysen (directeur de la collection «Les voies du français», Presses de l’Université Laval). (lien teams dans l'affiche)
Nom du contact: 
Elisa Bricco
Courriel du contact: 
elisa.bricco@unige.it
Suggéré par: 
Elisa Bricco
Courriel: 
elisa.bricco@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
29/06/2021
Ville de l'événement: 
Evento online
Type d'événement: 
Parutions d'ouvrages
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
BD, Montréal, espace urbain, langue,
Site web de référence: 

Figurations de l’impuissance. Échec et création littéraire du XIXe au XXIe siècle

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Colloque - décembre 2021
Colloque International | UNIVERSITÉ DE CHIETI-PESCARA (Italie) Dipartimento di Lingue, Letterature e Culture Moderne Figurations de l’impuissance. Échec et création littéraire du XIXe au XXIe siècle Pescara | 1er – 2 décembre 2021 Appel à communications Au début du XIXe siècle, la littérature française entre en régime vocationnel en associant le concept d’impuissance à l’affirmation de l’homme dans la société et au statut de l’écrivain, tiraillé entre la recherche de sa singularité et le besoin de légitimité littéraire, qu’accompagne en outre son rapport difficile à la création. Si le XVIIIe siècle décrète la fin de l’écrivain heureux, l’individu, obligé de repenser sa position vis-à-vis du réel face aux bouleversements historiques, économiques et sociaux engendrés par la Révolution, devient un objet littéraire où se condense notamment une interrogation sur le devenir de l’homme. Celui-ci se voit menacé d’une impuissance sociale, morale ou psychologique engendrée par les forces désagrégeantes de l’Histoire, par la fragmentation, la fugacité et la dissolution qui sous-tendent la modernité. Cette problématisation traverse l’ensemble de la littérature française du Romantisme à nos jours. La tragédie de l’impuissance humaine, déclinée sous ses multiples variations, est devenue un thème consubstantiel à la production littéraire, qu’elle soit le miroir des fragilités du héros, une analyse des raisons de son inaction, de l’incapacité d’aimer ou de sentir, qu’elle traduise son inadéquation sociale, sa marginalité vis-à-vis du monde ou son malaise à accepter les revers de l’Histoire, ou qu’elle mette au jour les difficultés que pose le changement de paradigme auquel l’individu se trouve confronté. En amont, elle traduit l’écart insurmontable qui s’insinue entre le projet et sa réalisation, la paralysie qui s’empare de la pensée en l’empêchant de s’objectiver, le désarroi de la subjectivité toujours plus attachée à son ipséité mais incapable de la prendre en charge au sein de la société. L’impuissance en arrive alors à devenir une composante de la posture de l’homme moderne, l’assimilation implicite de la part de ce dernier des contradictions qui structurent le monde et de l’embarras qu’il éprouve face à sa complexité. Cette impuissance est aussi celle que peut éprouver l’artiste et qu’on considère, depuis Balzac, comme l’écueil contre lequel peut se heurter toute création. Hanté par le fantasme de sa propre impuissance, l’écrivain la projette dans son alter ego fictionnel. Le roman de l’artiste, qui se constitue comme genre au XIXe siècle à travers le roman du peintre, le roman de l’écrivain, qui au XXe siècle introduit une dimension métalittéraire à travers la mise en abyme ou l’annexion des formes d’écriture les plus disparates, mettent en scène les aléas et les ratages de la création, tout en dévoilant les mécanismes qui y président et le mystère qu’elle renferme. L’écrivain fait de son œuvre le lieu de recherche d’un positionnement, se modélise en affichant la difficulté de toute entreprise artistique, répond à la désacralisation de l’art en transformant sa vulnérabilité potentielle en puissance créatrice. L’impuissance à créer, souvent liée à l’absoluité que la modernité a attribuée à la création littéraire, alimente alors l’œuvre. L’obsession de la page blanche, les tourments stylistiques, les limites de la mimésis, le rapport problématique vis-à-vis du canon ou de l’horizon d’attente, qui peuvent accompagner le processus créatif, se font alors tangibles. Les œuvres incomplètes, les ouvrages constamment remaniés, ceux qui se structurent dans les interstices de l’intentionnalité créatrice et dans les revers de la réalisation, projettent sur le plan de la temporalité et de l’inachèvement une impuissance parfois difficile à assumer mais non moins féconde. Le colloque se propose d’analyser la manière dont une partie de la littérature française, entre le XIXe et le XXIe siècle, se construit à partir de l’énoncé de ses limites et de celles de l’homme face au réel et à l’histoire, afin de dessiner le paradigme de l’impuissance propre à la modernité et à la contemporanéité. Il s’agira d’illustrer le dynamisme littéraire que les différentes formes d’impuissance produisent, de réfléchir sur le sens qu’elles revêtent dans l’imaginaire moderne et contemporain, et de comprendre la fonction qu’elles contribuent à assigner à la littérature. Les communications pourront s’inscrire dans l’un des axes suivants, sans pour autant y être limitées, et recourir à une approche interdisciplinaire :  la représentation de l’échec humain comme objet littéraire, sa déclinaison historique et son sens culturel ;  le système rhétorique, les formes et les genres que privilégie la représentation de l’impuissance ;  les déconvenues de la dynamique créative et sa mise en texte ;  l’impuissance comme inachèvement et les avatars de la genèse ;  les périls de l’expérimentation et la légitimation littéraire: écart, avant-gardisme, singularité ;  l’impossibilité et/ou le refus de la mimésis. Les propositions de communication (titre et résumé: 500 mots maximum), accompagnées d’une brève biobibliographie de l’auteur (200 mots maximum) sont à adresser avant le 20 juin 2021 à federica.dascenzo@unich.it. La notification de l’acceptation sera communiquée le 5 juillet au plus tard. Les communications devront avoir une durée de 20 minutes environ. Le colloque se déroulera le 1er et 2 décembre 2021 à l’Université « G. d’Annunzio » de Pescara. Les actes du colloque feront l’objet d’une publication. Langue du colloque | français Comité scientifique Federica D’Ascenzo (Université de Chieti-Pescara) Patrizia Oppici (Université de Macerata) Elisa Bricco (Université de Gênes) Valeria Sperti (Université Federico II de Naples) Éléonore Reverzy (Université Paris III-Sorbonne Nouvelle) Guy Ducrey (Université de Strasbourg) Michela Gardini (Université de Bergame) Fabrizio Impellizzeri (Université de Catane)
Nom du contact: 
Federica D'ASCENZO
Courriel du contact: 
federica.dascenzo@unich.it
Suggéré par: 
Federica D'ASCENZO
Courriel: 
federica.dascenzo@unich.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
20/06/2021
Ville de l'événement: 
Pescara
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Impuissance, échec, création littéraire, XIXe, XXe, XXIe siècles

La Fabrique des récits médiévaux (XIIIe-XVIe siècles)

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Manifestation répartie sur trois journées les 12 mai 2021, 10 et 11 février 2022 qui proposera une réflexion sur la fabrique du texte médiéval, sa matérialité et l’évolution des procédés de mise en forme du XIIIe siècle au XVIe siècle en se fondant sur différents types de récit.
Dans le cadre d’autres réflexions, les chercheurs se sont attelés à analyser les techniques d’écriture dans les récits médiévaux et ont appréhendé ces textes pour comprendre les modalités de transmission et de diffusion de la culture française. Pour aborder cette thématique sous un angle plus neuf, dans une double perspective, diachronique et comparatiste, nous envisagerons de sonder la structuration des récits médiévaux classiques et tardifs en laissant de côté les problèmes que peut rencontrer l’éditeur actuel lors de l’élaboration d’une édition critique pour mieux nous concentrer sur le texte dans son époque. Journées d’étude internationales La Fabrique des récits médiévaux (XIIIe-XVIe siècles) Bordeaux Mercredi 12 mai 2021 Visioconférence 9h00 Accueil Introduction 9h30-10h45 – Session 1 9h30 Véronique Winand (Fondazione Ezio Franceschini), « Sur la genèse des ‘troisième’ et ‘quatrième’ versions du Tristan en prose » 10h00 Sophie Lecomte (Scuola Normale Superiore di Pisa), « Dieu le veulle parcroistre en honneur autant que je le vouldroye : à propos des scènes courtoises dans Guy de Warwick en prose » 10h30 Discussion 10h45 Pause 11h15-12h30 – Session 2 11h15 Yosra Ferchichi (Université Paris-Sorbonne IV), « Des ‘ecriptures’ au livre imprimé dans Les angoysses douloureuses qui procedent d’amours d’Hélisenne de Crenne » 11h45 Françoise Fery-Hue (Ancien Ingénieur de Recherche au CNRS, affecté à l’IRHT, UPR 841), « Allégorie et politique dans l’écriture d’un poème "bourguignon" : le Livre des trois dames » 12h15 Discussion 12h30 Déjeuner 14h30-16h15 – Session 3 14h30 Adrien Quéret-Podesta (Institut d’Études Slaves de l’Académie Polonaise des Sciences, Poznań), « Langue, style et mise en forme dans les chroniques hongroises médiévales » 15h00 Priscilla Mourgues (Université Bordeaux Montaigne), « Pratiques de la répétition dans les récits viatiques du Livre des Merveilles (manuscrit BnF, fr. 2810) » 15h30 Delphine Demelas (Aberystwyth University), « Je vous chanteray commencement et fin. Le manuscrit cyclique et son influence sur la composition des textes épiques tardifs (XIVe -XVe siècle) » 16h00 Discussion 16h15 Conclusion Boulogne-sur-Mer Jeudi 10 février 2022 Centre universitaire du Musée 14h00 Accueil 14h30 Ouverture 14h50-16h00 – Session 1 14h50 Christelle Fairise (Membre associée du LEM, UMR 8584), « Poétique de la Saga des deux apôtres Jean et Jacques (Codex Scardensis, SÁM 1, c. 1350-1370, Islande) » 15h20 Marco Maulu (Université de Sassari), « Le cycle d’Huon de Bordeaux : du manuscrit BNU, L.II.14 de Turin au manuscrit BnF, fr. 1451. Le cas d’Esclarmonde » 15h50 Discussion 16h00 Pause 16h30-18h00 – Session 2 16h30 Filipe Alves Moreira (Universidade do Porto), « On the dispositio of the Portuguese Livro de Linhagens do Deão » 17h00 Maria Colombo Timelli (Università degli Studi di Milano), « Tables des matières et structure du livre : le Dialogus creaturarum (XIVe siècle) et ses traductions françaises » 17h30 Stefania Cerrito (Università degli Studi internazionali de Rome), « La collection de petits livres illustrés de Romain Morin (1530 1533) » 18h00 Discussion Vendredi 11 février 2022 Centre universitaire du Musée 9h30 Accueil 10h00-11h45 – Session 3 10h00 Martina Crosio (Università degli Studi di Milano), « La Vie en quatrains de saint Josse par Jean Miélot » 10h30 Justine Dockx (Université Polytechnique des Hauts-de-France), « Étude de la mise en page d’Anseÿs de Gascogne, mise en prose de David Aubert (manuscrit 9, Bruxelles, KBR) » 11h00 Grace Baillet (Université Littoral Côte d’Opale), « Michel Le Noir et Guerin de Montglave : le rôle des parenthèses dans les premiers imprimés » 11h30 Discussion 11h45 Déjeuner 14h00-15h10 – Session 4 14h00 Sergio Cappello (Università di Udine), « La fabrique des romans médiévaux au XVIe siècle » 14h30 Thibaut Radomme (Université de Fribourg), « Arcs narratifs et thématiques dans la Vie de saint Louis de Jean de Joinville : les modes de pensée médiévaux comme principes de structuration textuelle » 15h00 Discussion 15h10 Pause 15h40-16h50 – Session 5 15h40 Elisabetta Barale (Università degli Studi di Torino), « Une étude diachronique des procédés de structuration du Roman des deduis » 16h10 Kathy M. Krause (Université de Missouri-Kansas City), « Mise en recueil et mise en image du Pseudo-Turpin : un regard diachronique sur la réception de la chronique » 16h40 Discussion 16h50 Conclusion * Les personnes désirant assister à la première journée peuvent s'inscrire en cliquant sur le lien suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdTiGpsyZKqdjCDtWzOT5OxEfRDGapx13vKn1UhZUID3dvGUQ/viewform Un lien zoom leur sera transmis la veille de l'événement. Organisatrices : Grace Baillet (ULCO) et Priscilla Mourgues (UBM) Comité scientifique : Maria Colombo Timelli, Professeur à l’Università degli Studi di Milano, Langue et littérature françaises du Moyen Âge Jean Devaux, Professeur à l’Université du Littoral Côte d’Opale, Littérature française du Moyen Âge et de la Renaissance Nadine Henrard, Professeur à l’Université de Liège, Littérature française du Moyen Âge Danièle James-Raoul, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne, IUF, Langue et littérature du Moyen Âge Avec le soutien de : Université Bordeaux Montaigne, UR 4593 CLARE Université Littoral Côte d'Opale, UR 4030 HLLI.
Nom du contact: 
Grace Baillet
Courriel du contact: 
ulcogracebaillet@gmail.com
Adresse postale: 
10 rue du Donjon
Suggéré par: 
Baillet Grace
Courriel: 
ulcogracebaillet@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
12/05/2021
Date de fin de l'événement: 
11/02/2022
Ville de l'événement: 
Bordeaux
Boulogne-sur-Mer
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
fabrique, récits médiévaux, matérialité, mise en forme, évolutions des procédés

Forgery, Fraud, Mystification

A Perspective on Italian Renaissance Literature and Art

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
International Workshop "Forgery, Fraud, Mystification. A Perspective on Italian Renaissance Literature and Art"
The international workshop aims at being, both, a meeting point to examine the procedures underlying the material falsification of art and literary works, and an opportunity to share, discuss and find new approaches to thoroughly study the influence that forgeries and similar practices exercised on the Renaissance culture, with special focus on the Italian context. From the famous Annio da Viterbo (1432-1502) to the lesser-known Alfonso Ceccarelli (1532-1583), significant authors and artists of the Italian Renaissance, as well as falsification practices implemented by the forgers of historical sources, genealogies and other types of handwritten and printed texts, will be carefully investigated. In this context, an essential role is played by the use of fakes in debates and controversies between artists and writers, including the accusation of forgery as a rhetorical tool to discredit the opponent in the context of an intellectual dispute: this is the case, for example, of the Florentine scholar Lodovico Martelli, who questions the authenticity of Dante’s De vulgari eloquentia in his Risposta alla epistola del Trissino. The interdisciplinary approach of the workshop also envisages extending the analysis to the cases of fakes studied by art historians, with the aim of investigating substantial issues relating to the production, circulation and fortune of fake works of art in the Italian Renaissance. Overall, the workshop will be designed according to a multidisciplinary perspective and will provide an important opportunity for dialogue between expert scholars and young researchers.
Nom du contact: 
Jonathan Schiesaro
Courriel du contact: 
jonathan.schiesaro@uzh.ch
Suggéré par: 
Jonathan Schiesaro
Courriel: 
jonathan.schiesaro@uzh.ch
Date de début ou date limite de l'événement: 
06/05/2021
Date de fin de l'événement: 
07/05/2021
Ville de l'événement: 
Zürich (via Zoom)
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 

Dimitri Bortnikov. Un Russe en littérature française

Contenu de l'annonce: 

Valentina Pinto, Dimitri Bortnikov. Un Russe en littérature française, Préface de Marie Thérèse Jacquet, Macerata, Quodlibet, Coll. Ultracontemporanea, 2021.
ISBN 9788822905482
www.quodlibet.it
www.grecart....

Image de l'annonce: 
Catégorie principale: 
Suggéré par: 
Groupe de Recherche sur l'Extrême Contemporain (GREC)
Courriel: 
grec.prixmurat@uniba.it
ISBN: 
9788822905482
Collection: 
Ultracontemporanea
Anonyme
Éditeur: 
Quodlibet
Lieu de parution: 
Macerata
Date de parution: 
Samedi, Avril 17, 2021
Date de mise en ligne: 
Samedi, Avril 17, 2021
URL: 
http://grecart.it
Langue: 
Francese
Mots-clés: 
Dimitri Bortnikov, multilinguisme, écriture fractale
Site web de référence: 
http://quodlibet.it

Identité en héritage, identité en partage

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
XIII Giornata della Francofonia dell’Università di Verona
La Journée de la Francophonie, intitulée Identité en héritage, identité en partage, vise à questionner les différentes manières d'écrire l'identité juive de l’Après-Shoah, dans le contexte de la littérature française et de la littérature francophone contemporaine. Ce thème, déjà abordé à l'Université de Vérone au cours du séminaire Les Alphabets de la Shoah (2014-2021), est d'une grande importance non seulement d'un point de vue littéraire mais aussi d'un point de vue historique et socio-culturel. La tragédie des camps de concentration constitue un héritage problématique pour les nouvelles générations. "Personne ne témoigne pour le témoin" a écrit Paul Celan dans Aschenglorie, déclarant, comme Primo Levi, que le seul vrai témoin de l'Holocauste est le musulman, l'englouti, celui qui est mort à Auschwitz sans pouvoir raconter sa propre expérience de la douleur. Pourtant, face à la disparition des derniers survivants, l'écriture interroge le passé à travers des méthodes discursives et des images toujours nouvelles, destinées à combler le vide de mémoire et de transmission qui afflige notre présent. Ce sont surtout les voix de jeunes auteurs qui tentent de reconstruire, à travers l'imaginaire et des artifices littéraires renouvelés, un pont avec le passé, faisant ressentir, comme Télémaque, leur volonté de recevoir, de conserver et de transmettre la mémoire de la Shoah. Parmi eux, Colombe Schneck, lors de la Journée de la Francophonie présentera son roman La Réparation (2012), retraçant l'histoire de sa famille d'origine lituanienne et de toute une communauté dont il ne reste aucune trace. L'héritage des “vénus d’après" est problématique et angoissant. La seule façon de reprendre possession du passé familial est de le filtrer par l’écriture. Lors de la journée d'étude, le thème de la difficile transmission de la mémoire de la Shoah sera pourtant exploré sous de multiples angles. On analysera les ouvrages des petits-neveux des survivants, aussi bien que ceux des témoins indirects de la Catastrophe, comme Georges Perec, et des «écrivains impliqués» (Blanckeman), comme Marie Ndiaye. La Journée de la Francophonie en est maintenant à sa treizième édition. En réunissant une communauté d'enseignants, de jeunes chercheurs, des doctorants et d’étudiants, elle constitue une opportunité importante de recherche et de formation. S’intégrant dans le panorama des nombreuses activités de l'Université de Vérone, elle enrichit la vie culturelle de la ville, combinant une haute qualité scientifique et didactique avec la participation d'un public plus large. Pour suivre l’événement mailto: francesca.dainese@univr.it
Nom du contact: 
Francesca Dainese
Courriel du contact: 
francesca.dainese@univr.it
Suggéré par: 
Francesca Dainese
Courriel: 
francesca.dainese@univr.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
27/04/2021
Date de fin de l'événement: 
27/04/2021
Ville de l'événement: 
Verona (Conferenza Zoom)
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
judéité; Shoah; Francophonie; Colombe Schneck; Gary; Perec; Modiano; Ndiaye; Sartre; Federman

Ecritures mélomanes

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Colloque organisé par le groupe Intermédialité et Intersémiose du Do.Ri.F (et par l’équipe ARGEC (Atelier de recherches génois sur la littérature contemporaine) de l’Université de Gênes.
Le colloque se tiendra en ligne sur la plate-forme Teams. Il sera possible d’accéder à la réunion de deux façons: - par un lien direct vers la réunion qui sera ouverte le lundi 26 avril à 13h40, pour tous les usagers depuis un navigateur Internet Explorer ou Chrome (pas besoin de compte ni de connexion à Teams). Voir le fichier d’aide à la connexion. - éventuellement par le groupe Teams « Ecritures mélomanes » pour les usagers déjà habitués à Teams et/ou qui ont déjà participé au séminaire (code d’accès iwl02cq pour les usagers UniGe, ou lien d’accès pour les extérieurs). Dans ce cas, attendre l’ouverture de la réunion dans le canal général et cliquer sur « rejoindre ». Liens disponibles sur la page de l'Argec: https://argec.hypotheses.org/2629 PROGRAMME LUNDI 26 avril 14h Introduction (Marie Gaboriaud) Session 1 – (S’)écouter, (s’)écrire Présidente de séance: Marie Gaboriaud 14h15 Irène Gayraud (Sorbonne-Universités), “Cécité et expérience de l’écoute: « La Troisième Main » de Michèle Finck” 14h30 Catherine Haman (Université du Littoral-Côte-d’Opale), “Bande-son: Tanguy Viel et la musique” Discussion 15h Caroline Andriot (CÉRÉdI, Université de Rouen), “L’écriture émue de l’écoute musicale : le dire en mue du poème” [C. Prigent, D. Fourcade et la chanson] 15h15 Pauline Hachette (Université Paris-Sud) “L’usage de la chanson dans Les Années d’Annie Ernaux : les qualités mémorielles de l’émotion musicale” Discussion et pause Session 2 – Quignard, etc. Présidente de séance: Elisa Bricco 16h Maria Chiara Brandolini (Università di Firenze), “Écrire les émotions, écrire la jouissance de la perte : le Dernier Royaume entre répétitions et variations” 16h15 Bruno Thibault (University of Newark), “Écritures mélomanes: Danièle Sallenave et Pascal Quignard à l’écoute de la musique” 16h30 Sophie Guermès (Université de Bretagne occidentale), “Leçons d’écoute : Pascal Quignard, Bernard Simeone” Discussion Apéritif mélomane n°1 17h – Littérature, musique et arts graphiques: rencontre avec Sara Colaone, autrice du roman graphique Tosca. Modératrice: Margareth Amatulli 18h – Clôture de la première journée MARDI 27 AVRIL Session 3 – Mélomanie et fiction au XIXe siècle Présidente de séance : Chiara Rolla 14h Damien Dauge (CÉRÉdI, Université de Rouen), “Lire comme on écoute. Ce que les pensées de l’écoute apportent au champ littéraire”. 14h15 Kirill Chekalov (Académie des sciences de Russie), “Mélomanie et monomanie: Le Château des Carpathes de Jules Verne” Discussion Session 4 – Mélomanie et discours critique au XXe siècle Présidente de séance: Serena Cello 14h45 Frédéric Sounac (Université Toulouse-Jean-Jaurès), “L’Esquisse pour un portrait de Bach d’André Suarès : émotion et intimidation.” 15h Emilie de Fautereau (Sorbonne-Universités), “Accueil critique de Pelléas et Mélisande : l’émotion, clef majeure de l’analyse ?” Discussion 15h30 François Berquin (Université du Littoral-Côte-d’Opale), “Paul Morand, d’une autre oreille” 15h45 Raffaele Mellace (Università di Genova), “D’Annunzio musicographe” Discussion et pause 16h15 Francis Mus (University of Antwerp), “La pratique artistique des musiciens-écrivains. Comment la littérature en tant que traduction intersémiotique permet d’éclaircir la création musicale.” 16h30 Mat Pires (Université de Franche-Comté), “Sorry, I got excited!257@539=740: émotion et émotivité dans les premiers fanzines punk” Discussion Apéritif mélomane n°2 17h – Fiction et rock – Rencontre avec l’écrivain Benoît Vincent. Modératrice: Elisa Bricco 18h Remarques conclusives et clôture du colloque Comité d’organisation: Elisa Bricco (Università di Genova) Serena Cello (Università di Genova) Marie Gaboriaud (Università di Genova) Chiara Rolla (Università di Genova) Comité scientifique: Margareth Amatulli (Università di Urbino) Giulia D’Andrea (Università del Salento) Bruna Donatelli (Università Roma Tre) Nicola Ferrari (Università degli studi di Genova) Licia Reggiani (Università di Bologna) Laura Santone (Università Roma Tre) Loredana Trovato (Università di Trieste)
Courriel du contact: 
marie.gaboriaud@gmail.com
Suggéré par: 
Marie Gaboriaud
Courriel: 
marie.gaboriaud@institutfrancais.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
26/04/2021
Ville de l'événement: 
Genova/online
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
musica, letteratura, dialogo inter artes, transmedialità
Site web de référence: 

1920-2020 : un siècle de mots et d’images pour raconter l’amnésie

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Colloque international, 23-24 septembre 2021
1920-2020 : un siècle de mots et d’images pour raconter l’amnésie Colloque international 23-24 septembre 2021, Urbino (Université d’Urbino Carlo Bo) PRÉSENTATION Des sujets tels que les maladies dégénératives, la douleur et la mort soulèvent des questions bioéthiques que la littérature et le cinéma permettent d’aborder depuis des perspectives inédites et fécondes, avec un regard complexe qui se propose d’accompagner et d’intégrer la littérature médicale spécialisée. La démarche créative favorise l’approfondissement des dilemmes éthiques liés à ces sujets et peut influer en profondeur sur notre compréhension de leurs implications ainsi que sur la nécessité d’élaborer des réponses collectives. En outre, elle facilite un dialogue et un échange interdisciplinaire embrassant des domaines du savoir éloignés les uns des autres comme la bioéthique, les sciences cognitives, les théories culturelles, la critique littéraire, la culture visuelle et la linguistique. Le colloque sera consacré aux formes de représentation littéraire et audiovisuelle (au sens le plus large et inclusif vis-à-vis de l’éventail des supports) des trous de mémoire causés par des déficits neurologiques (la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence) ou par des traumatismes psychiques (dus à des événements historiques, et donc collectifs, ou à des circonstances personnelles) et à leurs manifestations linguistiques dans un contexte italien, anglais, américain, français, allemand et russe. Concernant la dimension artistico-littéraire, l’attention se concentrera sur les genres et les stratégies rhétorico-stylistiques adoptés par des artistes et des écrivains pour décrire, raconter et représenter l’oubli. Quant au langage, le travail portera plutôt sur l’élément verbal, ou iconique, entendu comme symptomatique du trou de mémoire. LIGNES DE RECHERCHE À la lumière des problèmes énoncés ci-dessus, le colloque entend explorer les questions relatives au sujet des « trous de mémoire » selon deux axes principaux : le premier relatif à la narration littéraire, graphique et audiovisuelle ; le second aux dynamiques linguistiques. Il est demandé aux intervenants de se conformer à ces deux lignes de recherche. Les propositions sans pertinence évidente vis-à-vis de la thématique du colloque et de ces lignes directrices ne seront pas acceptées. *Axe des OEUVRES LITTÉRAIRES, GRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES - Les intervenants feront référence à la représentation, au cours des cent dernières années, dans un contexte italien, français, anglais, américain, allemand et russe, dans l’optique également de réutiliser des modèles culturels de la période classique, des phénomènes suivants : 1) le trou de mémoire causé par la dégénérescence neurophysiologique, identifié avec la maladie d’Alzheimer et d’autres pathologies similaires ; 2) les amnésies et refoulements post-traumatiques d’origine psychologique (y compris les cas de paramnésie ou de faux souvenirs), liés aussi bien à des périodes historiques (avec des moments cruciaux tels que les deux guerres mondiales, la Shoah, le terrorisme international, les vicissitudes des migrants) qu’à des circonstances personnelles (maladies, accidents, deuils). Quelle que soit la perspective adoptée, diachronique (évolution du problème, représentation et autoreprésentation de celui-ci dans la modernité) ou synchronique (déclinaisons contemporaines du problème), il sera possible de prendre en considération différentes typologies d’écriture, telles que les romans, les autobiographies et les autofictions, la poésie, les romans graphiques et les chansons ainsi que les oeuvres audiovisuelles (films, séries télévisées, spectacles de théâtre). Parmi les principaux objectifs poursuivis se trouve la possibilité d’enquêter et d’analyser, y compris d’un point de vue anthropologique, les analogies et les différences dans la représentation des troubles de la mémoire en lien avec les différents contextes culturels où un même schéma narratif et/ou symbolique est employé (toujours dans une perspective aussi bien synchronique que diachronique). Il suffit de penser à l’évolution fonctionnelle du mythe d’OEdipe dans la culture contemporaine, par la transformation du thème de l’ignorance de la faute en celui du refoulement traumatique de la mémoire de la faute elle-même, grâce aussi au filtre synchronique de la relecture psychanalytique de ce mythe. *Axe LINGUISTIQUE - À partir d’un corpus de textes littéraires et/ou audiovisuels pertinents vis-à-vis des sujets traités, les intervenants procéderont à une exploration des niveaux linguistiques (syntaxique, lexical, morphologique, discursif, suprasegmental) qui mettent le mieux en exergue, en termes symptomatologiques, des phénomènes traumatiques ou pathologiques d’oubli et de trous de mémoire ainsi que l’étude des parties du discours utilisées pour suppléer à l’amnésie. Cette étude sera menée, à l’aide des corpus, d’une manière contrastive par rapport aux productions linguistiques tirées de cas réels de patients souffrant des pathologies examinées (aphasie, maladie d’Alzheimer et amnésie en général). Parmi les objectifs à large spectre se trouve celui de démontrer comment la narration, en contribuant à modifier la perception des phénomènes amnésiques, peut faire office de vecteur de résilience aussi bien individuelle que collective (dans sa dimension figurative, interprétative, curative, voire cathartique). En effet, les mots et/ou les images permettent aussi bien le démarrage d’un travail de conscience, de redécouverte, de réintégration du moi qu’une mise en évidence de l’impact que les lacunes post-traumatiques ainsi que les maladies neurodégénératives ont sur la conservation de la mémoire culturelle (à cet égard, les cas des anciens combattants, des survivants de la Shoah et des récents attentats terroristes ou encore des migrants sont des exemples caractéristiques). PARTICIPATION AU COLLOQUE: Propositions pour une INTERVENTION (20 minutes de présentation et 10 minutes de débat) Date limite d’envoi des propositions : 30 mars 2021 À faire parvenir à l’adresse électronique suivante : amnesiedautore@uniurb.it Langues : italien, anglais, français, allemand, espagnol. Consignes : toute proposition doit contenir les informations suivantes : A) titre de l’intervention ; B) résumé d’une longueur maximale de 1 200 caractères (espaces comprises) ; C) brève présentation biobibliographique du candidat (10 lignes maximum); D) indication de l’axe souhaité pour l’intervention. Le Comité scientifique examinera la pertinence effective des propositions par rapport à la thématique et au déroulement du Colloque. Les propositions devront concerner de près les sujets susmentionnés et pourront se dérouler dans une perspective interdisciplinaire, interdiscursive ou intermédiale, et sur un échiquier géographique s’étendant aux cultures citées plus haut. Le résultat de la sélection sera communiqué d’ici le 15 mai 2021. MODALITÉS D’ORGANISATION Le colloque aura lieu « en présentiel », sauf si les mesures sanitaires étaient maintenues, auquel cas il se déroulera en visioconférence. La participation est gratuite, mais aucun défraiement ne sera possible. DÉFINITION DU PROGRAMME La publication du programme définitif est prévue pour le mois de juillet 2021 sur le site https://amnesiedautore.uniurb.it/?page_id=229. Une publication scientifique avec referees est prévue. COMITÉ SCIENTIFIQUE Margareth Amatulli (Università di Urbino) Alessandra Calanchi (Università di Urbino) Giovanna Carloni (Università di Urbino) Gloria Cocchi (Università di Urbino) Roberto Danese (Università di Urbino) Riccardo Donati (Università di Salerno) Claus Ehrhardt (Università di Urbino) Giuseppe Ghini (Università di Urbino) Maryline Heck (Université de Tours) Brian Hurwitz (King’s College London) Aurélie Moioli (Université Côte d'Azur) Massimiliano Morini (Università di Urbino) Cristina Pierantozzi (Università di Urbino) Flora Sisti (Università di Urbino) Salvatore Ritrovato (Università di Urbino) Shawn Wong (University of Washington) COMITÉ ORGANISATEUR Emilio Campagnoli (Università di Urbino) - Giovanna Carloni (Università di Urbino) - Cristina Pierantozzi (Università di Urbino) POUR TOUT RENSEIGNEMENT:
Courriel du contact: 
amnesiedautore@uniurb.it
Suggéré par: 
Marie Gaboriaud
Courriel: 
marie.gaboriaud@institutfrancais.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
30/03/2021
Ville de l'événement: 
Urbino
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
amnésie, trous de mémoire, Alzheimer, neurologie

AdolescenceS

Contenu de l'annonce: 

Marie Thérèse Jacquet (éd.), AdolescenceS, Macerata, Quodlibet, Coll. Ultracontemporanea, 2021.
ISBN 9788822905499
www.quodlibet.it

Pour les adultes que nous sommes, l’adolescence se présente comme un âge perdu, et, en tant que tel, ne...

Image de l'annonce: 
Catégorie principale: 
Suggéré par: 
Groupe de Recherche sur l'Extrême Contemporain (GREC)
Courriel: 
grec.prixmurat@uniba.it
ISBN: 
9788822905499
Collection: 
Ultracontemporanea
Anonyme
Éditeur: 
Quodlibet
Lieu de parution: 
Macerata
Date de parution: 
Mardi, Mars 2, 2021
Date de mise en ligne: 
Samedi, Octobre 2, 2021
URL: 
http://grecart.it
Langue: 
Francese
Mots-clés: 
Letteratura francese, Letteratura italiana, Letteratura spagnola, Extrême contemporain, Adolescenza, Marie Darrieussecq, Claudine Galea, Aliona Gloukhova, Josué Guébo, Maylis de Kerangal, Agota Kristof, Boualem Sansal, Giorgio Vasta, Marta Sanz, Alice Zeniter
Site web de référence: 
http://quodlibet.it

Confini

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Revue InterArtes, n° 1, 2021
Appel à contributions Revue : InterArtes, n° 1, 2021 Dirigée par: Laura Brignoli, Silvia Zangrandi Départiment de « Studi Umanistici » Université IULM - Milan Frontières de la transfictionnalité Argumentaire Dans un monde où abondent les invitations à franchir les frontières, du moins avant qu'un maudit virus ne les rende dramatiquement actuelles, vouloir les rétablir semble un geste destiné à l’échec. Et encore plus si l'on regarde la société liquide dans laquelle nous sommes plongés, où la perméabilité des frontières - signe d'actualité - confirme une esthétique de l'hybride qui tend à dépasser les bords, même de façon radicale, jusqu'à nier leur existence même. La production artistique contemporaine, marquée par l'hybridation, ne fait qu'épouser cette tendance. À la lumière de ce que l’on vient d’observer, tracer la frontière à l'intérieur de laquelle il est légitime de parler de réécriture et transfictionnalité semble donc être une opération inutile, sinon irréalisable. Vouloir établir des limites, pourquoi ? Pourquoi vouloir mener une opération « Politiquement incorrecte, moralement antipathique ? ». Régis Debray, après s’être posé la question (dans Éloge des frontières), nous offre une réponse exemplaire : « Le mur interdit le passage ; la frontière le régule. Dire d’une frontière qu’elle est une passoire, c’est lui rendre son dû : elle est là pour filtrer. » Mais il s'agit aussi d'échapper au chaos du hasard : sans frontières, tout est nivelé, et alors la clarté de l’analyse sera contaminée par l’indétermination du matériel analysé. L'opération nous semble très nécessaire à partir du moment où l’on réfléchit sur l'hypertextualité / transfictionnalité / réécriture. Accepter la porosité des frontières ne signifie pas nécessairement niveler sur un même plan toutes les œuvres qui en réécrivent d’autres : dans son sens le plus large, chaque aventure, réduite à ses éléments essentiels, reproduit un archétype préexistant. Il s’agit donc, pour ce premier numéro d'InterArtes, de faire un effort de définition, en se demandant s'il est possible de décrire la réécriture, si l’on peut essayer de définir le périmètre à l'intérieur duquel il est légitime de parler de transfictionnalité; et quels sont les critères à prendre en compte pour placer légitimement une œuvre dans ce périmètre. René Audet, dans un débat sur Fabula, l'avait déjà exprimé clairement : « Quand cesse-t-on de considérer des textes "voisins" comme des cas de transfiction? Quand la parenté entre deux univers devient-elle insuffisante pour prétendre à un partage d’univers ? » Questions capitales qui, selon lui, renvoient à « une évaluation qui est foncièrement subjective, selon le taux de tolérance du lecteur aux incompatibilités ». Depuis des années, on réfléchit autour de ce concept, en termes plus souvent analytiques que théoriques, sans, à part quelques rares et heureuses exceptions, avoir jamais clairement défini un champ d'investigation. Ce premier numéro de la revue InterArtes se propose donc de voir si l’on peut établir des limites. Si cela s’avère possible, nous aurons un outil de travail qui évitera de gênants chevauchements ; si ce n’est pas possible, nous saurons pourquoi et, avec cela, nous aurons les outils pour gérer consciemment un concept poreux. La réflexion peut également être étendue en aval du concept : des théoriciens de premier plan (Genette, Saint-Gelais) soutiennent que l'hypertextualité renforce le côté de la fiction. Dans la relation fiction / réalité, cette dernière serait complètement éliminée, puisque l'horizon de référence est exclusivement littéraire. Voici alors une question : la recontextualisation même d'une œuvre dans la transfictionnalité (que l’on pense aux réécritures coloniales des grands classiques : Kamel Daoud, Tahar Ben Jelloun, Maryse Condé ...) ne pourrait -elle pas impliquer un rapport plus complexe avec la réalité? N’est-ce pas parce que L’étranger a fortement influencé la vie de tant d’Algériens que Daoud a jugé nécessaire d’écrire son roman dans le sillage de Camus ? Et encore : tout le phénomène de la fanfiction ne prouve-t-il pas que ces textes sont sortis de la littérature pour déborder dans l'existence individuelle ? Que l'on adopte un point de vue ontologique, ou que l'on préfère une perspective pragmatique ou analytique, le but n'est certainement pas de dresser des barrières infranchissables. Il s'agit plutôt de définir, dans la mesure du possible, un champ d'investigation dont les contours, à ce jour, apparaissent encore très flous. Modalités Les études attendues seront de type théoriques ou bien analytiques incluant des prémisses théoriques. Les textes proposés doivent être inédits et rédigés au format Word en respectant les normes éditoriales de la revue publiées sous l’onglet « Linee guida per gli autori ». Langues acceptées : italien, anglais, français. La date limite pour envoyer les articles est le 15 juin 2021. Ils doivent être envoyés, accompagnés d’une courte note biobibliographique, à l’adresse : interartes@iulm.it ------------------------------- Call for papers Revue : InterArtes, n° 1, 2021 Diretta da : Laura Brignoli, Silvia Zangrandi Dipartimento di « Studi Umanistici » Università IULM - Milan Confini della riscrittura In un mondo che invita ovunque al superamento delle frontiere - per lo meno questo era ciò che succedeva prima che un maledetto virus le rendesse drammaticamente attuali - voler stabilire dei confini sembra un’operazione fallimentare. Ancora più destinata al fallimento se si osserva la società liquida in cui siamo immersi, nella quale la permeabilità dei confini - segno stesso dell’attualità - avvalora un’estetica dell’ibrido che tende a oltrepassare il limine, anche in modo radicale, fino a negarne la stessa esistenza. La produzione contemporanea, improntata all’ibridazione, non fa che sposare questa tendenza. Alla luce della premessa, tracciare il confine all’interno del quale è legittimo parlare di riscrittura e transfinzionalità sembra dunque inutile, se non inattuabile. Voler stabilire dei confini, perché? Perché voler effettuare un’operazione «politicamente scorretta, moralmente antipatica»? Régis Debray, dopo essersi posto la domanda (in Éloge des frontières), ci offre una risposta esemplare: «Il muro impedisce il passaggio; la frontiera lo regola. Dire che la frontiera è un filtro, significa definirla per quello che è: serve a filtrare». Ma si tratta anche di sfuggire al caos del caso: senza confini, tutto si equivale, e allora la chiarezza dell’analisi potrebbe soffrire per l’indeterminatezza del materiale oggetto dell’indagine. L’operazione ci sembra quanto mai necessaria dal momento in cui si riflette su ipertestualità/transfinzionalità/riscrittura. Accettare la porosità dei confini non significa necessariamente poter trattare allo stesso modo tutte le opere che ne riprendono altre, parlandone come se non importasse quanto viene ripreso dell’opera originale: se consideriamo l’operazione nel suo senso più esteso, ogni avventura, ridotta ai suoi elementi essenziali, riproduce un archetipo preesistente. Si tratta dunque, per questo primo numero di InterArtes, di compiere uno sforzo di definizione, chiedendosi se è possibile descrivere la riscrittura, se è possibile cercare di definire il perimetro entro il quale è legittimo parlare di transfinzionalità e quali siano i criteri di cui va tenuto conto per ascrivere un’opera all’interno di questo perimetro. René Audet, in un dibattituo su Fabula, l’aveva già espresso a chiare lettere: «Quando si può smettere di considerare delle transfinzioni dei testi semplicemente “vicini”? Quando la parentela fra due universi è insufficiente a garantire la condivisione degli stessi?» Questioni capitali, che secondo lui rinviano a «una valutazione fondamentalmente soggettiva, legata al tasso di tolleranza del lettore verso le incompatibilità». Da anni si riflette intorno a questo concetto, in termini più spesso analitici che teorici, senza - a parte qualche rara e felice eccezione - aver mai davvero definito con chiarezza un campo di indagine. Questo primo numero della rivista InterArtes si propone questo: provare a stabilire dei confini, ammesso che ciò sia possibile. Se è possibile, avremo uno strumento di lavoro che evita fastidiose sovrapposizioni; se non è possibile, ne sapremo il motivo e, con esso, avremo gli strumenti per maneggiare con consapevolezza un concetto poroso. La riflessione può essere estesa anche a valle del concetto: alcuni fra i maggiori teorici (Genette, Saint-Gelais) sostengono che l’ipertestualità rafforzi il lato della finzione. Nel rapporto finzione/realtà, quest’ultima sarebbe del tutto eliminata, poiché l’orizzonte di riferimento è esclusivamente letterario. Scaturisce tuttavia una domanda: la stessa ricontestualizzazione di un’opera tramite la riscrittura (si pensi alle riscritture postcoloniali dei grandi classici: Maryse Condé, Kamel Daoud, Tahar Ben Jelloun, John Maxwell Coetzee, Jean Rhys …) non potrebbe implicare un rapporto più complesso con la realtà? Non è perché L’étranger ha influito pesantemente sulla vita di tanti algerini che Daoud ha giudicato necessario scrivere il suo romanzo nel solco di Camus? E ancora: tutto il fenomeno delle fanfiction non dimostra che questi testi sono usciti dalla letteratura per tracimare nell’esistenza individuale? Che si assuma un punto di vista ontologico, che si preferisca una prospettiva pragmatica o analitica, lo scopo finale non è certo quello di mettere barriere o di creare steccati. Si tratta invece di definire, per quanto possibile, un campo d’indagine che, ad oggi, appare ancora molto frastagliato. Modalità I testi proposti, che avranno un impianto teorico o analitico con premesse teoriche, devono essere inediti e redatti in word, nel rispetto delle norme editoriali della rivista, pubblicate sul sito. Lingue accettate : italiano, inglese, francese. Gli articoli vanno inviati, accompagnati da una breve notizia bio-bibliografica, entro il 15 giugno 2021 all’indirizzo : interartes@iulm.it
Suggéré par: 
Laura Brignoli
Courriel: 
laura.brignoli@iulm.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/06/2021
Ville de l'événement: 
Milano
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
transfictionnalité, frontièresm hypertextualité, réécriture

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