You are here

Sociolinguistica

« Or ne vous semble plus estre chose merveilleuse que Ferrare soit ici »: penser, imiter et traduire l’Arioste et le Tasse en France.

XXIIe Colloque International du Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese, sous la direction de Rosanna Gorris Camos et Daniele Speziari

Riassunto dell'annuncio: 
L’objectif du colloque est d’étudier les traductions et les principales imitations des œuvres de l’Arioste et du Tasse en France.
Le 22e Colloque international du Gruppo di studio sul Cinquecento francese, organisé par Rosanna Gorris Camos et Daniele Speziari, s’insère dans le cadre du projet PRIN PNRR 2022 "Revisiting and E-mapping Theatre Translations of Ancient and Modern Classics in 16th century France" (unités de recherche Vérone et de Ferrare) et du projet d’excellence "DHT Digital Humanities Theatre". Le colloque étudiera les traductions et les principales imitations des œuvres de l’Arioste et du Tasse en France, en accordant une attention particulière aux traductions de textes théâtraux (dont un premier répertoire numérique a été créé sur la plateforme BVTTR), aux réseaux franco-italiens et à la matérialité des textes (éditeurs, éditions, exemplaires, traducteurs, passeurs et autres figures du monde éditorial franco-italien). Le contexte italien et européen dans lequel ces œuvres ont été créées, de Ferrare à Paris, sera également exploré. La première partie du Colloque sera consacrée à l’étude des principales éditions et traductions de l’Orlando furioso, à partir de la traduction « séminale » en prose de 1543-44, plusieurs fois reprise et réimprimée. Ce voyage de l’Orlando furioso en France a donné lieu à de véritables constellations d’imitations représentées par une série de textes poétiques, narratifs et théâtraux, dans un parcours intergénérique qui connote fortement le vol de l’Arioste vers la France. Dans la deuxième partie du Colloque, l’on étudiera donc quelques exemples de cette transformation du poème italien, qui a donné vie à une constellation d’imitations, de romans, de poèmes, de pièces de théâtre, de ballets, qui font revivre les splendides femmes de l’Arioste pour les lecteurs français, de l’inquiète Olimpia à Bradamante. Comme pour le vol du Roland furieux de l’Arioste, l’œuvre du Tasse est également entée en France, où elle trouve une vie nouvelle grâce à de véritables greffes qui, notamment au théâtre, donnèrent lieu à des créations esthétiques toujours nouvelles. L’étude des traductions et des imitations sera également élargie à l’aspect matériel du livre et des éditions, à l’itinéraire des livres, à la figure des traducteurs, des correcteurs, des lecteurs et des imprimeurs, aux bibliothèques en mouvement, aux réseaux et à d’autres aspects moins connus du passage des hommes, des livres et des idées entre l’Italie et la France. Enfin, on se penchera sur les stratégies de traduction mises en œuvre par les traducteurs et sur le rapport qu’ils entretiennent avec le texte source, en s’appuyant sur les réflexions théoriques qui, à la Renaissance, commencent à être élaborées dans les paratextes et, dans une moindre mesure, dans des traités et dans quelques chapitres des arts poétiques. Au cours du Colloque seront présentés le dernier volume (III, 2, en deux tomes) de la collection dirigée par Rosanna Gorris Camos et Anna Bettoni : Théâtre français de la Renaissance, La tragédie à l’époque d’Henri IV, (Florence, Leo S. Olschki, 2024, voir https://olschki.it/catalogo/collana/561) et le volume Ariosto commediografo, sous la direction de Patrizia Pellizzari, Franco Arato et Paola Cosentino (Manziana, Vecchiarelli, 2025). Nina Hugot et Maurizio Busca présenteront enfin les recherches actuelles sur le théâtre en Italie et en France. mailto : rosanna.gorris@univr.it daniele.speziari@unife.it Ce colloque est organisé en la mémoire d’Elio Mosele, ancien recteur de l’Université de Vérone, professeur de littérature française et Président du Gruppo (https://www.univrmagazine.it/2024/10/10/in-ricordo-del-professor-elio-mosele/)
Nome del contatto: 
Rosanna Gorris Camos, Daniele Speziari
Email del contatto: 
rosanna.gorris@univr.it, daniele.speziari@unife.it
Indirizzo postale: 
Università degli Studi di Verona. Dipartimento di Lingue e Letterature Straniere. Lungadige Porta Vittoria, 41 - 37129 Verona.
Segnalato da: 
Rosanna Gorris Camos, Daniele Speziari, Paola Martinuzzi
Email: 
rosanna.gorris@univr.it
daniele.speziari@unife.it
paolam@unive.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
29/05/2025
Data di fine dell'evento: 
30/05/2025
Città dell'evento: 
Verona
Tipo di evento: 
Colloques
Categoria principale: 
Parole chiave: 
Ariosto, Tasso, Rinascimento, traduzione, imitazione, editoria, teatro, generi letterari, arti figurative, culture, digital humanities

CfP: L’eclettismo nel Settecento: un’analisi interdisciplinare

Riassunto dell'annuncio: 
Appel à contributions pour l'ouvrage collectif : "L’éclectisme au XVIIIe siècle : une analyse interdisciplinaire" (Université de Salerne, Département des sciences humaines, Département d'études politiques et diplomatiques)
Le XVIIIe siècle représente une période cruciale dans l’histoire de la culture européenne, marquée par d’extraordinaires transformations intellectuelles, politiques, scientifiques et artistiques (Bock 2020). Ce siècle, qui marque le passage de la modernité à la contemporanéité, est souvent identifié au siècle des Lumières et à ses exigences de rationalité, de progrès et d’universalisme (Garrett 2022). Cependant, si la philosophie des Lumières a dominé le paysage intellectuel, le XVIIIe siècle est aussi un siècle caractérisé par la pluralité des visions et la multiplicité des courants de pensée, de la naissance des sciences modernes à la redéfinition des pratiques artistiques et des structures politiques (Pagden 2013 ; Colclough 2020). Le terme « éclectisme » - du grec eklektikos, qui signifie « celui qui choisit » - est devenu au fil du temps un outil clé pour interpréter l’évolution de la pensée et des pratiques culturelles du XVIIIe siècle (Canto 2017). L’éclectisme s’exprime comme un processus de sélection et de fusion d’éléments issus de différentes traditions, dans une dynamique qui reflète la recherche de nouvelles synthèses dans un contexte historique de grande effervescence (Rosenberg 2019). En philosophie, en art, en science et en politique, l’éclectisme résulte de la nécessité de dépasser le dogmatisme des époques précédentes et d’ouvrir la culture à l’expérimentation, à l’innovation et au dialogue entre les différentes traditions et disciplines (Sorrentino 2021 ; Kelly 2018). En ce sens, et ce n’est pas un hasard, l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751-1772) s’impose comme une œuvre emblématique de cette tendance éclectique : un projet ambitieux intégrant différents savoirs - de l’artisanat aux sciences, de la philosophie aux arts - reflétant pleinement l’esprit d’ouverture, d’interdisciplinarité et d’innovation du siècle. Il ne s’agit pas seulement d’un phénomène stylistique dans l’art, mais d’une approche méthodologique et conceptuelle qui a traversé de nombreux domaines de la connaissance, dans le but de façonner une vision du monde plus inclusive et dynamique (Albritton 2019 ; Kemp 2020). L’éclectisme du XVIIIe siècle est le produit d’une interaction intense entre les idées de la philosophie rationaliste et empiriste, les théories scientifiques émergentes et la tradition classique, toutes influencées par les nouvelles instances sociales et politiques qui se développent en Europe (Fauvelle 2020). Objectifs de l’ouvrage L’objectif de cette publication est d’explorer la manière dont l’éclectisme du XVIIIe siècle a influencé les principaux domaines du développement culturel et scientifique de l’époque. Elle vise à analyser la manière dont les différentes traditions et disciplines interagissent et s’intègrent dans le contexte des principales transformations intellectuelles du siècle, tant au niveau de la théorie que de la pratique. C’est pourquoi les universitaires, les chercheurs et les académiciens sont invités à proposer des contributions qui explorent l’éclectisme dans divers domaines de la pensée humaine, en soulignant les interconnexions entre l’art, la philosophie, la linguistique, la littérature, la science, la politique et la culture. En particulier, l’éclectisme du XVIIIe siècle doit être compris comme une pratique dynamique qui non seulement reflétait la pluralité des courants de pensée de l’époque, mais contribuait également à une synthèse culturelle plus large. En effet, l’éclectisme était à la fois une méthode et un résultat, une forme de résistance à la rigidité des systèmes fermés, ainsi qu’une stratégie d’ouverture à l’expérimentation et à l’innovation dans une période de changements profonds et rapides. Sujets éligibles Cet appel à communications invite les universitaires et les chercheurs à proposer des contributions qui explorent le phénomène de l’éclectisme au dix-huitième siècle dans différentes disciplines, en mettant l’accent sur les interconnexions entre les diverses formes d’expression culturelle et intellectuelle. Les sujets éligibles sont énumérés ci-dessous, représentant des domaines dans lesquels l’éclectisme a joué un rôle important : 1. L’éclectisme dans l’art • L’interaction entre le baroque tardif, le rococo et le néoclassicisme : continuités et ruptures stylistiques. • L’influence de l’antiquité classique dans l’art du XVIIIe siècle et le remaniement de ses canons. • Syncrétisme entre tradition et innovation dans les arts visuels du XVIIIe siècle. • Le rôle de la culture aristocratique et populaire dans l’évolution des langages artistiques. • Réflexion sur l’art en tant que produit d’influences multiples et sur la transformation des techniques artistiques. 2. L’éclectisme philosophique et les Lumières • La synthèse du rationalisme, de l’empirisme et de l’idéalisme dans la philosophie du XVIIIe siècle. • La contribution de Voltaire, Rousseau, Diderot et d’autres penseurs au dialogue entre les différentes traditions philosophiques. • Le rôle central de la raison et l’intégration de points de vue contradictoires sur le progrès humain et social. • L’approche éclectique de Kant et sa capacité à concilier différents systèmes philosophiques. • L’interaction entre la philosophie et d’autres disciplines telles que la science et l’art au siècle des Lumières. 3. L’éclectisme dans les sciences • La naissance des sciences modernes : un mélange de traditions philosophiques, empiriques et naturelles. • L’intégration des sciences physiques, chimiques et biologiques dans le contexte du 18e siècle. • La contribution de scientifiques tels que Newton, Linné et d’autres à la construction d’un nouveau paradigme scientifique intégrant diverses influences. • La synthèse des approches empiriques et théoriques dans la médecine et les sciences naturelles du XVIIIe siècle. • L’évolution de la pensée scientifique par l’interaction des théories traditionnelles et novatrices. 4. L’éclectisme en musique • L’influence des différents styles (baroque, rococo, classicisme) sur la musique et la composition musicale. • L’équilibre entre rationalité et émotivité dans la musique du XVIIIe siècle. • L’interaction entre les différentes traditions musicales et l’évolution du langage musical. • Le phénomène de l’éclectisme dans des genres musicaux spécifiques. 5. L’éclectisme en littérature • L’évolution des genres littéraires et la synthèse de la tradition classique et de l'innovation narrative. • L’apport des Lumières à la littérature : rationalisme, critique sociale et utopie. • Réflexion sur l’individu et la société à travers une pluralité de styles et d’influences. • La littérature comme instrument d’expression et de synthèse culturelle dans un contexte éclectique. 6. L’éclectisme en linguistique • Naissance de la linguistique moderne dans le contexte des Lumières : intérêt pour la rationalisation et la systématisation du langage. • La contribution de penseurs tels que Condillac et Rousseau à l’analyse du langage en tant qu’instrument de pensée et de communication sociale. • Réflexion sur l’origine des langues et leur évolution en tant que synthèse d’influences culturelles, philosophiques et sociales (de Brosses). • L’éclectisme dans les théories linguistiques : la fusion des approches empiriques et philosophiques pour comprendre le langage humain. • Le rôle de la linguistique au siècle des Lumières dans le cadre d’un projet culturel et pédagogique visant à la formation d’une langue universelle et rationnelle. 7. Éclectisme et politique • La fusion des théories du droit naturel, de l’absolutisme et des premières idées de démocratie. • La pensée éclectique de penseurs tels que Montesquieu, Rousseau et Locke sur la gouvernance et les droits de l’homme. • L’influence de l’éclectisme dans la formulation des théories politiques modernes et l’évolution des structures sociales. • Le rôle des idées éclectiques dans les révolutions politiques du XVIIIe siècle, comme la Révolution française. 8. L’éclectisme dans la religion • L’interaction entre la religiosité traditionnelle et les nouvelles conceptions rationalistes et sceptiques. • Comparaison des théologies et des philosophies religieuses, avec un accent sur les réformes religieuses et le déisme. • Le remaniement des principes religieux par l’intégration de différentes influences, telles que le rationalisme et le mysticisme. • L’éclectisme dans les mouvements religieux et les réformes de l’Église en Europe au XVIIIe siècle. 9. L’éclectisme dans l’histoire et les idées sociales • La synergie entre les différentes traditions historiques et l’émergence de nouvelles théories sociales et historiques. • L’interaction entre les philosophies sociales du progrès et les visions conservatrices de la société. • L’éclectisme dans l’analyse des mouvements de réforme sociale et des droits de l’homme. • L’influence des idées du 18e siècle sur la définition de la citoyenneté et des structures sociales modernes. • Les points de vue contradictoires sur la hiérarchie sociale et l’égalité, et la manière dont ils se combinent dans l’élaboration de nouvelles idées politiques. 10. L’éclectisme dans l’éducation et la formation intellectuelle • L’émergence des établissements d’enseignement et leur approche interdisciplinaire de l’enseignement. • La diffusion de la méthode scientifique et sa rencontre avec la tradition humaniste dans les universités et les écoles. • Le rôle des encyclopédies, comme l’Encyclopédie de Diderot, dans la formation d’un savoir intégré et syncrétique. • Les tensions entre la tradition classique et les nouvelles méthodologies d’enseignement. • Le rôle de l’éducation dans l’émergence d’une nouvelle élite intellectuelle, capable de synthétiser différents domaines de connaissance. 11. Éclectisme et culture populaire • L’interaction entre la haute et la basse culture au XVIIIe siècle : traditions populaires et acculturation. • Les influences mutuelles entre la culture aristocratique, le folklore et les nouvelles tendances culturelles. • L’évolution de la littérature et de la fiction populaires en relation avec les idéologies dominantes. • L’éclectisme dans le théâtre, les contes de fées, les histoires populaires et les pratiques théâtrales. • Représentations de la culture populaire dans la musique, l’art et la littérature du XVIIIe siècle. Bibliographie Althusser, Louis. (2020). La philosophie et la philosophie spontanée des scientifiques. Bell, David A. (2021). Le culte de la nation en France : l'invention du nationalisme, 1680-1800. Bock, Gisela. (2020). Les Lumières et la naissance de la politique moderne. Bonnet, Jean-Claude. (2018). Le Siècle des Lumières. Bouhours, Dominique. (2019). Les Lumières et le sens du monde. Caccamo, Giovanni. (2018). L'éclectisme dans la philosophie du dix-huitième siècle. Canto, Manuel. (2017). La formation de la pensée éclectique : une histoire des idées au XVIIIe siècle. Colclough, David L. (2020). Littérature et Lumières dans la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle. Cole, Michael W. (2015). La naissance du musée : l'éclectisme du Grand Tour et l'évolution des institutions artistiques. Condillac. (1754). Traité des sensations. Cunningham, Andrew. (2020). La révolution scientifique et les origines de la science moderne. Delon, Michel. (2017). La Littérature du XVIIIe siècle. Fauvelle, François-Xavier. (2020). La construction de l'histoire dans l'Antiquité et le Moyen Âge. Ferrara, Maurizio. (2020). Esthétique et néoclassicisme : le retour à la tradition dans l'art du XVIIIe siècle. Garrett, Aaron. (2022). The Cambridge History of Eighteenth-Century Philosophy (Histoire de Cambridge de la philosophie du XVIIIe siècle). Gibson, Quentin. (2017). La pensée politique à l'âge de la révolution. Goulemot, Jean-Marie. (2020). L'éclectisme philosophique et ses conséquences. Heilbron, John L. (2021). Le soleil dans l'église : les cathédrales comme observatoires solaires. Johns, Christopher M. S. (2018). L'art et les Lumières. Jones, Susan D. (2020). Le 18e siècle mondial. Kelly, Duncan. (2018). La politique des Lumières : concepts et controverses. Kemp, Martin. (2020). La science de l'art : thèmes optiques dans l'art occidental de Brunelleschi à Seurat. Lilti, Antoine. (2021). L'Encyclopédie et le destin des Lumières. Manferdini, Stefano. (2019). L'éclectisme entre science et philosophie : la synthèse rationaliste du XVIIIe siècle. Mossa, Giorgio. (2021). L'éclectisme dans la pensée italienne des Lumières. Rivista di Filosofia Italiana, 123-145. Pagden, Anthony. (2013). Les Lumières : et pourquoi elles comptent encore. Roda, Francesco. (2022). Philosophie, science et politique au siècle des Lumières. Rosenberg, Pierre. (2019). L'Art du XVIIIe siècle : L'Âge des Lumières. Rousseau. (1781). Essai sur l'origine des langues. Sorrentino, Luciano. (2021). La pensée éclectique au XVIIIe siècle : entre rationalisme et empirisme. Tesson, Sylvain. (2022). Les Lumières et l'Empire : Les racines de l'éclectisme politique. Revue des Études Politiques, 76-99. Ward, Patricia A. (2019). Les Lumières dans le contexte social. Zaretsky, Robert. (2021). Une vie qui vaut la peine d'être vécue : Albert Camus et la quête de sens. Soumission des contributions : Envoyez un résumé de 300 mots maximum (en italien ou en anglais), accompagné d’une courte biographie (100 mots maximum), avant le 30 juin 2025 à l’adresse électronique suivante : eclettismo700@unisa.it Les notifications d’acceptation seront envoyées au plus tard le 30 juillet 2025. La version finale de l'article (35 000 mots maximum, espaces et bibliographie compris, pour une éventuelle publication, en italien, français, anglais ou espagnol) doit être soumise avant le 15 septembre 2025. Les articles seront examinés de manière anonyme par au moins deux évaluateurs externes (en double aveugle). Comité éditorial : Rosario PELLEGRINO, Mariadomenica LO NOSTRO, Valeria Anna VACCARO
Nome del contatto: 
Valeria Anna Vaccaro
Email del contatto: 
vvaccaro@unisa.it
Indirizzo postale: 
eclettismo700@unisa.it
Segnalato da: 
Valeria Anna Vaccaro
Email: 
vvaccaro@unisa.it
ropellegrino@unisa.it
mlonostro@unisa.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
30/06/2025
Data di fine dell'evento: 
30/06/2025
Città dell'evento: 
Università di Salerno
Tipo di evento: 
Appels à contribution
Categoria principale: 
Parole chiave: 
eclettismo - Settecento - Linguistica diacronica

PROLONGATION AAC n. 30 (2025) The Interpreters' Newsletter

Riassunto dell'annuncio: 
PROLONGATION AAC n. 30 (2025) The Interpreters' Newsletter
Bonjour à toutes et à tous, Nous vous informons que la date limite de l'envoi des propositions de contributions pour le numéro 30 (2025) de la revue en accès ouvert The Interpreters’ Newsletter est repoussée au 20 avril 2025. Les consignes aux auteurs, l’appel à contributions, ainsi que d’autres détails sur la revue, peuvent être consultés sur la page suivante : https://www.openstarts.units.it/entities/journal/098f241e-628d-446c-8aa6-c3b03265d6fb/documents Au plaisir de recevoir vos propositions, Vincenzo Lambertini et Natacha Niemants
Nome del contatto: 
Vincenzo Lambertini
Email del contatto: 
vincenzo.lambertini@unito.it
Segnalato da: 
Vincenzo Lambertini
Email: 
vincenzo.lambertini@unito.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
14/03/2025
Città dell'evento: 
The Interpreters' Newsletter
Tipo di evento: 
Appels à contribution
Categoria principale: 
Parole chiave: 
interprétation de conférence; interprétation de dialogue; interactions; intelligence artificielle; didactique de l'interprétation; éthique de l'interprétation.

Appel à contributions Revue Ponti/Ponts n. 25, 2025

Riassunto dell'annuncio: 
Appel à contributions Revue Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones n. 25, 2025
Dirigée par Marco Modenesi, la revue Ponti/Ponts est une publication annuelle multidisciplinaire qui se veut un haut lieu de rendez-vous des cultures francophones d’Europe, d’Afrique, des Amériques et de l’Océanie. Chaque numéro est révisé par les pairs et est disponible en libre accès sur son site internet. Ponti/Ponts s’avère un espace de diffusion pour les travaux réalisés par les chercheur.es qui s’intéressent à la francophonie extra-hexagonale. De même, la revue se propose d’offrir une vitrine des parutions récentes dédiées à ce domaine de recherche, à travers des notes de lecture portant sur les publications à visée linguistique, littéraire et culturelle (art, cinéma, BD, chansons) concernant les différentes francophonies. Ponti/Ponts a pour but de mettre en lumière la richesse de la multiplicité des regards que les spécialistes de toutes les disciplines émanant des différents horizons des sciences humaines peuvent jeter sur les problématiques et les questionnements relatifs aux espaces francophones, en perspective synchronique ou diachronique. Du n. 1 de 2001 au n. 21 de 2021 les différentes livraisons ont proposé un dossier thématique et des études libres ; à partir du n. 22 de 2022 Ponti/Ponts se caractérise par des études à caractère littéraire, culturel ou linguistique dégagées de contraintes thématiques. La proposition d’interviews et d’inédits littéraires (poèmes, poèmes en prose, nouvelles) est également possible et encouragée. Les propositions de contribution pour le n. 25, 2025 devront être rédigées en français selon les modalités décrites ci-dessous et envoyées à la rédaction (redazione.ponts@unimi.it) jusqu’au 16 mars 2024. * * * * * Soumission d’une proposition d’article La revue reçoit des articles rédigés en français, d’auteurs invités et d’auteurs qui, de leur propre initiative, soumettent des travaux pour évaluation. Les articles proposés doivent être inédits et ne doivent pas être sous évaluation par une autre revue. Les propositions de contribution, en français, comprendront un titre, une bibliographie et un descriptif d’environ 400 mots qui précisera le cadre théorique, les objectifs et méthodes, le corpus utilisé. Elles doivent être soumises en version anonyme. L’auteur enverra à part ses coordonnées (nom, prénom, institution d’appartenance) et fournira un bref CV d’une page au maximum. Modalités d’évaluation Les articles (50.000 signes au maximum, tout espace compris), qui sont jugés potentiellement publiables par le Comité scientifique de la revue, sont acheminés, en version anonyme, à des rapporteur.es pour une évaluation des qualités et des lacunes éventuelles du travail. Le Comité scientifique prend ensuite connaissance des évaluations et décide de publier ou de ne pas publier l’article. Un avis synthétique et motivé peut être transmis aux auteur.es des articles acceptés, qui mettent en œuvre les recommandations du comité dans le délai accordé. Le contenu des textes publiés et l’exactitude de leurs références bibliographiques sont la responsabilité exclusive des auteurs. Calendrier Jusqu’au 16 mars 2025 : envoi des propositions à redazione.ponts@unimi.it 16 mars-31 mars 2025 : évaluation des propositions reçues 31 mai-2025 : date limite pour la remise des articles retenus 31 mai 2025 : évaluation anonyme par les pairs des articles reçus 15 octobre 2024 : remise de la version finale des articles retenus Décembre 2025/janvier 2026 : parution du n. 25, 2025 _____________________________ Site internet de la revue : https://riviste.unimi.it/index.php/ponts Adresse : Ponti/Ponts. Langues littératures civilisations des Pays francophones. Dipartimento di Lingue, Letterature, Culture e Mediazioni – Università degli Studi di Milano – Piazza S. Alessandro 1, 20123 Milano, Italia Directeur : marco.modenesi@unimi.it Rédaction : redazione.ponts@unimi.it
Nome del contatto: 
Francesca Paraboschi
Email del contatto: 
redazione.ponts@unimi.it
Segnalato da: 
Francesca Paraboschi
Email: 
francesca.paraboschi@unimi.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
06/02/2025
Data di fine dell'evento: 
16/03/2025
Città dell'evento: 
Milano
Tipo di evento: 
Appels à contribution
Categoria principale: 

Idéologies métalinguistiques

La discipline linguistique face à son miroir idéologique

Riassunto dell'annuncio: 
Le demi-siècle d’âge d’or de la discipline linguistique s’est construit sur un paradoxe apparent : alors qu’elle devenait le paradigme dominant influençant une grande partie du paysage des humanités et des sciences sociales, la linguistique reposait tout entière sur l’idée non-interventionniste, le refus de la prescription et le pari de pouvoir distinguer la langue de ses normes extrinsèques. Pour le dire autrement, alors que le structuralisme imposait une empreinte forte sur la pensée du 20° siècle (Dosse 1991), il le faisait en affirmant l’autonomie des structures parfois même vis-à-vis de ceux qui les parlent, et dans une moindre mesure, de ceux qui les décrivent (Sériot 2012). Or, on le sait depuis l’analyse du discours, la frontière entre cadre théorique et cadre idéologique est parfois si mince qu’il est difficile de ne pas lire dans les méthodes et les épistémologies des visions axiologiques du monde. Quelles axiologies supportent alors le refus de la prescription ?
Cette conférence se propose d’explorer les idéologies qui trament la discipline. Pour cela, trois axes sont envisagés. Axe 1. Discours linguistique, discours des linguistes, quelle altérité ? Pour se mettre en route, le discours linguistique nécessite une coupure entre ordinaire et scientifique, une suspension du régime du discours. Ce moment de distinction, cependant, peut prendre diverses formes et porter avec lui des projets intellectuels et/ou idéologiques différents. Dans certains espaces du champ des pratiques, l’intuition du linguiste chomskyen fabriquant lui-même ses exemples le rend maître à la fois des observables et du jugement de grammaticalité. Ailleurs, les approches de corpus fournissent des données dont la taille des échantillons est censée préserver l’analyse (et l’analyste) des biais de surreprésentation de certaines formes individuelles, quitte à effacer des phénomènes peu représentés ou n’apparaissant pas du fait des méthodes de collecte. Entre les deux, les approches expérimentales reposent sur une approche des fonctionnements linguistiques comme découplés de la fonction communicative de la langue. En-deçà peut-être de cette distinction, les tests de transformation du distributionnalisme visent à suspendre en quelque sorte cette opposition en lui substituant la grammaticalité. Il demeure que toute approche linguistique se confronte à cette distinction des discours. Le questionnement de cette frontière a été au cœur des travaux consacrés à la folk linguistics / linguistique populaire (Paveau 2008, Preston 2019) tout comme à l’épistémologie de la discipline (voir les travaux de la SHEL). Il s’agit en quelque sorte d’expliciter la mise à distance des locuteurs (ou du linguiste selon le point de vue) et les mécanismes de cette distanciation. La légitimité scientifique de la discipline se tient dans cette distinction, qui peut néanmoins se faire jour à partir de compréhensions diverses du rôle de la linguistique. Lorsqu’elle en vient à questionner la dimension idéologique – ou idéationnelle – du langage, la discipline peut se doter par ailleurs d’appareils conceptuels variés : imaginaires (Houdebine 2015), normes majeures et mineures (Berrendonner et al. 1983), idéologies (Kroskrity 2000), formations (Foucault 1971, Pêcheux 1975), représentations, épidiscours, folk linguistics, indexicalité et sens social (Ochs 1993, Silverstein 2003, Eckert 2019), styles, registres (Agha 2003), etc. sont autant de concepts dont le miroir « méta » sont les approches, les cadres, les méthodes et les épistémologies. Que se passe-t-il si on retourne ce miroir vers la discipline linguistique en tant qu’ensemble de discours ? Y a-t-il un imaginaire de la linguistique ? Peut-on penser la discipline en termes de normes majeures et mineures ? d’idéologies ? etc. Quelle sont les formations discursives contemporaines des sciences du langage ? Les nouvelles pratiques d’écritures scientifiques (écritures alternatives, écritures à plusieurs mains, rupture de la distinction entre auteur et enquêtés, approches documentaires, questionnement de la frontière entre terrain et corpus, etc.), en questionnant les pratiques d’écriture et les pratiques de savoir, forment-elles de nouveaux registres ? Par ailleurs, la discipline se légitime également vis-à-vis d’autres disciplines, dont certaines ont parfois mauvaise presse auprès des linguistes (telles que par exemple la littérature ou les sciences de l’information et de la communication) tandis que d’autres sont réinvesties (sémiotique, anthropologie linguistique). Il s’agit parfois même de sous-disciplines qui se concurrencent, partageant des objets mais opposant les analyses et les méthodes (approches de corpus, expérimentales, formelles ou écologiques) ou s’hybrident (sociolinguistique, analyse du discours, anthropologie linguistique). Que révèlent ces altérités et leur mise en scène, sur le projet intellectuel qu’est la linguistique ? La production du savoir se fonde sur le principe de coopération. Les conceptions du consensus et du dissensus, et les modes de gestion des conflits au sein de l’espace scientifique reposent également sur des points cardinaux idéologiques. Il s’agit d’explorer les rapports entre métadiscours de la science, nécessité de la formalisation et langage ordinaire, notamment lorsque celui-ci constitue à la fois l’observable et l’outil d’analyse. On pourra également s’interroger sur les spécificités d’une épistémologie linguistique. Ces distinctions peuvent parfois prendre la forme plus explicite de pratiques de promotion ou de défense de la discipline, et pour cela visent à défendre le pré-carré du métadiscours comme prérogative universitaire. Ce peut être pour la visibiliser auprès du grand public à travers des événements de vulgarisation (Nuit des chercheurs, etc.), des podcasts (Parler comme jamais), des chaines Youtube (Linguisticae, L comme linguistes), des blogs (Bling), ou encore à travers les différentes actions du collectif des linguistes atterré.es. Que signifie la promotion ou la défense disciplinaire par-delà l’espace académique ? Contrairement à d’autres sciences, telle que la sociologie, qui fondent la légitimité de leur discours dans la reconnaissance partagée d’une méthode, la linguistique a parfois des tentations plus universalistes en prétendant à l’ensemble des discours rationnels sur le langage. Le problème le plus direct de cette tentation est la difficulté à limiter l’empan des discours linguistes et donc à en assumer la responsabilité (Haraway 1998) et la singularité, alors même que les traditions entre arts et sciences du texte (Rastier 2001) rendent la tradition hétérogène. Ici, c’est plus largement les caractéristiques de ce qui fait science qui viennent percuter le savoir sur le langage. Axe 2. Approches historiques des idéologies métalinguistiques D’une manière plus historique, on peut aussi s’interroger sur les effets de cloisonnement, décloisonnement, recloisonnement disciplinaire que ces distinctions produisent. Au-delà de la seule légitimité, quelle vision de la langue, du social, de la science et du savoir supportent ces différentes approches et leurs associations ou leurs conflits ? De quelle manière les oppositions entre sous-domaines, en produisant un « air du temps » au sein duquel se forme notre pensée, configurent plus ou moins durablement nos recherches ? Dans un contexte de profusion conceptuelle, due à la massification de la recherche, les généalogies intellectuelles sont sans cesse remises sur le tapis, revisitées, réélaborées. Proposer une linguistique héritière de la grammaire ou de la rhétorique ou bien en rupture avec celles-ci nous place face à l’enjeu même de la linguistique, et à la singularité de notre propos en tant que discipline. Par ailleurs, après le siècle linguistique qui commence avec Saussure, la discipline devient ancillaire, à la faveur d’autres paradigmes dominants, que ce soit les sciences cognitives, la sociologie bourdieusienne, la Gestalt ou encore les réseaux neuronaux. Est-ce pour autant la fin de la linguistique ? La linguistique se meurt-elle ? À la manière de la France qui ne se remet pas de la fin de son impérialisme, la linguistique n’a-t-elle pas des difficultés à se remettre de sa nouvelle position périphérique ? On pourra s’intéresser en particulier à ce qui se passe dans le champ autour des années 1980 et 1990, avec l’éclosion de sous-domaines variés, aboutissant souvent à la constitution d’écoles. On peut citer, entre autres, le renouvellement de la pragmatique et de l’étude des productions orales (approches théoriques des interactions verbales, du parler « ordinaire » ou de la syntaxe du français parlé) et les renouveaux théoriques qui s’ensuivent. Face à une telle floraison, peut-on parler de déclin de la linguistique ? Ces décennies témoignent-elle d’un tournant pour le champ, et ce tournant a-t-il une dimension idéologique, même lorsque ces recherches se revendiquent d’une forme an-idéologique ? Sans nécessairement faire la sociologie du champ, ces moments sont intéressants en ce qu’ils ne font pas rupture (au sens de la rupture saussurienne ou chomskyenne par exemple qui produisent de l’homogénéité), mais constituent plutôt des tournants et des moments d’hétérogénéisation du champ. Par ailleurs, si l’on se penche plus spécifiquement sur les trente dernières années, la super-spécialisation appelée par les nouvelles pratiques de la recherche recentre la spécificité linguistique sur la quantité de données et la manipulation d’outils et de techniques d’ingénierie poussées. Bien sûr, les dialogues entre analyse et ingénierie de la parole ont été nombreux et ces approches se sont informées l’une l’autre pendant de nombreuses années. Mais le développement rapide du champ du deep learning a rendu les espaces d’interdisciplinarité plus pointus et donc plus rares. Or, si la méthode est le fondement épistémologique d’un champ scientifique, dans ce cas la méthode est en quelque sorte confiée à la prothèse qu’est l’outil, délégant la définition de la scientificité hors du champ, par exemple aux statisticiens. Quels sont les effets de cette délégation ? Axe 3. Linguistique et politique Enfin, que se passe-t-il quand la linguistique fait irruption dans l’espace public ? Si la linguistique se fonde sur une posture descriptive et non prescriptive, qu’en est-il aujourd’hui des rapports entre les différents champs qui ne suivent pas cette proscription de la prescription ? Quelles positions les linguistes peuvent-ils soutenir vis-à-vis des discours doxaux sur le danger permanent dans lequel se trouverait la langue française (menacée tour à tour par l’anglais, les jeunes, les étrangers, le politiquement correct, les réseaux sociaux…), discours qui ne sont évidemment pas sans rapport avec le déclinisme ? La posture d’autorité du scientifique peut-elle se distinguer d’un prescriptivisme ? Plus foncièrement, peut-on proscrire de prescrire ? Par ailleurs, quels rapports entretiennent les postures prescriptives, les postures appliquées et les postures engagées ? Les univers idéologiques de ces trois programmes sont divers, mais se rencontrent-ils et, potentiellement, s’interconnectent-ils ? Ces postures viennent interpeller la linguistique traditionnelle sur son utilité ou du moins sa pertinence sociale. Est-ce une injonction à miner la tour d’ivoire pour descendre dans le champ de bataille épilinguistique au profit d’une inscription sociale de la science ? La linguistique a-t-elle vocation à devenir la boite à outils qu’en permanence la société lui demande d’être (voir par exemple le succès médiatique de Clément Viktorovitch) ? Les théories de la langue et du discours peuvent-elles assumer leur inutilité sociale ? Peuvent-elles quitter la tour d’ivoire sans pour autant céder devant les injonctions à l’impact social, voire à ce qui se nomme aujourd’hui un transfert des connaissances et d'innovations vers la société ? Depuis quelle(s) posture(s) idéologique(s) ? Qu’en est-il des nouvelles formes et modalités d’écritures scientifiques, des écritures alternatives, qui inaugure une autre manière de travailler non pas sur mais avec les gens, dans une vision de co-construction de la recherche. Quelles pratiques langagières et quelle réflexivité sur ces pratiques les linguistes peuvent formuler ? Pour le reformuler dans les termes de Castoriadis, les imaginaires linguistiques sont-ils des lieux de transformation sociale ? Et si c’est le cas, qu’en est-il des imaginaires linguistiques des linguistes en termes de transformation sociale ? Comme en témoigne la polémique autour de l’écriture inclusive, les idéologies linguistiques véhiculent des enjeux sociaux et politiques massifs. Et malgré les fréquentes déclarations de non-intervention et d’usage-roi, les linguistes résistent difficilement à se positionner sur ces questions socio-politiques. La diversité de leur position témoigne de la forte dimension idéologique de ces prises de parole, qui sont pourtant souvent faites au nom de la scientificité et d’une prétendue neutralité axiologique. Ces affrontements permettent d’éclairer directement la dimension idéologique des affrontements théoriques au sein du champ. Ils soulèvent aussi des questions sur la linguistique comme parole publique. L’un de lieux majeurs de la linguistique appliquée étant l’enseignement, qu’en est-il des idéologies linguistiques de ces autres spécialistes de la langue que sont les enseignants de langue ? Comment leurs positionnements permettent-ils d’enseigner les idéologies linguistiques (en contexte francophone comme non-francophone) ? Par ailleurs, quels sont les ancrages idéologiques des nouvelles propositions d’enseigner la linguistique dès l’école primaire (Sheehan et al. 2024) ? Se pose également la question du poids des idéologies linguistique sur la gestion concrète du plurilinguisme, par les différents acteurs qui y sont impliqués (Agresti 2021). Au-delà de l’enseignement, les idéologies linguistiques des spécialistes de la langue non-linguistes (correcteur, éditeur, etc.) ainsi que des professionnels de la parole publique (journaliste, rédacteurs administratifs, métiers du droit, etc.) seraient également intéressantes à investiguer. Les enjeux institutionnels autour de la langue sont massifs, tout comme les interventions régulières de l’État en la matière, qu’il s’agisse des textes ministériels encadrant les programmes scolaires, d’organismes tels que la DGLFLF, ou du soft power de la francophonie. Qui sont les auteurs et les acteurs de ces interventions et quels rapports entretiennent-ils avec les linguistes ? Les diverses commissions terminologiques dont se dote la France peuvent-elles être considérées comme des espaces de lobbying d’idéologies linguistiques, à la manière des groupes d’intérêt qui promeuvent ou défendent certaines causes ? D’où viennent les idéologies linguistiques de l’État ? Peut-on en retracer la généalogie ? Que dessinent les politiques linguistiques contemporaines, qui simultanément prêtent l’oreille aux linguistes (comme cela a été le cas pour la glottophobie (Blanchet 2016), ou bien la DGLFLF) et les ignorent (enseignement du français, Académie française, diplomatie culturelle de la francophonie, etc.) ? En France, l’utilisation appuyée de la langue dans la construction nationale a rendu la question langagière d’autant plus saillante dans l’entreprise nationaliste, et certains linguistes se sont volontiers prêtés à l’exercice, à l’instar de Damourette et Pichon. Y a-t-il encore aujourd’hui des approches nationalistes de la science linguistique ? Les linguistes font-ils parfois preuve de glottophobie ? Comment agissent les différentes idéologies linguistiques en fonction des variétés de français sur lesquelles on travaille ? Sous quelle forme se rencontrent-elles ? Enfin, on pourra s’interroger sur les pratiques de muséification de la langue et de la linguistique, du musée associatif Mundolingo (Paris) à la récente Cité internationale de la langue française, inaugurée par Macron en octobre 2023, en passant par les pratiques de patrimonialisation des instruments d’analyse que peuvent mener certains laboratoires de linguistique. Quelle vision du savoir sur la langue et quels enjeux ces pratiques portent-elles ? Alors qu’elles sont des véhicules idéologiques de ce qu’est la linguistique, elles en incarnent une version qui doit être tout à la fois explicative et ancrée socialement. À ce titre, elle constitue peut-être une nouvelle version du paradoxe fondateur de la linguistique : performer un ethos de la description scientifique, qui a vocation à agir socialement. — Références Agha, Asif. (2003). The social life of a cultural value. Language and communication, 23, 231–273. Agresti, Giovanni (2021). « Former aux politiques linguistiques et éducatives. Considérations générales, pratiques de terrain », Synergies France, 14-15 : 151-166. Berrendonner, Alain, Michel Le Guern, et Gilbert Puech. 1983. Principes de grammaire polylectale. Lyon : Presses Universitaires de Lyon. Blanchet, Philippe. 2016. Discriminations : combattre la glottophobie. Paris : Textuel. Dosse, François. 1991. Histoire du structuralisme. Paris : La Découverte. Eckert, Penelope. 2019. “The limits of meaning: Social indexicality, variation, and the cline of interiority”. Language 95(4) : 751-776. Foucault, Michel. 1971. L’ordre du discours. Paris : Gallimard. Haraway, Donna, (1988), « Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective ». Feminist Studies, 14(3): 575-599. Houdebine, Anne-Marie. 2015. “De l’imaginaire linguistique à l’imaginaire culturel” La linguistique 51(1) : 3-40. Kroskrity, Paul V. (ed.). 2000. Regimes of Language: Ideologies, Polities, and Identities. Santa Fe, NM : School of American Research. Ochs, Elinor. 1993. « Indexing Gender ». In Sex and Gender Hierarchies, Barbara D. Miller, 335‑58. Cambridge: Cambridge University Press. Paveau, Marie-Anne. 2008. “Les non-linguistes font-ils de la linguistique ?” Pratiques 139-140 : en ligne Pêcheux M., 1975, « Les Vérités de La Palice », In Maldidier D., éd., L’Inquiétude du discours. Textes de Michel Pêcheux, Éd. des Cendres : 175-244. Preston, Dennis R. 2019. “What is Folk Linguistics?” Målbryting : n. pag. Rastier, François. 2001. Arts et sciences du texte. Paris : PUF. Sériot, Patrick. 2012. Structure et totalité : Les origines intellectuelles du structuralisme en Europe centrale et orientale. Limoges : Lambert-Lucas. Silverstein, Michael. 2003. “Indexical order and the dialectics of sociolinguistic life”. Language and Communication 23 : 193–229 Sheehan, Michelle, Havinga Anna D., Kasstan, Jonathan R., Stollhans Sascha, Corr, Alice & Gillman Peter. 2024. “Teacher perspectives on the introduction of linguistics in the languages classroom: Evidence from a co-creation project on French, German and Spanish”. British Educational Research Journal: online. — Format de la conférence La conférence accueillera des communications sur un format classique (20 minutes de présentation et un temps de discussion collective) et se clôturera sur un moment de parole libre pour accueillir les propositions spontanées qui pourraient éclore des discussions. Une publication est envisagée, dont la forme sera décidée à l’issue du colloque. Comité d’organisation Ruggero Druetta (Università degli Studi di Torino) : ruggero.druetta@unito.it Julie Abbou (Università degli Studi di Torino) : julie.abbou@unito.it Comité scientifique Guy ACHARD-BAYLE (Université de Lorraine) Giovanni AGRESTI (Université Bordeaux Montaigne ; Università degli Studi di Napoli) Christophe BENZITOUN (Université de Lorraine) Josiane BOUTET (Université de Paris-Sorbonne) Cécile CANUT (Université Paris Cité) Gilles CORMINBOEUF (Université de Fribourg) Patrick CHARAUDEAU (Université Sorbonne Paris Nord) James COSTA (Université Sorbonne Nouvelle) José DEULOFEU (Aix-Marseille Université) Alexandre DUCHENE (Université de Fribourg) Oreste FLOQUET (Sapienza Università di Roma) Luca GRECO (Université de Lorraine) Patricia KOTTELAT (Università degli Studi di Torino) Vincenzo LAMBERTINI (Università degli Studi di Torino) Chloé LAPLANTINE (CNRS) Noémie MARIGNIER (Université Sorbonne Nouvelle) Maria Margherita MATTIODA (Università degli Studi di Torino) Benoit MONGINOT (Università degli Studi di Torino) Silvia NUGARA (Università degli Studi di Torino) Alain RABATEL (Université Claude Bernard Lyon 1) Rachele RAUS (Università degli Studi di Bologna) Laurence ROSIER (Université Libre de Bruxelles) Nathalie Rossi GENSANE (Université Lumière Lyon 2) Marie VENIARD (Université Paris Cité).
Nome del contatto: 
Ruggero Druetta
Email del contatto: 
ruggero.druetta@unito.it
Indirizzo postale: 
Complesso Aldo Moro, via Sant'Ottavio angolo via Verdi, 10124 Torino
Segnalato da: 
Claire-Emmanuelle Nardone
Email: 
claireemmanuelle.nardone@unito.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
30/01/2025
Data di fine dell'evento: 
31/01/2025
Città dell'evento: 
Torino
Tipo di evento: 
Colloques
Categoria principale: 
Parole chiave: 
linguistique; idéologie

Atelier doctoral sur la littérature algérienne d'expression française

Riassunto dell'annuncio: 
Atelier doctoral des Professeurs Lila Medjahed et Farid Benramdane (univ. M’Hamed Bougara de Boumerdès, Algérie), lundi 16 décembre à l’Université d’Udine, Dipartimento di Lingue e Letterature, Comunicazione, Formazione e Società (DILL). Organisation et responsabilité scientifique : Francesca Todesco, Littérature Française et Francophone (univ. d’Udine).
Dans le cadre d'une série de journées d'études, de rencontres et de collaborations avec des spécialistes et collègues des Universités du Maghreb et du Moyen-Orient, nous annonçons l'atelier doctoral des Professeurs Lila Medjahed et Farid Benramdane (univ. M’Hamed Bougara de Boumerdès, Algérie) à l’Université d’Udine. Conférence : De quelques éléments méthodologiques d'analyse des textes : approches contextuelles, linguistiques et littéraires. Cas des œuvres littéraires algériennes. Présentation du laboratoire TECLANG : axes de recherche pour des échanges académiques Lila Medjahed enseigne la Littérature comparée et francophone à l’Université H’Hamed Bougara de Boumerdès (Algérie). Membre fondatrice de la Société algérienne savante d’onomastique (SASO), elle est l’auteure de nombreux essais sur l’onomastique dans la littérature algérienne contemporaine, selon des approches plurilingue et pluriculturelle. Elle est membre associée de L’Observatoire des écritures contemporaines françaises et francophones (Université Paris-Nanterre) et porteuse du projet sur les ‘risibles francophones’, AEEF (Association européenne des études francophones). Farid Benramdane enseigne les Sciences du langage à l’Université H’Hamed Bougara de Boumerdès (Algérie). Président du Conseil scientifique de la Faculté, il est aussi Président de la SAS0 (Société algérienne savante d’onomastique) et Directeur de recherche au CRASC (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle). Il a publié plusieurs études sur l’onomastique algérienne. Organisation et responsabilité scientifique : Francesca Todesco, Littérature Française et Francophone (univ. d’Udine).
Nome del contatto: 
Francesca Todesco
Email del contatto: 
francesca.todesco@uniud.it
Indirizzo postale: 
via Petracco, 8, Udine
Segnalato da: 
Francesca Todesco
Email: 
francesca.todesco@uniud.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
16/12/2024
Data di fine dell'evento: 
16/12/2024
Città dell'evento: 
Udine
Tipo di evento: 
Séminaires et conférences
Categoria principale: 
Parole chiave: 
Letteratura francofona algerina, tradizione e modernità, analisi testuale e onomastica

Fra tecnologia e etica: quali limiti all'intelligenza artificiale? con Daniel Andler

Dialogo con Maurizio Ferraris, seguito da una discussione con Alberto Oddenino e Antonio Romano

Riassunto dell'annuncio: 
Conferenza per il grande pubblico nell’ambito del progetto di Public Engagement «AI debating. La promozione dell’AI nel dibattito pubblico per la valorizzazione della conoscenza» in cui sono coinvolti nove dipartimenti dell’Università di Torino.
Nato nel 1946, Daniel Andler è prima stato un matematico specialista di logica, per poi dedicarsi alla filosofia delle scienze e della conoscenza. Lavora sui fondamenti delle scienze cognitive e dell’intelligenza artificiale. È professore emerito presso Sorbonne Université. Nel 2001 ha fondato il Dipartimento di studi cognitivi dell’ENS ed è stato eletto socio dell’Académie des sciences morales et politiques nel 2016. I due suoi libri, pubblicati da Gallimard, sono La Silhouette de l’humain. Quelle place pour le naturalisme dans le monde d’aujourd’hui ? (2016) e Intelligence artificielle, intelligence humaine : la double énigme (2023). Nell’ultimo, tradotto in italiano con il titolo Il duplice enigma. Intelligenza artificiale e intelligenza umana (Einaudi, 2024), dopo aver evocato i progressi spettacolari dell’IA, evidenzia quello che differenzia essa dall’intelligenza umana, considerando anche le implicazioni per l’etica dell’IA e la sua espansione in campi quali l’educazione, la salute o la giustizia. Nel ciclo di incontri italo-francesi “I.ntelligenz.A” organizzati dall'Institut français Italia, in partenariato con l’Università di Torino. Organizzatori : Maria Margherita Mattioda e Claire-Emmanuelle Nardone. La conferenza si svolgerà in francese e in italiano. 21 novembre, 17:00 Biblioteca Bobbio, Sezione Merlini, Campus Luigi Einaudi Lungo Dora Siena 100 Torino
Nome del contatto: 
Maria Margherita Mattioda - Claire-Emmanuelle Nardone
Email del contatto: 
marita.mattioda@unito.it - claireemmanuelle.nardone@unito.it
Indirizzo postale: 
Biblioteca Bobbio, Sezione Merlini, Campus Luigi Einaudi - Lungo Dora Siena 100 - Torino
Segnalato da: 
Claire-Emmanuelle Nardone
Email: 
claireemmanuelle.nardone@unito.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
21/11/2024
Città dell'evento: 
Turin
Tipo di evento: 
Séminaires et conférences
Categoria principale: 
Parole chiave: 
IA; Intelligenza artificiale; etica; tecnologia; linguaggio; linguistica; filosofia

Dialogare con un IA. Come parlano le macchine?

Dialogo con Alexeï Grinbaum

Riassunto dell'annuncio: 
Dialogare con un IA. Come parlano le macchine? Dialogo con Alexeï Grinbaum
Lundi 11 novembre, à 17h, Alexei Grinbaum, directeur de recherche au CEA-Saclay et président du Comité opérationnel d’éthique du numérique du CEA, sera accueilli à l'Université de Turin. Ayant récemment publié l'essai Parole de Machines (2023), il dialoguera au sujet de l’Intelligence artificielle, des langues et de la traduction avec plusieurs enseignants-chercheurs de l’Unito, en particulier Antonio Romano, Guido Boella, Ilaria Cennamo, Vincenzo Lambertini et Maria Margherita Mattioda. Cet événement, à la forte empreinte interdisciplinaire, est organisé dans le cadre du projet AI Debating par le Département Lingue e Letterature straniere e Culture moderne en collaboration avec l’Institut français Italia. Il s'inscrit également dans le cycle de débats d'idées franco-italiens organisés à l'automne 2024 par l'Institut français Italia sur le thème "I.ntelligenz.A". Il comprendra en large part un moment de table-ronde, puis d’échange avec le public. L’événement se déroulera dans l’Aula Lauree, au 3ème étage du Complexe Aldo Moro.
Nome del contatto: 
Maria Margherita Mattioda
Email del contatto: 
marita.mattioda@unito.it
Segnalato da: 
Claire-Emmanuelle Nardone
Email: 
claireemmanuelle.nardone@unito.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
11/11/2024
Città dell'evento: 
Turin
Tipo di evento: 
Séminaires et conférences
Categoria principale: 
Parole chiave: 
IA, linguistique, traduction, traduction automatique, éthique

Congrès international « Enseigner la langue à travers la traduction »

Perspectives franco-italiennes et multilinguisme entre Renaissance et Ère numérique

Riassunto dell'annuncio: 
Le colloque vise à créer un espace d’échange multidisciplinaire, invitant les chercheurs à enrichir la discussion sur l’enseignement des langues à travers la traduction. Il promet d’apporter des éclairages nouveaux sur les pratiques d’enseignement, les technologies éducatives, et les approches culturelles et linguistiques, de la Renaissance à l’ère numérique.
ENSEIGNER LA LANGUE À TRAVERS LA TRADUCTION Perspectives franco-italiennes et multilinguisme entre Renaissance et Ère numérique MODE HYBRIDE 21-22 novembre 2024 Ferrare, Château d’Este Salle “Imbarcadero 2” Responsables scientifiques Daniele Speziari (Università di Ferrara, PI PRIN) Riccardo Raimondo (Università di Catania, Co-PI PRIN) Zuzana Toth (Universität Basel / Università di Modena) Anna Raimo (Università di Bologna) Comité d’organisation Vera Gajiu, Luca Elfo Jaccond, Francesco Laurenti, Anna Raimo, Riccardo Raimondo, Daniele Speziari, Zuzana Toth
Nome del contatto: 
Riccardo Raimondo
Email del contatto: 
riccardo.raimondo@unict.it
Segnalato da: 
Riccardo Raimondo
Email: 
riccardo.raimondo@unict.it
daniele.speziari@unife.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
21/11/2024
21/11/2024
Data di fine dell'evento: 
22/11/2024
Città dell'evento: 
Ferrare
Tipo di evento: 
Colloques
Categoria principale: 
Parole chiave: 
traductologie, didactique des langues
Sito web di riferimento: 

ANALYSE DU DISCOURS ET MULTILINGUISME

25 ottobre 2024 (mode hybride)

Riassunto dell'annuncio: 
Cette table ronde en modalité hybride souhaite offrir aux chercheurs une occasion de dialoguer autour du potentiel de l’AD pour l’étude du multilinguisme et de ses ramifications.
ANALYSE DU DISCOURS ET MULTILINGUISME PERSPECTIVES FRANCOPHONES ET ANGLOPHONES Organisation: Anna Khalonina, Paola Labadessa, Francesco Laurenti, Eleonora Ravizza, Riccardo Raimondo. Si l’analyse des phénomènes multilangagiers dans les discours et l’analyse de discours plurilingues sont désormais considérés comme des champs d’enquête commun en AD, d’autres perspectives de recherche ouvrent des brèches vers des investigations pionnières. Semblablement, si le mariage de l’analyse du discours et de la sociolinguistique peut désormais vanter ses noces d’argent, les relations entre l’AD et d’autres disciplines qui s’intéressent au multilinguisme ne vivent que leur printemps. Cette table ronde en modalité hybride souhaite offrir aux chercheurs une occasion de dialoguer autour du potentiel de l’AD pour l’étude du multilinguisme et de ses ramifications. MODALITÉ HYBRIDE / HYBRID MODE 25-10-2024 | 09h30-17h00 | Sala Riunioni (Palazzo Pedagaggi) Università di Catania, Dipartimento di Scienze politiche e Sociali Via Vittorio Emanuele II n°49 (95131), Catania INTRODUCTION Pinella Di Gregorio (Director of the DSPS, Università di Catania) INTERVENANTS / DISCUSSANTS Rachele Raus (Università di Bologna) Mary Ellen Toffle (Università di Messina) Francesca Bisiani (Université Catholique de Lille) Répondants / Respondents: Anna Khalonina (Université Polytechnique Hauts-de-France) Paola Labadessa (Università di Messina) Francesco Laurenti (IULM Milano) Paola Clara Leotta (Università di Catania) Douglas Ponton (Università di Catania) Eleonora Ravizza (Università di Catania) Riccardo Raimondo (Università di Catania)
Nome del contatto: 
Riccardo Raimondo
Email del contatto: 
riccardo.raimondo@unict.it
Segnalato da: 
Riccardo Raimondo
Email: 
riccardo.raimondo@unict.it
Data di inizio o data limite dell'evento: 
25/10/2024
Città dell'evento: 
Catania / modalité hybride
Tipo di evento: 
Colloques
Categoria principale: 
Parole chiave: 
analyse du discours, sémiologie du discours, multilinguisme
Sito web di riferimento: 

Pages

Subscribe to RSS - Sociolinguistica