Vous êtes ici

Politique, droit, économie

La Libye en transition

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Ce Colloque international aura lieu les 23 et 24 juin à l’École française de Rome (Piazza Navona, Rome). Il est Organisé par l’Idemec (UMR 7307 – Université d’Aix-Marseille/CNRS), l’Università degli studi di Pavia et l’École française de Rome. En partenariat avec l’Associazione per gli Studi africani in Italia (ASAI), l’Università degli studi di Perugia, l’Institut français d’Italie et l’Institut français de Libye.
Élites, société civile et segmentarités dans la reconstruction étatique   Mardi 23 juin 9h – 9h 30 : ouverture du colloque 9h 30 – 10h 50 : session 1, Transition et reconstruction étatique Présidente de séance, Anna Baldinetti, Université di Perugia Ali Bensaâd, Idemec, Aix-Marseille Université, Libye, enjeux sociétaux et scientifiques d’une transition. Mouldi Lahmar, Faculté de Sciences Humaines et Sociales, Université de Tunis, Peut- on penser la Libye d'aujourd'hui en terme de tribu Antonino Pellitteri, Università degli Studi di Palermo, L'idea di al-shar'iyyah come “necessario” collegamento tra élites, movimenti politici e società secondo alcuni recenti documenti del Tahaluf al-quwà al-wataniyyah. Discussion 10h 50 – 11h: Pause 11h – 12h 40 : session 2, Transition et reconstruction étatique Président de séance: François Dumasy, Ecole Française de Rome Philippe Droz-Vincent, Sciences Po. Grenoble, Reconstruction de l’Etat avortée en Libye: retour du “localisme, “économie morale” milicienne et violence. Thomas Hüsken, University of Lucerne, The End of the Postcolonial Order, the Rise of Heterarchy and the Role of Tribes in Libya Kumru Toktamis, Pratt Institute, Brooklyn, New York, Tribes and Democratization/ de-Democratization and State Formation in Libya  Abdelkader Kadura, Université de Benghazi, Où en est la constitution libyenne Discussion 12h 40 – 14h 30 : Pause déjeuner 14h 30 – 16 h : session 3, La place des minorités dans la nouvelle configuration politique Président de séance : Antonio Morone, Università degli studi di Pavia Valerie Stocker, Research Consultant, Le Caire The Tuareg seeking a place in a divided Libya Didi Badi, Centre de Recherches, Anthropologiques et Historiques, Alger, Les Touaregs et le conflit en Libye Ramadan Murhag, Jado, Libye The Dilemma of the Berber of Libya in the post Arab Spring Chiara Pagano, Università di Roma Tre,The Berbers of Jabal al-Nafusa in Libya’s Transition. Between Claims for New Rights and the Bargaining of Old Powers Discussion 16h – 16h 20 : pause 16h 20 – 18 h : session 4, Société civile et élites locales dans la reconstruction étatique Président de séance: Ali Bensaâd, Idemec, Aix-Marseille Université Wolfram Lacher, Stiftung Wissenschaft und Politik, Berlin, Ordre local et désordre national : élites locales, jeux d’alliaces et conflicts postrévolutionnaires en Libye Kawther Alfasi, Warwick University, U.K. Civil society and political agency in the aftermath of the Libyan uprising Jean Louis Romanet Perroux, Fletcher School of Law and Diplomacy at Tufts University, USA, La société civile libyenne comme acteur de changement dans la Libye poist-insurrectionnel Timothy Poirson, University of Saint Andrews, U.K., Les conseils municipaux et la montée de la gouvernance locale : vers une décentralisation pour sortir de la crise ? Discussion Mercredi 24 juin 9h 30 – 11h 10 : session 5, La guerre civile et ses fractures Président de séance: Abdelkader Kadura, Université de Benghazi Vincent Michel, Directeur de la Mission Archéologique Française pour la Libye, Le patrimoine culturel de Libye face à la guerre civile : une richesse en danger ! Virgine Collombier, EUI (Institut Universitaire Européen) Florence, Quelle stratégie pour les communautés vaincues après la chute de Qadhafi? Antonio Morone, Università degli studi di Pavia, The displaced persons of Tawergha : an history of dependency and human mobility Mourad Sellami, Laboratoire HESM Histoire des Economies et des Sociétés Méditerranéennes, Tunis, La ville fantôme de Tawergha, ou la face oubliée du conflit inter-libyen Discussion 11h 10 – 11h20 : pause 11h 20 – 12h 40 : session 6, L’économie dans la transition Président de séance: Mouldi Lahmar, Faculté de Sciences Humaines et Sociales, Université de Tunis Hajime Kamiyama, University of Tsukuba, Japan, Libya after the 2011 Revolution: An Economic and Social Perspective Hamza Meddeb, IUE, Institut Universitaire Européen, Florence. Economie politique de la conscience tribale et ancrage du mouvement islamiste Ennahda à la frontier tuniso-libyenne Jon Gresham, American Institute for Maghrib Studies, USA, Centre de Tunis, and Aymen Briki, University of Sousse, Discovering Post-Conflict Relationships between Tunisians and Libyans 12h 40 – 14h 30 : Pause déjeuner 14h 30 – 15h 50 : session 7, Transition et contexte international Président de séance : Philippe Droz-Vincent, Sciences Po. Grenoble Giampaolo Calchi Novati ISPI, Istituto per gli studi di politica internazionale Milano, La guerra di tutti contro tutti : il caso della Libia Khalifa Shakreen, Université de Tripoli, The international intervention and the UN role in the reproduction of the state fragility.. Harchaoui, Paris VIII, le rôle des puissances étrangères dans la géopolitique interne de la Libye d’aujourd’hui » ? Discussion 15h 50 – 16h : pause 16h – 17h 30 : session 8, Les enjeux régionaux de la transition Président de séance: Vincent Michel, Directeur de la Mission Archéologique Française pour la Libye Hassan Majbry, Archives Nationales de Libye, Tripoli: No man’s land: The Social and Polical impact of Zones of Influences on Post-Kadhafi Libya Cindy May, King’s College London, The Regional Implications of the Islamic State in Libya Jessica Carlisle, University of Manchester, U.K. Preventing Victimization Twice : Analyzing the International Criminal Court’s Response to Conflict Related Sexual Violence during the Libyan Revolution Discussion Institutions participantes Algérie: Centre de Recherches Anthropologiques et Historiques, Alger Allemagne: Stiftung Wissenschaft und Politik, Berlin France: Ecole Française de Rome Idemec, Aix-Marseille Université Sciences Po. Grenoble Université Paris VIII Université de Poitiers Mission Archéologique Française pour la Libye Italie : Università degli studi di Pavia Università degli studi di Perugia l’Associazione per gli Studi africani in Italia Institut Universitaire Européen Florence Università di Roma Tre Università degli Studi di Palermo Istituto per gli studi di politica internazionale, Milano Japon : University of Tsukuba Libye: Université de Benghazi Université de Tripoli Archives Nationales de Libye. Royaume uni: Warwick University University of Saint Andrews University of Manchester Suisse: University of Lucerne Tunisie : Faculté de Sciences Humaines et Sociales, Université de Tunis Laboratoire HESM Histoire des Economies et des Sociétés Méditerranéennes, Tunis USA : Pratt Institute, Brooklyn, New York Fletcher School of Law and Diplomacy atTufts University American Institute for Maghrib Studies 
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
23/06/2015
Date de fin de l'événement: 
24/06/2015
Ville de l'événement: 
Rome
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Libye, Maghreb, transition

Resilient or failed authoritarianism in the Middle East?

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Tavola rotonda all'Università Ca' Foscari di Venezia, il 22 aprile dalle ore 15.45 alle 17.30.
Intervengono i ricercatori del progetto WAFAW - When Authoritarianism Fails In The Arab World (ERC, CNRS) François Burgat (Principal Investigator)
 The Syrian Crisis and the Religious Variable   Laurent Bonnefoy (Deputy Principal Investigator) Yemen: What Happened to the Political Transition? Modera Barbara De Poli, Dipartimento di Studi sull’Asia e sull’Africa Mediterranea; coordinatrice scientifica del CEM - Centro di Studi
sul Medio Oriente Contemporaneo 22 aprile 2015 ore 15.45-17.15
 Aula Magna “Silvio Trentin”, Ca’ Dolfin
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
22/04/2015
Ville de l'événement: 
Venezia
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
authoritarianism, Middle East

Les Printemps arabes quatre ans après: Etats et sociétés civiles face aux logiques segmentaires

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Partout dans le monde arabe, les Printemps ont libéré les expressions les plus diverses de la société. Pourtant, dans certains pays, l’affirmation des identités régionales, tribales et confessionnelles l’a vite emporté sur les revendications de ce qu’il est convenu d’appeler la « société civile ». Les mots d’ordre en faveur de réformes démocratiques et de droits économiques et sociaux, ont été vite accompagnées par la résurgence de logiques segmentaires, qui ont entraîné l’affaiblissement de l’Etat. Là où l’Etat est une création européenne récente, sous le régime des mandats (Irak, Syrie, Liban) ou sous une tutelle extérieure comme celle exercée sur la Libye, cet affaiblissement de l’Etat est allé de pair avec une remise en cause tacite ou implicite de sa légitimité. Le défi que les salafistes-djihadistes manifestent face aux Etats en place n’a pas abouti partout aux mêmes résultats : si, en Irak, le groupe sunnite qui a proclamé le califat a poursuivi une logique unitaire exclusiviste sunnite (le califat comme élément fédérateur des identités régionales au nom d’un sunnisme transnational), en Libye, le triomphe d’identités individuelles longtemps réprimées et d’une pluralité d’allégeances locales, tribales et régionales en concurrence, a abouti à une fragmentation à l’infini de la société. Les succès que l’Etat islamique a remportés jusqu’à présent dans la région manifestent ce processus de délégitimation des Etats à la faveur de conflits confessionnels et/ou régionaux. Au Yémen, on trouve au moins trois formes de segmentarisation : confessionnelle, régionale et tribale. Rébellion huthiste zaydite sur les hauts plateaux du nord, implantation d’Al-Qaïda et de l’Etat islamique en lisière des déserts et en Hadramaout au sud, velléités autonomistes d’Aden. Sanaa n’est plus le lieu central du pouvoir. Le projet du colloque vise à comparer les processus de remise en cause de l’autorité ou de la légitimité de l’Etat dans cinq pays arabes touchés par ce phénomène post-Printemps arabes : Irak, Syrie, Liban, Libye, Yémen. Il s’agit d’éclairer les différents processus en cours en les rattachant à un temps plus long. L’ancrage historique permet, en effet, d’identifier les prémisses d’un phénomène dont les racines remontent souvent à la création de l’Etat, au début du XXe siècle, et après, sur le modèle de l’Etat-nation moderne européen. Le recours à l’histoire peut également expliquer le caractère souvent autoritaire des régimes qui se sont succédé dans ces Etats : ils se sont souvent affirmés contre leur société, et n’ont pas réussi à susciter une citoyenneté partagée.
Colloque international   Le 23 avril 2015 - 9h30/18h00 Université Roma Tre  Dipartimento di Studi Umanistici Sala del Consiglio Via Ostiense 236 - 00144 Rome   Le 24 avril 2015 - 9H30/18h00 Ecole Française de Rome P.zza Navona 62 - 00186 Rome
Adresse postale: 
printemps arabe, monde arabe, droit économique et social
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
23/05/2015
Date de fin de l'événement: 
24/05/2015
Ville de l'événement: 
Roma
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 

Quand tous les métiers seront verts

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L’Institut Français Italia organizza per venerdì 24 aprile 2015 un incontro dal titolo "Quand tous les métiers seront verts", quando tutte le attività produttive saranno condotte tramite comportamenti etici e basate sul dialogo tra interessi sociali e sviluppo sostenibile.
L’incontro si terrà presso l’Università Cattolica del Sacro Cuore, Aula G013 Giovanni XXIII,  Largo Gemelli 1 -  Milano  dalle ore 14.30 alle ore 17.30 ed è rivolto agli allievi degli istituti secondari di II grado della Lombardia interessati  a realizzare nel prossimo anno scolastico progetti personali di alternanza scuola-lavoro, e nell’ottica dell’educazione alla cittadinanza. La partecipazione all’incontro per gli allievi che studiano la lingua francese può costituire un’esperienza di apprendimento integrato di lingua e contenuto (CLIL), in quanto i relatori comunicheranno alternando francese e italiano sui temi  della Green Economy e dello Sviluppo sostenibile, come da anteprima di programma. Le iscrizioni, che saranno accolte sino ad esaurimento posti entro e non oltre  il 20 aprile 2015 scrivendo  a claudie.pion@institutfrancais.it Vista la rilevanza dell’iniziativa si prega di volere dare la massima diffusione all’informazione.   Programma   14.30     Introducono: Métiers verts, les mots pour le dire Maria Teresa ZANOLA, Direttore OTPL, Métiers verts ou gestes éco-citoyens  : les nouvelles compétences des métiers de demain Claudie PION, Institut français Italia/Ambasciata di Francia Lavorare con la natura. Dati e buone pratiche Maria Antonietta QUADRELLI, Responsabile Ufficio Transforming Culture. WWF Italia Nouveaux modèles  pour les entreprises du futur Laura GAILLARD GIORDANI, Docteur en Sciences de gestion. Université Bocconi Responsabilità sociale delle imprese Fondazione Sodalitas (in attesa del nome del ricercatore) Green jobs in Italia Valentina APREA, Assessore Regione Lombardia (in attesa) Ricerca di stage, CV , lettera di motivazione ( titolo temporaneo) Francesco DESANCTIS, Direttore Città dei mestieri Conclusioni Milano, 24 aprile 2015
Courriel du contact: 
claudie.pion@institutfrancais.it
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
24/04/2015
Ville de l'événement: 
Milano
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
métier, sviluppo sostenibile, interessi sociali

Rencontre avec l'écrivain Fouad LAROUI. Cultures Mondes langues

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Nell'ambito del mese della Francofonia patrocinato dall'Institut Français di Firenze, il Dipartimento di Filologia, Letteratura e Linguistica dell'Università di Pisa riceve lo scrittore marocchino Fouad Laroui, narratore, poeta, critico letterario e economista, che vive ad Amsterdam.
Fouad Laroui, scrittore marocchino Premio Goncourt de la nouvelle (2013), Grand Prix Jean-Giono e Grande Médaille de la francophonie de l'Académie française (2014), sarà in Toscana - nell’ambito della Settimana della Francofonia. - per una serie di incontri tra letteratura e attualità in occasione dell’uscita italiana per DelVecchioEditore del suo libro “Un anno tra i francesi” Dopo L’esteta radicale (2011), Del Vecchio Editore pubblica Un anno dai francesi (2010) un altro capolavoro di Fouad Laroui. La prossima uscita dell’edizione italiana del libro - nelle librerie dal 29 aprile 2015 - sarà l’occasione di una serie di incontri dell’autore con il pubblico e gli studenti, centrati sia sulla letteratura che sull’attualità sociopolitica, di cui Laroui è un esperto conoscitore e commentatore. Nato A Oujda da una famiglia originaria di El Jadida, Fouad Laroui vive ad Amsterdam. Dopo gli studi secondari al Lycée Lyautey di Casablanca, è ammesso alla École nationale des ponts et chaussées, la scuola urbanistica nazionale francese, dove si laurea in ingegneria. Dopo un’esperienza lavorativa in una fabbrica di fosfati a Khouribga, in Marocco, si trasferisce nel Regno Unito, per vivere alcuni anni a Cambridge e a York. Ottiene un dottorato in scienze economiche e si stabilisce ad Amsterdam, dove inizia a insegnare econometria all’università, e, in seguito, scienze ambientali. Parallelamente si dedica alla scrittura, dando alle stampe circa un libro all’anno tra romanzi, raccolte di racconti, poesie e testi di riflessione sulla situazione linguistica marocchina. Ha pubblicato in Francia (dall’editore Julliard), tra altri Les Dents du topographe, De quel amour blessé, Méfiez-vous des parachutistes, Tu n'as rien compris à Hassan II, Le Jour ou Malika ne s'est pas mariée, Une année chez les Français (sur la liste du prix Goncourt 2010). Il suo saggio De l'islamisme, une réfutation personnelle du totalitarisme religieux è stato pubblicato da Robert Laffont. È anche cronista letterario del settimanale «Jeune Afrique», della rivista «Économia» e della radio marocchina Médi 1.   Lunedì 23 marzo 2015, ore 16.00 CULTURE, MONDI, LINGUE Incontro con Fouad Laroui Intervengono: Isabelle Mallez (direttrice dell’IFF), Maurizio Vernassa (Dipartimento di Scienze Politiche) Hélène de Jacquelot (Dipartimento FILELI) In collaborazione con l’Institut français Firenze e l’Università di Pisa Filologia, Letteratura e Linguistica Dove: Aula magna Palazzo Boilleau - Via S. Maria, 85 – Pisa Martedì 24 marzo ore 11.00 L'ESTETA RADICALE (DEL VECCHIO, 2013) Incontro con Fouad Laroui Nell’ambito del corso di Storia del Medio Oriente di Alberto Tonini In collaborazione con l’Institut français Firenze Dove: Università di Firenze, dipartimento di Scienze Politiche e Sociali - Via delle Pandette, 21. Martedì 24 marzo ore 18.00 L'ESTETA RADICALE (DEL VECCHIO, 2013) UN ANNO DAI FRANCESI (DEL VECCHIO, 2015) Incontro con Fouad Laroui Introduce Raffaele Palumbo, Controradio/Popolare Network. Dove: Institut français Firenze - Palazzo Lenzi - Piazza Ognissanti, 2 – Firenze Per questo incontro è necessario confermare la presenza: T 055 2718820 - firenze@institutfrancais.it Giovedì 26 Marzo ore 21.00 ISLAM E CONTEMPORANEITÀ-VOCI A CONFRONTO. Dibattito aperto Intervengono: Fouad Laroui (scrittore), Izzeddin Elzir (presidente Unione Comunità Islamiche d’Italia) Franco Cardini (storico e saggista). Coordina la serata il giornalista Giorgio Bernardini Cosa è accaduto lo scorso 7 gennaio a Parigi? C osa sta succedendo nelle nostre case e nelle nostre strade? Davvero quello a cui stiamo assistendo è uno scontro tra culture? Davvero il conflitto ha a che fare con il credo religioso o è una lotta tra centri di potere? In collaborazione con Institut français Firenze e Camera di Commercio Prato Dove: Auditorium Camera di Commercio - Via del Romito 71 – Prato Info: Servizio Immigrazione e Cittadinanza - Tel: 05741835427 - Mail: immigrazione@comune Maggiori informazioni T 055 2718820 - firenze@institutfrancais.it http://7nj.mj.am/link/7nj/h0k4nns/4/pWtpCRpUfisw0K14R5-IVg/aHR0cDovL2luc3RpdHV0ZnJhbmNhaXMtZmlyZW56ZS5jb20v
Courriel du contact: 
firenze@institutfrancais.it
Suggéré par: 
Hélène De Jacquelot
Courriel: 
helene.dejacquelot@unipi.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
23/03/2015
Date de fin de l'événement: 
26/03/2015
Ville de l'événement: 
Pisa, Firenze, Prato
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Laroui, Islam, francophonie
Site web de référence: 

Conferimento della laurea honoris causa al Professor Jean Tirole

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Inaugurazione dell’anno accademico 2014/2015: Conferimento della laurea honoris causa al Professor Jean Tirole, Premio Nobel per l'Economia 2014, giovedì 19 marzo 2015 ore 10.30, Aula Magna Mario Arcelli - Viale Pola, 12 - Roma.
PROGRAMMA   ore 9.30 Registrazione partecipanti    ore 10.30 Intervento del Rappresentante degli studenti Jacopo Macrì    ore 10.40 Relazione del Direttore Generale Giovanni Lo Storto   ore 11.00 Relazione del Rettore Massimo Egidi   ore 11.30 Laudatio Pier Carlo Padoan Ministro dell'Economia e delle Finanze   ore 12.00 Lectio Magistralis Jean Tirole   ore 12.30 Conclusioni della Presidente Emma Marcegaglia   Registrazione all'evento
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
19/03/2015
Ville de l'événement: 
Roma
Type d'événement: 
Informations diverses
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
Jean Tirole, laurea honoris

La Libye en transition. Elites, société civile et segmentarités dans la reconstruction étatique.

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Appel à communication pour un colloque international qui se déroulera à Rome les 23 et 24 juin 2015.
La Libye est aujourd’hui un symbole de la complexité des bouleversements qui travaillent et redessinent la rive Sud‐méditerranéenne depuis les printemps arabes. Cette complexité ajoute à l’opacité entourant un pays qui demeure le moins connu de cette rive. Elle accroit également le potentiel déstabilisateur de ce pays qui reste une source principale de tensions géopolitiques en Méditerranée. Dans ce processus de bouleversements, la Libye se singularise à la fois par une très forte instabilité et surtout par un rare enchevêtrement de fractures multiples qui se croisent et s’alimentent. Mais au‐delà, les incertitudes et les trajectoires bousculées de la transition en Libye expriment, en les exacerbant, les difficultés et les écueils du processus de mutations sociétales et politiques qui touchent l’ensemble des sociétés sud‐méditerranéennes. Aussi, le colloque se propose de questionner le processus de transition en Libye en lien avec les grandes interrogations que soulève ce processus à l’échelle de tout le monde arabe. L’instabilité structurelle qui mine la Libye et désintègre des structures étatiques déjà fragiles, est la conséquence de l’impasse des luttes de pouvoir et de reclassement. Ces luttes qui peinent à être tranchées opposent d’une part les nouvelles élites issues de la révolution et d’autre part les élites issues des notabilités déjà établies, reconverties ou non à la révolution. Ces luttes qui ont abouti en Libye à une véritable dualité institutionnelle et à un déchirement du pays dans la violence, posent une question centrale des transitions dans cette région du monde, celle du contenu et des modalités du nécessaire renouvellement des élites comme aboutissement et consolidation des changements politiques. La gestion de cette question est en soi toujours porteuse de tensions et d’instabilité au‐delà de la spécificité Libyenne. Elle pose la difficile négociation entre une nécessaire traduction du changement politique par un renouvellement des élites et un remodelage institutionnel d’un côté et, de l’autre, l’écueil de la marginalisation des anciennes élites, de la déstabilisation de l’Etat de l’éclatement de la cohésion sociale. Une dimension importante des graves crises politiques dans le monde arabe, et notamment de l’irruption de l’usage de la violence armée par des groupes non‐étatiques, peut être appréhendée par l’éclairage le de ces luttes de reclassement dans le champ politique et social. L’instabilité chronique a également ouvert un large interstice à l’implantation de groupes djihadistes. Si celle‐ci fait également écho aux succès militaires de ces derniers dans d’autres pays de la région, en Libye elle a été également favorisée par les rapports ambigus entretenus avec les islamistes. Dans un contexte moins contraignant pour eux qu’en Tunisie ou en Egypte, les islamistes libyens restent marqués par leur perméabilité aux courants djihadistes avec lesquels ils ont tissé des alliances, ouvrant ainsi un espace politique à ces derniers dont l’ancrage civil est pourtant faible. Ce positionnement, qui représente un des plus grands obstacles à la stabilité, interroge également les résistances de courants islamistes à opérer une mutation vers une pratique politique civile et démocratique. Au‐delà du cas libyen, il pose la complexité du cheminement et la difficulté, variables selon le pays, du courant islamiste à faire son aggiornamento et à se différencier explicitement des conceptions totalitaires et violentes. La complexité du champ politique libyen est encore plus exacerbée par la prédominance des acteurs locaux, la fragmentation en « localismes » et la difficulté de les nationaliser qui est la source première de l’instabilité structurelle. Des « localismes » qui se conjuguent également avec la résurgence ou la reconstruction d’identités segmentaires notamment tribales, des revendications identitaires ethniques et des tendances centrifuges régionales, accentuant la logique de fragmentation. On y retrouve une question posée partout, avec plus ou moins de vigueur, par les printemps arabes qui ont eu pour vertu la libération d’une grande diversité d’expressions et de forces locales bridées, sans pour autant que celles‐ci aient pu être canalisées ou inscrites dans un devenir national et démocratique, et devenant parfois même menaçantes pour celui‐ci et notamment pour l’Etat. Affaiblissant l’autorité de ce dernier, elles l’interrogent sur sa nature et les ambiguïtés qui ont présidé à sa construction et la réalité de ses enracinements. Les difficultés de la transition et le désordre institutionnel en Libye, tout en relevant d’abord des acteurs libyens, s’alimentent également des enjeux de puissance internationaux qui les exacerbent et que la rente pétrolière aiguise. Le soulèvement libyen a été perturbé à son début même par l’intervention militaire occidentale. Aujourd’hui, les luttes de pouvoir qui déchirent le pays sont attisées par des puissances régionales soutenant financièrement et militairement les différentes factions. Ces ingérences s’inscrivent dans une tentative, plus globale à l’échelle du monde arabe, de ces mêmes puissances pour capter le cours des printemps arabes afin d’asseoir leur influence dans la région. Enjeu vital pour son économie domestique rentière, la question migratoire est également pour la Libye un enjeu international central, qui pèse dans ses rapports avec l’Europe – et particulièrement l’Italie et Malte concernés par le transit de l’immigration irrégulière depuis la Libye. En tant que marché de travail régional le plus important, elle pèse également dans le rapport avec ses pays voisins arabes et sahéliens et dans la stabilité de ces derniers. La guerre qui n’a pas tari les flux a, par contre, favorisé un processus croissant d’informalisation, de criminalisation et d’exploitation de la migration. Le colloque s’adresse à l’ensemble des sciences sociales et privilégie les communications basées sur des études de terrain couvrant les évolutions récentes et portant particulièrement, mais non exclusivement, sur les thèmes suivants : renouvellement des élites réformes et reconfigurations institutionnelles élites locales et rapports au pouvoir central minorités ethno‐culturelles et identités régionales segmentarités et identités tribales acteurs et dynamiques internationales immigration en et par la Libye et émigration et diasporas libyennes   Les propositions de communication devront être adressées avant le 7 avril à : Ali Bensaad bensaadali@wanadoo.fr et Antonio Morone antmorone@hotmail.com Les communications feront l’objet d’une publication dans un ouvrage collectif.   Comité Scientifique Ali Bensaad (Université d'Aix‐Marseille, Idemec – AMU/CNRS), Anna Baldinetti (Universitè de Perugia), et Antonio M. Morone (Université de Pavia), François Dumasy (Ecole Française de Rome), Olivier Roy (European University Institute)
Nom du contact: 
Antonio Morone
Courriel du contact: 
antmorone@hotmail.com
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
07/04/2015
Ville de l'événement: 
Rome
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Libye, elites, société civile, reconstruction étatique.

Malelingue 2 - Mauvaises langues, male lingue, bad language/tongues, slechte taal/kwaadspreken, böse Sprachen

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Suite au colloque Malelingue 1 à Macerata (actes publiés dans Heteroglossia n°13), département SPOCRI et doctorat PEFLIC (dir. D. Lévy), la collaboration internationale sur ce thème se poursuit à l'Université de Rennes 2 avec le Laboratoire PREFics – EA 4246 (T. Bulot, G. Ledegen) et Aline Gohard (Domaine plurilinguisme et didactique des langues étrangères Université de Fribourg /Suisse).
Le colloque s'attache à  la perception des Mauvaises langues, par le sujet même ou par les autres, dans les discours courants et dans les discours officiels, comme inadéquates ou nocives pour la communication ou l’échange (Tabouret-Keller 2011). C’est dans cette mesure que les travaux, sur des terrains et situations langagières divers, initiés au PREFics - EA 4246 à propos les discriminations langagières (Meyer, 2012) et les différentes formes de linguicismes (Bulot, 2013) prennent leur place dans la présente session, travaux qui ont pour vocation de complexifier encore la construction-même de l’objet male lingue. Continuant la réflexion entamée lors du colloque Malelingue 1, seront étudiés les discours décrits et prescrits, effectués généralement pour classifier (catégoriser) mais aussi pour dénigrer ou exclure, qu’ils tiennent leurs représentations sur le théâtre de l’histoire des pays et des peuples, dans les « salons », à « l’école » ou sur la scène intime ou réflexive des auto-représentations. La thématique des migrations et mobilités linguistiques introduit centralement l’analyse glottopolitique du plurilinguisme, le dynamisme identitaire dans les situations de migrance interculturelle, voire les effets de la diasporisation sociolinguistique sur les valeurs auto- ou hétéro-attribuées aux langues. Ainsi seront envisagés une grande diversité de situations d’énonciation et de contextes sociohistoriques : polémique classique, insulte contemporaine, rumeur émergente, discours politiques stigmatisants, discours institutionnels classifiants,… les Mauvaises langues sont de tout temps objet tout à la fois de fascination et de répulsion. ----------------------------- Le colloque est ouvert aux étudiants de Licence, de Master, aux doctorants et post-doctorants, ainsi qu’aux enseignants-chercheurs et chercheurs spécialistes des différents champs scientifiques réunis ici au sein des Sciences Humaines et Sociales : sociolinguistique, sociodidactique, anthropologie, ... Il constituera un des moments forts de la formation et de la recherche du Laboratoire PREFics – EA 4246 et des universités partenaires de l’évènement. ------------------------ Les réflexions seront organisées en sessions qui porteront sur : Axe 1. Glottopolitique, plurilinguisme et migrances Ce premier axe, portant sur les Mauvaises langues dans le cadre d’analyses glottopolitiques du plurilinguisme et de la migrance, pourra réunir des contributions ayant trait aux discours officiels (discours linguistiques, statuts des langues), aux politiques linguistiques scolaires et universitaires, ou encore à la problématique du plurilinguisme prôné face à langue académique imposée, l'anglais. Axe 2. Discours et émergence de langues et institutions Ce deuxième axe se concentrera sur l’évaluation de l’éducation, de l’institution, mais fera aussi une place à l’analyse de discours dans l’analyse de l’émergence linguistique et pragmatique dans la construction des Mauvaises langues (entre autres, au sens ‘commérage’, « gossiping » (Morin 1969)). Il s’agit de s’interroger sur la dévalorisation du statut d’une langue et de ses locuteurs (ainsi que de ceux qui l’apprennent ou l’enseignent) au sein de l’institution. Axe 3. Interaction et difficultés à dire / à se dire Le troisième axe regroupera les aspects identitaires dans les auto-représentations, les discours ordinaires, les stéréotypes, axés sur la parole en difficultés, à dire et à se dire, à raconter et à se raconter (aspects psycholinguistiques, cognitifs, physiques, socio-psychologiques, sociaux, interculturels, etc.). Programme Le 04 juin 2015 09h00 Accueil Introduction : Malelingue : un projet européen ? - Président(e) de séance (Thierry Bulot – Rennes 2) 09h30 Intervention d’un élu de Rennes Métropole 09h45-10h15 : Le projet ANR Open Research Area, spécificités et modalités (Marie Grosset) 10h15-11h00 : Table Ronde : Mutualisation des méthodologies et des conceptualisations, quels enjeux européens (institutionnels, scientifiques et sociaux) pour le projet ? (Débat avec la participation de Thierry Bulot, Sabine Diao-Klaeger et Aline Gohard-Radenkovic) 11h00-11h15 : « ‘Malelingue’, mise en perspective de la conceptualisation de ses axes, raisons et enjeux » Danielle Levy (Macerata) 11h15-11h45 : « Discriminations et linguicismes : les mauvaises langues en sociolinguistique » Thierry Bulot & Gudrun Ledegen (Rennes 2) Pause déjeuner Session 1 : Glottopolitique, plurilinguisme et migrances -Président(e) de séance : Aline Gohard-Radenkovic (Fribourg) 13h45-14h30 : « Entre la bonne et la mauvaise "langue" : dynamiques familiales intergénérationnelles et rôle du dialecte dans la co-costruction de la compétence en Italien des migrant-e-s » Edith Cognigni (Macerata) 14h30-15h15 : « Les mauvaises langues des migrant-e-s : citoyenneté et migrance en région Romagne » Valeria Villa (Bordeaux 3) 15h15-16h00 : « Le ‘variamanana’ la mauvaise langue de la migrance ? questionnements glottopolitiques » Brigitte Rasoloniaina (Inalco Paris) Discutant-es : Elatiana Razafimandimanana & Thomas Vetier 16h30-17h15 : « Espace plurilingue et affichage des mauvaises langues à Alger » Aissa Boussiga (Alger) 17h15-18h00 : « Mise en mots de la mauvaise langue : dire les pratiques des jeunes migrants mineurs isolés à Rennes » Thomas Vetier (Rennes) 18h00-18h45 : « L’émergence glottonomique d’une ‘mauvaise langue’ : le camfranglais et ses enjeux identitaires » Jean-Benoit Tsofack et Venant Eloundou Eloundou (Dschang et Yaoundé) 18h45-19h30 : « Séjour de mobilité étudiante à la PHBern : entre langues honnies et mauvaises compétences, quel dispositif d’accompagement ? » Jésabel Robin (Bern) Discutant-es : Josianne Veillette, Hyacinthe Khodja & Pauline Rannou Le 05 juin 2015 Suite Session 1 : Glottopolitique, plurilinguisme et migrances -Président(e) de séance : Sabine Diao-Klaeger (Landau-Koblenz) 09h00-09h45 : « Discriminations sociolangagières et accès tendu à l’espace public : Catégorisation sociale, Accent, Identité, Altérité » Jeanne Meyer (Cergy-Pontoise) 09h45-10h30 : « Analyser les pratiques régionales en Alsace : une ou des mauvaises langues » Dominique Huck (Strasbourg) Discutant-es : Jésabel Robin, Thierry Deshayes Session 2 : Discours et émergence de langues et institutions - Président(e) de séance : Mathilde Anquetil (Macerata) 11h00-11h45 : « Langues d’intégration, langues de cohabitation. Plurilinguisme et mauvaises langues dans des communes bilingues fribourgeoises » Josianne Veillette (Fribourg) 11h45-12h30 : « LSF, langue de France émergente : discours identitaires et médicaux » Pauline Rannou (Rennes) Discutant-es : Mathieu Marchadour, Spomenka Alvir Pause déjeuner Session 3 : Interaction et difficultés à dire / à se dire - Président(e) de séance : Elatiana Razafimandimanana (Tours) 14h00-14h45 : « Enseigner/Apprendre les parlers jeunes ? Des pratiques de « langue urbaine » à l’épreuve de la traduction chez les étudiants italiens en contexte d’apprentissage du FLE » Silvia Vecchi (Macerata) 14h45-15h30 : « Dire et se dire : les mauvaises langues des migrants en Suisse » Spomenka Alvir (Fribourg) 15h30-16h15 : « Pratiques langagières et ’mauvais français’ en Afrique subsaharienne : entre le ludique et le stratégique » Sabine Diao-Klaeger (Landau-Koblenz) 16h15-17h00 : « ISIS, ISIL, Etat Islamique, DAESH, variations stratégiques dans la mise en scène énonciative d’un ennemi émergent » Mathilde Anquetil (Macerata) Discutant-es : Gudrun Ledegen & Sylvia Vecchi 17h30-18h30 : Table ronde finale présidée par Gudrun Ledegen, avec Aline Gohard-Radenkovic – Fribourg, Elatiana Razafimandimanana – Tours, Philippe Blanchet – Rennes, Danielle Levy - Macerata : « La/les mauvaise-s langue-s de la recherche : pour une approche politique de la recherche en SHS » 18h30 fin des travaux
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
04/06/2015
Date de fin de l'événement: 
05/06/2015
Ville de l'événement: 
Rennes
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Malelingue, langues,

Le plurilinguisme, le pluriculturalisme et l’anglais dans la mondialisation : dispositifs, pratiques et problématiques de l’internationalisation dans l’enseignement supérieur européen

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Appel à communication pour le Colloque international "Le plurilinguisme, le pluriculturalisme et l’anglais dans la mondialisation: dispositifs, pratiques et problématiques de l’internationalisation dans l’enseignement supérieur européen" organisé par le LICIA (Langages, Interactions Culturelles, Identités et Apprentissages) équipe de recherche de l’Université Catholique de l’Ouest et par le CoDiRe ­ EA-4643 ­ Université de Nantes.
Malgré les initiatives des Institutions Européennes invitant les États à reconnaitre et institutionnaliser la diversité linguistique de leur territoire de même qu’à envisager l’enseignement des langues dans la perspective de sensibiliser et de former à une éducation langagière générale plus ouverte à la pluralité, on constate aujourd’hui, dans les pays non-anglophones, un renforcement constant de la position hégémonique consolidée de l’anglais (Calvet, 2014, Truchot, 2010a) comme langue étrangère mais aussi comme langue d’enseignement. La mondialisation actuelle requiert des individus, aujourd’hui majoritairement plurilingues, de faire preuve de capacités adaptatives face à la diffusion croissante des savoirs (formation, recherches et publication). Au sein de ce foisonnement, et dans un souci de reconnaissance au plan international, on remarque que les dispositifs de formation dispensés en anglais se multiplient de façon exponentielle dans de très nombreux établissements supérieurs en Europe  (Derivry-Plard et al, 2013). Cette tendance forte est le plus souvent justifiée en termes d’attractivité d’étudiants et de chercheurs internationaux ou en termes de politique d’excellence d’inspiration néo-libérale (Gaspard, 2013) et ces critères sont, dans la très grande majorité des cas, favorablement appréciés dans les dispositifs d’évaluation de la qualité (Charlier, Croché, Leclercq, 2012). Cependant aucun suivi scientifique n’a pu, à ce jour, véritablement mesurer les effets de ces pratiques qui contrastent avec les mobilités de type Erasmus pensées à leur origine comme des dispositifs s’appuyant sur l’apprentissage de la langue du pays d’accueil. Dans ce contexte, divers questionnements surgissent : Dans ce contexte, divers questionnements surgissent : L’internationalisation mène-t-elle à une éducation mono-, bi- ou plurilingue ? Comment repenser la didactique de l’anglais dans ce contexte? Comment repenser les disciplines des langues et cultures étrangères (Warner, 2014) face à l’anglicisation? Qu’en est-il de la transmission disciplinaire des contenus (Causa et al, 2012) ? Quel impact économique global ces mutations ont-elles quant aux politiques linguistiques (Gazzola et Grin, 2013) ? Quelle “rentabilité” économique et scientifique aurait ou non le mono-bilinguisme (anglais + langue “locale”) par rapport à une diversification du plurilinguisme ? Dans quelle mesure, les choix opérés en matière de politique linguistique et  d’enseignement des langues  favorisent-ils ou non la démocratisation de la “société de la connaissance” ? Lors de ce colloque, nous souhaiterions pouvoir examiner les effets de l’infléchissement vers le « tout-anglais » qu’est en train de prendre cette nouvelle “internationalisation” des universités européennes dans ses aspects linguistiques, didactiques, juridiques, politiques, économiques (Usinier, 2010, 2013; Frath, 2014). L’internationalisation tout en englobant l’anglais ne doit-elle pas rester plurilingue ? L’enjeu est d’inviter au dialogue et à la confrontation les didacticiens de l’anglais et des autres langues, les enseignants de langues et les enseignants disciplinaires, des acteurs concernés dans divers pays européens, en France où le corps social réagit assez fortement, quoique de façon contradictoire, et dans d’autres pays de « grandes et petites langues » (Alao et al., 2008) qui ont été précurseurs ou suivistes dans le mouvement vers l’anglicisation.   Nous souhaitons questionner la centralité de l’anglais pour mieux comprendre comment penser l’enseignement des langues en lien avec la position hypercentrale de l’anglais. Comment, par l’analyse et la confrontation, anticiper les effets au lieu de les subir, comment innover par la recherche-action au lieu d’appliquer dans la contrainte ?   L’analyse aura pour point de départ les quatre contextes linguistiques des promoteurs francophones de ce colloque, Allemagne, Danemark, France, Italie, deux pays de « grande langue » et deux pays de « petite langue », afin de vérifier si l’approche comparée peut se révéler pertinente pour d’autres contextes. De ce colloque pourrait émerger un travail européen de recherche permettant de prolonger les temps d’apports d’expériences et de réflexions en contexte par un projet conjoint portant sur un thème transversal prépondérant pour l’avenir plurilingue de nos systèmes de formation universitaires.   L’exploration de divers dispositifs devrait permettre de repérer la constitution et la prégnance d’idéologies sociolinguistiques entre nécessité de l’anglais, langue incontournable, et désir de valorisation du plurilinguisme, quelquefois idéalisé, en analysant la façon dont ces dispositifs s’actualisent dans différents contextes linguistiques nationaux. À un moment où la demande sociale, certaines politiques linguistiques -implicites ou explicites- de même qu’une forme de « laisser-faire » sont sans doute trop fortes pour qu’il soit aujourd’hui possible de juguler la pression de l’anglais, comment appréhender l’anglais lui-même, comme accélérateur et/ou frein du plurilinguisme pour reprendre les termes de Gilles Forlot (Le Lièvre, Forlot, 2014) ? Peut-on espérer des langues nationales, langues de scolarisation, mais aussi de l’anglais, langue hyper-centrale, de pouvoir jouer des rôles de pivot et de passerellevers le plurilinguisme? À quelles conditions ? Quelle diversification peut-on envisager à un moment où l’anglicisation se heurte aux limites mêmes de l’uniformisation de l’offre qu’elle entraîne alors qu’elle se voulait plus concurrentielle sur le marché (Gaspard, 2013)?   Équipe à l’origine du projet : Mathilde ANQUETIL, enseignante-chercheure de Langue Française à l’Université de Macerata (Italie), Département de Sciences Politiques, Communication et Relations Internationales. Martine DERIVRY, SU-Université Pierre et Marie Curie, Paris 6. Christiane FÄCKE, Titulaire de la Chaire de la Didactique des langues et littératures romanes à l’Université d’Augsbourg, Faculté philologique et historique, Didactique des langues et littératures romanes. Françoise LE LIEVRE, Maitre de Conférences à la Faculté des Humanités, Université catholique de l’Ouest, Angers, France. LICIA (Langages, Interactions Culturelles, Identités et Apprentissages) équipe de recherche de l’Université catholique de l’Ouest et par le CoDiRe ­ EA-4643 ­ Université de Nantes. Lisbeth VERSTRAETE-HANSEN, Maitre de Conférences en " études françaises et francophones " à l’Université de Copenhague, Département des Études Germaniques, Anglaises et Romanes.   Lieu : Université catholique de l’Ouest à Angers – France. Dates : du 07 au 10 octobre 2015. Le samedi matin 10 octobre sera consacré à un séminaire de travail portant sur une mise en commun des résultats d’études empiriques menés dans différents contextes européens.
Nom du contact: 
Mathilde Anquetil
Courriel du contact: 
m.anquetil@gmail.com
Adresse postale: 
Piazza Verbano, 8 00199 Roma
Suggéré par: 
Mathilde Anquetil
Courriel: 
m.anquetil@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
07/10/2015
Ville de l'événement: 
Université catholique de l’Ouest à Angers, France
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
plurilinguisme, pluriculturalisme, mondialisation, l’internationalisation, enseignement supérieur

Repenser la Méditerranée. L’apport des sciences sociales

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Dans le cadre de la pérennisation du réseau RAMSES, grâce au soutien du Laboratoire d’Excellence LabexMed et de la fondation A*MIDEX, avec la participation du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, est un appel à candidatures est lancé pour un Atelier thématique d’Etudes doctorales sur "Repenser la Méditerranée. L’apport des sciences sociales" qui se déroulera du 7 au 11 septembre 2015 à Marseille (France). Les doctorants, quelle que soit leur nationalité, sont invités à présenter leur candidature d’ici le 14 février 2015. Les frais de voyage, de restauration et d’hébergement seront pris en charge pour les candidats sélectionnés.
Présentation Vieil objet d’étude des historiens – sur quoi a été bâti un modèle de la longue durée et des échelles temporelles – la Méditerranée est un territoire particulièrement pertinent pour réinterroger les disciplines qu’elle a vu naître. À la suite d’Hérodote, les anthropologues, les géographes et les sociologues n’ont cessé d’analyser les moeurs, les espaces et les liens sociaux de ce terrain de connaissances, de cette Terra cognita. « Penser la Méditerranée », « Méditerranéiser la pensée » comme l’écrit Edgar Morin, c’est ce à quoi s’attachent les chercheurs de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme depuis bientôt 20 ans, avec notamment l’appui du Réseau d’Excellence des centres de recherche en sciences humaines sur la Méditerranée (RAMSES2). Qu’apprend-on aujourd’hui à regarder la Méditerranée au prisme des sciences sociales ? Point de contact et de tension, frontière et passage, espace de circulation et entité régionale, la Méditerranée se trouve au centre de nouveaux enjeux. Avec la mondialisation et l’émergence de nouvelles puissances, on assiste d’une part au renforcement d’unités régionales et d’autre part à une redéfinition des rapports Nord/Sud. Dans le même temps, depuis 2011, les bouleversements politiques majeurs de la rive Sud de la Méditerranée, et leurs conséquences sociales, économiques et juridiques, posent avec encore plus d’acuité dans un contexte de crise la question des conditions, enjeux et modalités de l’analyse des phénomènes sociaux à l’échelle euro-méditerranéenne. L’ambition de cet atelier est de proposer un cadre international et interdisciplinaire d’échanges et d’expériences privilégiant les croisements analytiques et méthodologiques. Cet appel s’adresse à tous les doctorants dont les recherches portent sur des enjeux sociétaux importants, tels les enjeux démographiques, environnementaux, de renouvellement des populations par les incessants mouvements migratoires, de nouvelle gouvernance régionale, ou encore de circulation des savoirs, de formes de solidarités ou de conflits qui y ont cours et qui infléchissent les ambitions de théorisation des sciences sociales. Il s’agira de questionner la démarche de recherche à partir d’une interaction avec d’autres disciplines et traditions d’études, en particulier celles de l’histoire, de la sociologie, de la géographie, de l’anthropologie et des sciences juridiques. Cette semaine de formation intensive sera l’occasion de travailler sur trois axes : - La comparaison déclinée à différentes échelles temporelles et spatiales (locales, nationales, régionales, internationales). - La circulation de notions, concepts et catégories d’analyse entre les pays et les disciplines. - La mise en oeuvre de protocoles d’enquête et d’outils (y compris numériques, artistiques et audiovisuels) dans la collecte de données inédites. Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, partenaire de la formation, alimentera la réflexion de ces trois axes en associant les doctorants à la pratique professionnelle du Musée à partir de ses collections et fonds documentaires. Placée sous la direction scientifique du Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES UMR 7305, CNRS AMU) et de l’Université de Bari (Centre interuniversitaire de recherche pour l’analyse du territoire (CRIAT), cette formation bénéficie aussi du soutien et de la participation des partenaires suivants : Laboratoire d’excellence « Les sciences humaines et sociales au coeur de l’interdisciplinarité pour la Méditerranée », Aix-Marseille Université / CNRS, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (USR 3125), Laboratoire Temps, Espaces, Langages Europe Méridionale Méditerranée (TELEMME UMR 7303), Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (IDEMEC UMR 7307), Réseau de partenaires RAMSES, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), Université de Bari, Université d’Alicante, Ecole française d’Athènes, Université de Gênes.   Contenu et déroulement Cet atelier visant à faire progresser les doctorants dans leur parcours doctoral, chaque doctorant est invité à soumettre une contribution sous la forme d’un projet de thèse, d’un article, d’un dispositif méthodologique ou d’une réflexion relative à des enjeux épistémologiques. Afin de guider au mieux les doctorants dans leur projet scientifique, plusieurs activités seront programmées et (co)animées par des enseignants-chercheurs et des doctorants : - Des conférences plénières. - Des présentations et discussions des projets doctoraux. Groupées par thématiques, les présentations seront supervisées par plusieurs membres du comité scientifique. Les travaux de chaque doctorant seront diffusés à tous les membres de leur groupe de présentation : chaque papier sera lu et évalué par un chercheur ainsi qu’un autre doctorant du groupe. Chaque doctorant disposera de 15 minutes de présentation et 40 minutes de suggestions et discussions. - Un atelier pratique prenant pour cadre d’étude l’exposition permanente du MuCEM « La galerie de la Méditerranée ». - Des rencontres personnalisées. Les doctorants auront la possibilité de rencontrer individuellement les membres du comité scientifique afin de discuter de certains éléments de leur recherche qu’ils souhaiteraient approfondir. - Des échanges conviviaux. Des moments spécifiques seront aménagés dans le programme pour permettre un maximum d’échanges informels avec les chercheurs. Pour valoriser et donner une place à chacune de ces activités, la rencontre durera cinq jours (7 au 11 septembre 2015). Elle aura lieu au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Afin de garantir la qualité de l’évaluation et des discussions, cette rencontre sera limitée à une vingtaine de doctorants ; les frais de voyage, restauration et hébergement sont pris en charge par les organisateurs. L’atelier doctoral est organisé dans le cadre de la pérennisation du Réseau d’Excellence des centres de recherche en sciences humaines sur la Méditerranée (RAMSES2) qui rassemble aujourd’hui 20 institutions euro-méditerranéennes. Cet atelier doctoral s’insère dans le projet d’un cycle d’ateliers doctoraux itinérants organisé.   Responsables scientifiques de l’atelier Sylvie Mazzella, Laboratoire méditerranéen de sociologie – LAMES UMR 7305 Biagio Salvemini, Centre interuniversitaire de recherche pour l’analyse du territoire - CRIAT, Université de Bari.   Modalités et inscriptions Pour participer à cet atelier doctoral, les doctorants devront être inscrits en thèse depuis au moins six mois. Chacun devra soumettre – pour le 14 février 2015 – un bref dossier de candidature comprenant : • La fiche de candidature jointe. • Un curriculum vitae (1 page maximum). • Une présentation des travaux personnels (1 à 2 pages maximum) : projet de thèse, article théorique ou empirique, étude de cas, revue de littérature, approche méthodologique ou posture épistémologique. Les candidats retenus seront prévenus au plus tard le 10 mars 2015 et seront ensuite invités à soumettre un texte complet. Celui-ci pourra être rédigé en français ou en anglais. Il comportera une introduction et une conclusion et n’excèdera pas 15 pages (hors références). Afin de regrouper les sessions anglophones, les doctorants préciseront dès l’inscription s’ils sont disposés à présenter en anglais (dans ce cas, un texte en anglais est fortement encouragé). Renseignements et candidatures : Chloé Chatelin +33 4 42 52 40 64 - chatelin@mmsh.univ-aix.fr   Comité d’organisation scientifique Sylvie Mazzella (LAMES CNRS AMU, UMR 7305), Biagio Salvemini (CRIAT, Université de Bari), Maryline Crivello (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Dionigi Albera (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Maria Couroucli (Ecole française d’Athènes), Juan David Sempere Souvannavong (université d’Alicante), Nicola Mai (A*Midex, AMU LAMES UMR 7305), Constance De Gourcy (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Pierre Fournier (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Sylvia Girel (LAMES CNRS AMU UMR 7305), Sara Casella (LabexMed LAMES), Pierre Sintès (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Stéphane Mourlane (TELEMME CNRS AMU UMR 7303), Elisabetta Rosa (LabexMed TELEMME), Katia Boissevain (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Cyril Isnart (IDEMEC CNRS AMU UMR 7307), Delphine Perrin (CERIC, CNRS AMU, UMR 7318), Xavier Philippe (Institut Louis Favoreu AMU), Salvatore Palidda (université de Gênes), Denis Chevallier (MuCEM), Yolande Padilla (MuCEM).
Nom du contact: 
Chloé Chatelin
Courriel du contact: 
chatelin@mmsh.univ-aix.fr
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
14/02/2015
Ville de l'événement: 
Marseille
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
méditerranée, sciences sociales

Pages

S'abonner à RSS - Politique, droit, économie