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Politique, droit, économie

Bando per il ciclo internazionale dell'ENA

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L'École Nationale d'Administration (Scuola Nazionale di Amministrazione, ENA) forma l'alta funzione pubblica francese e straniera e la prepara alle responsabilità con cui si confronterà a livello nazionale, europeo e internazionale. Gli Instituts Régionaux d'Administration (Istituti Regionali di Amministrazione, IRA) formano gli Attachés, le persone che costituiscono la spina dorsale dell'amministrazione francese.
Cos'è? L'ENA propone due cicli di formazione a lunga durata aperti ai funzionari e agli agenti pubblici stranieri: il Ciclo Internazionale Lungo (CIL) di 16 mesi (funzionari junior) il Ciclo Internazionale di Perfezionamento (CIP) di 8 mesi (funzionari senior) il Ciclo Internazionale degli IRA (CiIRA) di 8 mesi (funzionari junior e senior) I candidati devono svolgere responsabilità di livello superiore, devono essere perfettamente francofoni, parlare l'inglese e disporre di un livello Master 1 (primo anno di Magistrale o equivalente). NB: Il CIL può essere aperto ai futuri funzionari dopo deroga. Nell'ambito di questi cicli lunghi gli studenti possono inoltre seguire un “master professionalizzante” in Comunicazione delle istituzioni pubbliche, in Amministrazione pubblica generale o in Azione pubblica in Europa, organizzato dall'ENA in partenariato con alcune prestigiose università francesi: Paris CELSA, Paris 1 Panthéon-Sorbonne e Université de Strasbourg. Quando? Dossier di candidatura da scaricare sul sito dell'ENA (http://www.ena.fr/index.php?/fr/formation/Cycles-internationaux) e da rilasciare entro il 30 novembre 2014 al: Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) Coopération Universitaire Ambassade de France en Italie Piazza Farnese 67 - 00186 Roma Prove di ammissibilità organizzate a dicembre 2014 dai servizi dell'Ambasciata Prove di ammissione tra marzo e maggio 2015 Comitato di ammissione a giugno 2015 Inizio del ciclo degli IRA a settembre 2015 Inizio dei cicli dell'ENA a dicembre 2015
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
30/11/2014
Ville de l'événement: 
Roma
Type d'événement: 
Nouvelles formations
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
ciclo internazionale, ENA

Master de droit des affaires internationales : Appel à candidatures pour la 4ème promotion (2013-2015)

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L’Agence Universitaire de la Francophonie annonce le recrutement pour la 4ème promotion (2013-2015) du Master de droit des affaires internationales.
Présentation : Le master de droit des affaires internationales est un programme de coopération entre l’Université Panthéon-Assas Paris II, en France, et l’Université d’Économie et de Droit, Université Nationale du Vietnam à Hô Chi Minh-Ville, Vietnam. Ce master dispensé en français a pour objectif de fournir les connaissances juridiques dans les domaines suivants : arbitrage international, assurance, contrats, propriété intellectuelle, système bancaire, système fiscal international. Ce programme est ouvert aux étudiants actuellement inscrits en 3ème année de licence de droit ou en master d'économie, de gestion, ou encore aux titulaires d'un diplôme universitaire équivalent (avec justification d'enseignements juridiques). Ce diplôme est également accessible à des professionnels souhaitant valider leurs acquis dans le domaine du droit. Les étudiants admis suivront des enseignements dispensés par des professeurs français, européens et vietnamiens. En cas de succès, le suivi de cette formation permettra aux candidats d'appréhender divers secteurs professionnels en tant que spécialistes du droit des affaires : entreprises, administration du commerce, juridictions civiles ou commerciales, chambres de commerce et d'industrie, organisations internationales du commerce, etc. Durée de la formation : 2 ans (dont 2 mois pour la réalisation d'un mémoire ou d'un rapport de stage). Diplôme délivré : Master de « Droit des affaires internationales » délivré par l’Université Panthéon-Assas Paris II (France). Établissement où se déroule la formation :Bâtiment d’ITAXA, 122-126, rue Nguyen Thi Minh Khai, District 3, Hô Chi Minh-Ville. Montant des droits d'inscription : 1.700 USD par an (paiement en VND) Condition de candidature : Formation ouverte à tous les candidats francophones des pays du "Sud" et du "Nord", titulaires d'une licence en droit ou équivalent. Le programme encourage également les postulants des départements de français ainsi que ceux titulaires d'une licence d'économie, de gestion publique, etc. Allocations de master sans mobilité : Aides accordées, sur critères sociaux, aux étudiants vietnamiens : http://www.auf.org/bureau-asie-pacifique/appels-offre-regionales/allocation-de-masters-regionaux-sans-mobilite/ Allocations de master avec mobilité : Aides à la mobilité des étudiants de la région Asie-Pacifique : http://www.auf.org/bureau-asie-pacifique/appels-offre-regionales/allocation-de-masters-regionaux-avec-mobilite/ Type de sélection : Les candidats doivent remplir un dossier de candidature constitué d'un CV et d'une demande d'inscription :   Télécharger le CV Transmission et réceptions des dossiers : du 1er mai 2013 au 31 juillet 2013 Entretien : mi-août 2013 Diffusion des résultats : fin août 2013 Les dossiers de candidature devront être transmis par voie électronique à : Télécharger le formulaire demande d'inscription Mme Trinh Ha Phuong : phuongth@uel.edu.vn ou M. Trần Minh Nghia : nghiatm@uel.edu.vn
Suggéré par: 
Nancy Murzilli 22/7/2013
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
31/07/2013
Ville de l'événement: 
Paris/Hô Chi Minh-Ville (Vietnam)
Type d'événement: 
Nouvelles formations
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 

Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Europe et Maghreb, 18e-21e siècles

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L’Académie de France à Rome – Villa Médicis, le Centre F.G. Pariset de l’Université de Bordeaux-Montaigne, l’École française de Rome, l’École du Louvre, Paris, l’Institut National d’Histoire de l’Art (Axe Mondialisation), Paris, l’Institut de Recherches sur le Maghreb Contemporain, Tunis, le Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines de l’Université de la Manouba-Tunis et le Musée du Louvre (Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines ; Département des Arts de l’Islam), Paris, organisent le colloque international Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Europe et Maghreb, 18e-21e siècles. Il se déroulera en trois sessions : Paris, 12-13/12/14 ; Rome, 9-10/04/15 et Tunis, 4-6/06/15.
Le colloque se déroulera en trois sessions : Paris, 12-13/12/14 ; Rome, 9-10/04/15 et Tunis, 4-6/06/15. COMITÉ D’ORGANISATION  Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’École Normale Supérieure de Lyon Karima Dirèche, directrice de l’IRMC, Tunis, chargée de recherches au CNRS Philippe Durey, directeur de l’École du Louvre, conservateur général du Patrimoine, Jean-Luc Martinez, directeur du Musée du Louvre, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, directrice de l’École française de Rome, professeur d’histoire ancienne à l’Université d’Aix-Marseille Stéphane Bourdin, directeur des études pour l’Antiquité, École française de Rome, maître de conférences en histoire antique à l’Université de Picardie François Dumasy, directeur des études pour les Époques moderne et contemporaine, École française de Rome, maître de conférences à l’IEP d’Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professeur d’histoire de l’art contemporain à Bordeaux-Montaigne et membre de l’Équipe de recherche de l’École du Louvre Annick Lemoine, chargée de mission à l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université de Rennes 2 Ahmed Saadaoui, professeur d’histoire de l’architecture, Université de la Manouba Sophie Saint-Amans, docteur en histoire, chargée de l’administration des bases scientifiques au Département des AGER du Musée du Louvre COMITÉ SCIENTIFIQUE  Badia Belabed-Sahraoui, architecte, professeur à l’Université de Constantine Stéphane Bourdin, directeur des études pour l’Antiquité, École française de Rome, maître de conférences en histoire antique à l’Université de Picardie Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’École Normale Supérieure de Lyon François Dumasy, directeur des études pour les Époques moderne et contemporaine, École française de Rome, maître de conférences à l’IEP d’Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, directeur de recherches au CNRS, Iris Hannah Feldman, professeure associée d’histoire de l’art, Northwestern University Ezio Godoli, professeur d’histoire de l’architecture à l’Université de Florence Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al-Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professeur d’histoire de l’art contemporain à Bordeaux-Montaigne et membre de l’Équipe de recherche de l’École du Louvre Yannick Lintz, directrice du Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre Zahia Rahmani, conseiller scientifique à l’INHA, Programme Art et mondialisation Ahmed Saadaoui, professeur d’histoire de l’architecture, Université de la Manouba Daniel Sherman, professeur, University of North Carolina, Chapel Hill ARGUMENTAIRE  Ce colloque souhaite, en réunissant des spécialistes des deux rives de la Méditerranée et d’ailleurs, envisager comment se sont construites les relations culturelles et artistiques entre France, Italie et Maghreb dans des moments cruciaux de leur histoire, avant la colonisation, en situation coloniale et après les indépendances, mais en se situant aujourd’hui, dans l’héritage des regards, des échanges et des représentations. Ces relations se sont certes inscrites dans l’art, l’architecture, l’archéologie et les institutions culturelles comme les musées, elles ne relèvent cependant pas de la seule histoire de l’art ou archéologie, mais d’une contribution des sciences sociales les plus larges : sociologie, anthropologie, études postcoloniales… Ces questions doivent être revisitées à la lumière de la réflexion postcoloniale et d’une déconstruction systématique des regards et des savoirs, aujourd’hui bien engagée. L’objectif premier se situe donc dans la prise en considération des relations présentes et de la gestion d’un héritage commun. Souvent envisagés comme une relation à sens unique, en termes de domination ou de transferts de modèles d’une métropole vers des périphéries, ces échanges ont été bien plus riches et complexes. Il ne s’agit pas d’édulcorer la relation coloniale, mais de la replacer dans le temps long et de montrer comment la culture européenne s’est elle-même transformée à ces contacts étroits et comment l’apport du « terrain » nord-africain a pu contribuer à l’évolution des sciences humaines et sociales. De même, il convient d’analyser comment la culture des pays du Maghreb s’est trouvée modelée par les occupations française et italienne, par les déplacements de population, par l’imbrication et l’évolution de communautés aux identités plurielles et aux histoires néanmoins communes. Cette région du monde, de part et d’autre de la Méditerranée, offre donc aujourd’hui une histoire partagée à réécrire. La spécificité des différents partenaires et des lieux de rencontres, Paris, Rome et Tunis, garantit la pluralité des approches. L’utilisation du terme « postcolonial » dans le titre de ce colloque traduit une volonté de confronter aussi ces sujets aux hypothèses proposées par ce domaine de réflexion qui fournit des principes critiques fructueux : une nécessaire contextualisation de toute réflexion dans les débats actuels, le dépassement des entraves de l’ethnocentrisme et de l’orientalisme, l’instauration d’un véritable dialogue entre ces cultures marquées dans un sens ou un autre par l’expérience coloniale. Né du refus de l’essentialisme inscrit dans la relation coloniale et conjugué avec la nécessité de repenser les récits linéaires de la modernisation des « autres », le projet ne tient donc pas tant à une accumulation de nouvelles connaissances qu’au décentrement de nos savoirs. La vitalité politique et esthétique de ces régions, comme la modification des équilibres géopolitiques, suggèrent de nouvelles dynamiques de recherches. AXES THÉMATIQUES  Le colloque Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Algérie, France, Italie, Maroc et Tunisie (18e-21e siècles) s’articule entre trois thématiques, trois sessions et trois lieux, selon un axe géographique qui unit les deux rives de la Méditerranée. La première section du colloque propose d’explorer l’héritage des musées coloniaux, comme l’héritage colonial des musées. Cela signifie donc qu’il ne saurait être question d’examiner, sur une rive, le Museo coloniale de Rome, dont le dernier avatar (IsIAO) vient d’être liquidé sans explication, ou le musée du Quai Branly à qui on voudrait faire porter seul, du fait de l’histoire de ses collections, la fonction exutoire d’un passé mal digéré et, sur l’autre rive, les musées créés en situation coloniale, comme s’ils étaient sans lien. Il convient d’entremêler les deux champs et surtout d’étendre l’enquête à tout type de musée (du Louvre au controversé musée de l’histoire de la France et de l’Algérie et au MuCEM dont la vocation de pont entre les deux rives est fortement affirmée), à l’impact de la culture coloniale et des enrichissements réalisés durant la période coloniale sur leur conception et leurs collections, et à la politique actuelle de ces musées dans leur relation avec les anciennes colonies du Maghreb… Car les échanges sont encore aujourd’hui intenses. Bien sûr, cette section axée sur l’histoire des musées et la muséologie, recoupe celle qui concerne la colonisation archéologique et patrimoniale ; les processus de dépossession et d’appropriation y jouent sur le même plan et doivent être étudiés ensemble pour être compréhensibles. À la lumière d’un temps long, il sera possible également de percevoir le rôle des premiers collectionneurs, en particulier dans le Maghreb pré-colonial(quoique déjà en proie à des formes d’impérialisme occidental), tels le Bey, le fils du premier ministre Kaznadar ou le consul anglais Reade, dans le cas de la Tunisie. Il est proposé de réexaminer la place du Maghreb dans des musées nationaux spécialisés comme le Quai Branly et la section des Arts islamiques du Louvre, dans les collections archéologiques et ethnographiques italiennes et françaises, mais aussi dans les musées maghrébins accueillant des collections de beaux-arts, archéologie, ethnographie… Certains musées, notamment au Maroc, ont été créés pour encadrer ou fournir des modèles en vue d’une « régénérescence » des arts dits indigènes. Les modalités de la collecte et de la classification des objets muséalisés, l’usage performatif des catégories de l’histoire de l’art européenne (archéologies romaine, paléochrétienne, « musulmane » remplacé aujourd’hui par « islamique », arts et traditions « populaires », civilisations…) et d’une anthropologie marquée par le paradigme évolutionniste ont créé des hiérarchisations implicites… On doit se souvenir que la constitution des disciplines consacrées à ces domaines, et surtout leur institutionnalisation, s’est déroulée dans le contexte de montée, puis d’apogée, du colonialisme ; ces interférences ont pesé lourdement, non seulement sur les hiérarchisations entre cultures européennes et maghrébines, mais dans la constitution même des collections. Le contexte actuel, dans une ère post-coloniale, invite à repenser la qualification de ces objets et le fonctionnement des musées hérités ou remodelés… La deuxième section est consacrée aux arts visuels sous l’angle à la fois historique et contemporain. Elle concerne les productions artistiques en contexte colonial et l’art contemporain en lien avec les pays concernés. L’enjeu est de revenir ici sur les notions d’héritages et d’essentialisme propres aux productions artistiques dites postcoloniales. Pour des raisons simplificatrices, communicationnelles ou économiques, il est avéré que ces oeuvres du passé et celles d’aujourd’hui sont sans cesse envisagées dans leur relation avec les identités et la culture des communautés d’origine de leurs producteurs. Il est pourtant acquis que l’identité coloniale ne peut être une mesure fixe, et qu’elle n’a pas cessé de se redessiner. Les artistes en ont exprimé l’expérience selon des modes de créations artistiques très divers. Force est de constater, avec le tournant anthropologique qui caractérise aujourd’hui le champ de l’art, que le fonctionnement et l’héritage de ces processus identitaires ont joué et jouent un rôle central dans le processus créatif et sa réception. Qu’il s’agisse de la tentative de créations d’« écoles », au double sens évidemment de structures d’enseignement, mais surtout de groupes d’artistes ancrés dans un territoire (école d’Alger, école de Tunis, artistes italiens de Tunisie…), ou au contraire d’une incessante déterritorialisation au gré d’exils et de migrations qui ont touché de nombreux individus pris dans l’étau de l’histoire et de ses vicissitudes, – on pense notamment à la manière dont les identités ont été captées et réduites à des dénominateurs communs comme « arabe » « blanc », « juif », « pieds-noirs», « roumi » … – dans l’un et l’autre cas, les artistes n’ont pu échapper à l’assignation de « l’origine » alors que la déterritorialisation se révèle une expérience fondatrice d’une nouvelle modalité d’existence qui nourrit largement leurs pratiques. Avec l’art contemporain, la dernière scène artistique internationale a réitéré ce schéma. Ramenant les artistes de la diaspora ou issus de migrations à un régionalisme « maghrébin » dont les oeuvres en porteraient les indices culturels. Les critères esthétiques d’évaluation artistiques semblent ne pas concerner ces oeuvres, souvent elles aussi convoquées sous le label « postcolonial ». Cette double perspective permet d’établir des continuités avec des processus plus anciens, tel l’orientalisme qui n’a pas attendu la colonisation pour se développer et s’est mué aisément en « art colonial », notion particulièrement développée en Italie dans l’entre-deux-guerres comme l’attestent les Mostre internazionali d’Arte coloniale à Rome (1931) et à Naples (1934), ainsi une section algérienne est organisée par Jean Alazard, qui regroupe artistes occidentaux et arts indigènes. Des convergences se sont construites dans les regards coloniaux français et italiens, malgré des fondements idéologiques différents. L’art colonial commandité par les institutions, bourses de voyages, décors officiels, etc., reste un champ immense, à peine abordé par des lectures historiennes parfois réductrices dans leur vision binaire ou dans leur incapacité à regarder ces arts autrement que comme « propagande ». Il convient de poursuivre la démarche démystificatrice de L’Orientalisme d’Edward Said, en combinant analyse des valeurs esthétiques et lectures géopolitiques. Et il est nécessaire et opportun de soumettre aujourd’hui l’intention de Said à une lecture du sous-texte. Déconstruire les représentations de l’autre ne signifie pas que l’autre « convoqué » existe. Le système de l’art quant à lui perpétue cette fiction. Pourquoi ? On est ici au coeur des représentations que la pensée postcoloniale et les artistes contemporains tentent « d’exposer ». Ces derniers sont souvent assignés à exprimer la note « originaire » attendue, en continuité avec des catégories identitaires sur lesquelles ils s’appuient pour effectuer un travail critique. Mais cet « essentialisme stratégique » montre aussi ses limites. La troisième section associe trois champs d’étude aux intrications nombreuses, qui s’avèrent les mieux explorés : les transferts architecturaux, la colonisation archéologique, l’« invention » et les usages des patrimoines. Ainsi, sous la direction d’Ezio Godoli, une impressionnante série de travaux a montré le rôle des architectes italiens dans tous les pays du pourtour oriental et méridional de la Méditerranée, des programmes de recherches Euromed Heritage ont exploré les patrimoines euro-méditerranéens, l’IRMC a mené des programmes sur les liens entre patrimonialisation et création architecturale… La question des identités et de la modernité a été privilégiée dans des débats sur l’« arabisance » ou le néo-mauresque, sur le fantasme d’une « architecture méditerranéenne » ou « rationaliste », sur l’architecture utopique des projets architecturaux et urbains dans les colonies, italiennes surtout… Cependant bien des fonds d’archives restent à explorer et des figures d’architectes, d’archéologues ou d’acteurs du patrimoine restent à découvrir ou à mieux connaître, des laboratoires universitaires tunisiens, algériens et marocains se sont fondés sur ces thématiques, des recherches doctorales ont été menées ou sont en cours sur le musée des beaux-arts d’Alger, sur l’histoire de l’archéologie au Maghreb, sur Prosper Ricard, qui a étudié les « arts indigènes » du Maroc à la Libye, etc. Ici il semble donc que la relecture postcoloniale puisse s’appuyer sur d’importants travaux dont les démarches demeurent parfois trop essentialistes, du fait des enjeux identitaires et idéologiques qui s’y inscrivent. De ce fait, les orientations souhaitées pour cette section seraient plutôt l’identification des processus à l’oeuvre dans la production d’architectures hybrides (et cela dès avant la colonisation), les réflexions sur l’impact actuel de ces études sur les architectes ayant oeuvré en territoire colonisé, le rôle des intermédiaires au cours des diverses périodes, la transmission des compétences entre systèmes coloniaux et nationaux, les réinventions, pour ne pas dire recyclages politiquement corrects, des créations du temps colonial, le rôle complexe des institutions coloniales dans la patrimonialisation, la réappropriation après les indépendances… Si, très vite pour des raisons politiques et économiques évidentes, ces trois domaines – architecture, archéologie et patrimoine, propices à l’expression identitaire – ont fait l’objet de l’attention des instances gérant ces territoires, les fonctions qui leur sont assignées aujourd’hui demeurent centrales, car elles touchent à la fois aux identités reconstruites et aux stéréotypes touristiques. Le tourisme, né en situation coloniale lui aussi, pèse en effet lourdement sur les représentations, selon les pays depuis les indépendances. De tels questionnements voudraient renverser les approches à sens unique perpétuant un schéma centre/périphérie et éclairer les implications qui se sont produites en retour dans l’architecture, dans les savoirs académiques, sciences de l’antiquité (histoire ancienne, archéologie, épigraphie, pour lesquelles la contribution de la documentation nord-africaine a été essentielle), ou sciences humaines en général, dans la qualification des objets patrimoniaux. Les langues du colloque seront l’anglais, l’arabe, le français et l’italien. Les propositions comporteront un titre et un texte d’au maximum 3000 signes, et une biographie de maximum 350 signes ; en cas de proposition en arabe, il conviendra d’y joindre un résumé en français ou en anglais. Les propositions pour les trois sessions du colloque sont à adresser, au plus tard le 15 juillet 2014, à : colloques@ecoledulouvre.fr Une réponse sera apportée fin septembre à l’ensemble des propositions. Coordination : Dominique Jarrassé   CALL FOR PAPERS  Postcolonial re-readings of the artistic and cultural exchanges between Europe and Northern Africa (Algeria, France, Italy, Morocco and Tunisia) – 18th-21st centuries  International colloquium organized by the Académie de France à Rome-Villa Médicis, the F.G. Pariset Centre at the University of Bordeaux-Montaigne, the École Française de Rome, the École du Louvre, Paris, the Institut National d’Histoire de l’Art (Globalization group), Paris, the Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC), Tunis, the Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines de l’Université de la Manouba-Tunis and the Louvre Museum (Department of Greek, Etruscan, and Roman Antiquities; Department of Islamic Art), Paris. Three sessions are planned: Paris, 12-13/12/14, Rome, 9-10/04/15 and Tunis, 4-6/06/15 Organizing committee:  Éric de Chassey, director of the Académie de France à Rome-Villa Médicis, professor of art history, École Normale Supérieure, Lyons Karima Dirèche, director of the IRMC, Tunis, researcher at the CNRS Philippe Durey, director of the École du Louvre, conservateur général du Patrimoine Jean-Luc Martinez, director of the Louvre Museum, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, director of the École française de Rome, professor of ancient history, University of Aix-Marseille Stéphane Bourdin, director of studies, ancient civilizations, École française de Rome, senior lecturer in ancient history, University of Picardy François Dumasy, director of studies, modern and contemporary civilizations, École française de Rome, senior lecturer, IEP, Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professor of modern art history, University of Bordeaux-Montaigne and member of the research group at the École du Louvre Annick Lemoine, project leader at the Académie de France à Rome-Villa Médicis, senior lecturer in art history at the University of Rennes 2 Ahmed Saadaoui, professor of architectural history, University of Manouba Sophie Saint-Amans, PhD in ancient history, head of scientific databases in the Department of Greek, Etruscan, and Roman Antiquities, Louvre Museum Scientific committee (current state) Badia Belabed-Sahraoui, architect, professor at the University of Constantine Stéphane Bourdin, director of studies, ancient civilizations, École française de Rome, senior lecturer in ancient history, University of Picardy Éric de Chassey, director of the Académie de France à Rome-Villa Médicis, professor of art history, École Normale Supérieure, Lyons François Dumasy, director of studies, modern and contemporary civilizations, École française de Rome, senior lecturer, IEP, Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, director of research at the CNRS, Iris Hannah Feldman, associate professor in art history, Northwestern University Ezio Godoli, professor of architectural history, University of Florence Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al-Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professor of contemporary art history, University of Bordeaux-Montaigne and member of the research group at the École du Louvre Yannick Lintz, director of the Islamic Arts department, Louvre Museum Zahia Rahmani, scientific advisor, INHA, Globalization group Ahmed Saadaoui, professor of architectural history, University of Manouba-Tunis Daniel Sherman, professor, University of North Carolina, Chapel Hill PRESENTATION  This colloquium, which will bring together specialists from the northern and the southern shores of the Mediterranean, and elsewhere, wants to examine the construction of cultural and artistic relationships between France, Italy and Northern Africa at crucial stages in their history, namely before, during and after colonization. The point of view adopted will be that of today, in terms of the legacy of these attitudes, exchanges and representations. These relationships were certainly at work in art, in architecture, in archaeology and in cultural institutions such as museums, but they should not be seen in connection only with the history of art and of archaeology. They should be viewed in a perspective which brings into play the social sciences in a larger sense: sociology, anthropology, postcolonial studies… These questions should be revisited in the light of postcolonial thought and also of a systematic deconstruction of views and knowledge, a process which is well underway today. The first aim is therefore to consider current relations and the management of a shared legacy. These exchanges have often been viewed as functioning in only one direction, seen in terms of domination or the transfer of models from a metropolis toward peripheral regions; they were however richer and more complex than this model suggests. It will not be a question of sugaring the pill of the colonial relationship, but of replacing it within a longer timescale and showing how European culture was changed thanks to these close contacts and how the experience gained from the “fieldwork” in North Africa contributed to the development of the human and social sciences. It will also be important to study the effects on culture of the Maghreb countries of the French and Italian occupations: population movements, intertwining and evolution of communities with plural identities and histories which did after all share some common features. This area of the world, on both shores of the Mediterranean, therefore offers us today a shared history which should be rewritten. The various partners and the centres chosen for the colloquium – Paris, Rome and Tunis – each have their own specific features, and this should guarantee a plurality of approaches. The use of the word « postcolonial » in the colloquium title is an indication of the wish to confront these objects of study with the hypotheses offered by this area of research and reflection which in turn presents some fruitful critical principles: the need to contextualize all reflection in the current debates, the chance to surmount the obstacles of the ethnocentric approach and of orientalism, the introduction of a true dialogue between these cultures which have been marked in one way or another by the colonial experience. Born out of a refusal to accept the essentialism which is enshrined in the colonial relationship and combined with the need to rethink the linear accounts of the modernization of “the Others”, the project aims not so much at accumulating new knowledge and facts as at the decentring of our ideas. The political and aesthetic vitality of these areas, and the shift in geopolitical balances, offer ideal conditions for new research dynamics. SECTION THEMES  The colloquium Post-colonial re-readings of the artistic and cultural exchanges between Europe and Northern Africa (Algeria, France, Italy, Morocco and Tunisia) – 18th-21st centuries is articulated around three themes, three sessions and three locations, situated along a geographical axis which unites the northern and southern shores of the Mediterranean. The first section of the colloquium will be devoted to the legacy of colonial museums and the colonial heritage of museums. As a result, we shall not analyse, on one shore of the Mediterranean, the Museo coloniale in Rome, whose most recent manifestation (IsIAO) has just been closed down without any explanation, or the Quai Branly Museum, which has to a great extent been expected to bear alone (largely because of the history of the collections which it houses) the responsibility for an ill-digested past and, on the other shore, museums created during the colonial period, as though there were no link between them. It is important to combine the two fields of study and more especially to extend the range to include all types of museum (from the Louvre to the controversial Museum of the history of France and of Algeria and also the MuCEM whose mission as a bridge between the two shores has been clearly stated). It would also be important to include the impact on these museums of colonial culture and of acquisitions made during the colonial period – in terms of their conception and their collections – and likewise the current policy of these museums with regard to the former colonies in the Maghreb… For the exchanges are, even today, still intense. Of course there are some overlaps between this section focussing on the history of museums and museology and the section on archaeological and patrimonial colonization; the processes of dispossession and appropriation function here on the same footing and need to be studied together in order to be comprehensible. Taking a long-term view, it should also be possible to appreciate the role of the first collectors, especially in pre-colonial Maghreb (which was nonetheless already subject to some forms of western imperialism): figures such as the Bey, the son of the Prime Minister Kaznadar or the English Consul Reade, in Tunisia, could here be better understood. We should like to re-examine the place of the Maghreb regions in specialized national museums, such as the Quai Branly and the Islamic Art section in the Louvre, in the French and Italian archaeological and ethnographical collections, but also in the museums in the Maghreb which have fine arts, archaeological and ethnographical collections… Some museums, particularly in Morocco, have been set up to offer a home to or offer models in view of a “regeneration” of native arts. The methods of collection and classification of the musealized objects, the performative use of the categories exploited in European art history (Roman or Early Christian archaeology, “Muslim” archaeology which is now referred to as “Islamic”, “popular” arts and traditions, civilizations…) and of a theory of anthropology characterized by the evolutionary paradigm have all contributed to creating implicit hierarchies… It should be remembered that the intellectual disciplines in these fields – and the institutionalization of these disciplines – occurred within the context of the rise and then the apogee of colonialism; these conditions weighed heavily on not only the development of a hierarchy between European and Maghreb cultures but also on the very construction of the collections. The current context, in a post-colonial epoch, should incite us to rethink the characterization of these objects and the functioning of inherited or remodelled museums… The second section is devoted to visual arts from a historical and a contemporary point of view, considering artistic production in a colonial context and contemporary art in connection with the countries under consideration here. The aim is to revisit the notions of heritage and of essentialism inherent in the artistic productions which we call postcolonial. For reasons of simplification, of communication or of economics, it turns out that the works of both yesterday and today are constantly perceived in terms of their relationship to the identities and the culture of the communities from which their creators originated. It is however understood that colonial identity cannot be a fixed measurement and that it is constantly being redrawn. Artists have shown their experience of this fact in a number of highly diverse artistic creations. The anthropological turn which marks art today encourages us to observe that the functioning and the legacy of these identity processes have played and still play a central role in the creation process and its reception. Be it a question of the attempt to create “schools”, in the sense not only of an educational structure, but mainly of artistic groups implanted in a region (the Alger school, the Tunis school, the Italian artists in Tunisia…) or on the other hand a constant de-territorialization, the result of exiles and migrations which have affected numerous individuals caught in the grip of history and its vicissitudes. A notable example of this is the way in which identities have been appropriated and reduced to common denominators such as “Arab”, “Jewish”, “pieds-noirs”, “Roumi”, “white” … – in all of these cases, the artists find themselves unable to escape an epithet which refers to their “origin” even if de-territorialization proves to be an important founding experience implying a new type of existence which nourishes to a great extent their artistic life. With the advent of contemporary art, the last international artistic scene has repeated this pattern. It has brought artists scattered by the diaspora or who experienced migration back to a “Maghreb” regionalism whose productions bear the cultural clues. The aesthetic criteria of artistic evaluation do not seem to affect these works, often also described using the label “postcolonial”. This double perspective will offer the chance to create continuity with earlier processes, such as orientalism which developed before colonization and easily metamorphosed into “colonial art”, a notion which was particularly developed in Italy during the period between the two World Wars. This can be seen in the Mostre internazionali d’Arte coloniale held in Rome (1931) and in Naples (1934) where an Algerian section, juxtaposing Western artists and native arts, was organized by Jean Alazard. There were some convergent points of view in the French and Italian colonial attitudes, despite ideological foundations which were quite different. The colonial art commissioned by the institutions, scholarships for study journeys, official décors, etc., represent a vast field of study which has as yet been little studied, and when it has been studied the readings offered have been too black-and-white or have been unable to avoid viewing these arts as anything other than a form of “propaganda”. It will be appropriate to continue the demystifying work already undertaken in Edward Said’s Orientalism, combining the analysis of aesthetic values and geopolitical readings. It is not only necessary but also appropriate to submit Said’s intellectual aims to a reading which analyses his subtext. The act of deconstructing our representations of the other does not necessarily mean that the other that we have “summoned up” actually exists. The system of art actually perpetuates this fiction. Why should this be so? We are here at the very heart of the representations that postcolonial thought and contemporary artists attempt “to exhibit”. These latter are often required to give the “original” expected note, consistent with the categories of identity which they tend to use in order to carry out their critical work. But this “strategic essentialism” also reveals its limits. The third section brings together three fields of study which are closely intermeshed in a number of ways and which have more often been studied. These are architectural transfers, archaeological colonization, the “invention” and the usage of patrimonies. For example, an impressive series of works supervised by Ezio Godoli has served to illustrate the role played by Italian architects in all the countries on the eastern and southern shores of the Mediterranean. Likewise, research programmes organized by Euromed Heritage have studied Euro-Mediterranean heritage and other programmes organized by the IRMC have examined the links between patrimonialization and architectural creation… Debates on “arabisance” and the neo-Moresque, on the fantasy of a “Mediterranean” or “rationalist” architecture, on the utopian architecture of both architectural and urban projects in the colonies (especially the Italian projects), have privileged the question of identities and modernity… However, many archives have not yet been exploited and there are many architects, archaeologists or actors of the heritage sector who still need to be discovered or at least better known; thus research groups working in Tunisian, Algerian or Moroccan universities have been set up to investigate them, and doctorates have been or are currently being written on the Fine Arts Museum in Algiers, on the history of archaeology in the Maghreb region, on Prosper Ricard, who studied “native arts” in an area extending from Morocco to Libya, etc. Here, therefore, it seems that the post-colonial re-reading may base itself on important contributions whose approaches sometimes remain too essentialist, because of the identity and ideology related issues involved. For this reason, it is hoped that this section will propose the following directions: identifying the processes at work in the production of hybrid architectures (even before the period of colonization), reflections on the current impact of these studies on architects who have worked in a colonized area, the role of intermediaries at different periods, the exchange of knowledge and skills between colonial and national systems, the reinventions – one could even talk about politically correct recycling – of architecture built during the colonial period, the complicated role of colonial institutions in the patrimonialization process, the question of reappropriation after independence… It is true that these three domains – architecture, archaeology and patrimony, important for questions of identity – very quickly attracted the attention of the authorities responsible for each area, and this largely for obvious political and economic reasons. But their role remains central today as well, since they relate both to the reconstructed identities and to tourist stereotypes. Tourism first developed during the colonial period and weighs heavily on representations in each country since independence. The aim of these questions is to overturn approaches which are too often unidirectional and which insist on a pattern which can be summed up in centre/periphery. Secondly, it should be possible to cast some light on the implications which can be seen in architecture, in the studies of antiquity (ancient history, archaeology and epigraphy for which the contribution made by North-African documentation was essential), or the human sciences in general, in the definition of patrimonial objects. The colloquium languages will be Arabic, English, French and Italian. Proposals, including a title, should not exceed 3000 signs and also contain a short biography (not exceeding 350 signs); a proposal in Arabic should be accompanied by an abstract in French or English. The proposals for the three sections should be sent no later than July 15 2014 to: colloques@ecoledulouvre.fr A reply will be sent in late September Coordination: Dominique Jarrassé   Call for papers Riletture postcoloniali degli scambi artistici e culturali tra Europa e Maghreb (Algeria, Francia, Italia, Marocco e Tunisia)XVIII-XXI secolo Convegno internazionale organizzato da: Accademia di Francia a Roma -Villa Medici; Centre F.G. Pariset, Université Bordeaux-Montaigne; École française de Rome; École du Louvre, Parigi; Institut National d’Histoire de l’Art (INHA, Axe Mondialisation), Parigi; Institut de Recherches sur le Maghreb Contemporain (IRMC), Tunisi; Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines, Université de la Manouba-Tunisi; Musée du Louvre (Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines; Département des Arts de l’Islam), Parigi. Si svolgerà in tre sessioni: Parigi, 12-13 dicembre 2014; Roma, 9-10 aprile 2015; Tunisi,4-6 giugno 2015. COMITATO ORGANIZZATORE Éric de Chassey, direttore dell’Accademia di Francia a Roma -Villa Medici, professore di storia dell’arte contemporanea, École Normale Supérieure di Lione Karima Dirèche, direttrice dell’IRMC, Tunisi, chargée de recherches, CNRS Philippe Durey, direttore dell’École du Louvre, conservateur général du Patrimoine Jean-Luc Martinez, direttore del Musée du Louvre, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, direttrice dell’École française de Rome, professore di storia antica, Université d’Aix-Marseille Stéphane Bourdin, directeur des études per l’Antichità, École française de Rome, maître de conférences di storia antica, Université de Picardie François Dumasy, directeur des études per le Età moderna e contemporanea, maître de conférences, Institut d’Études Politiques (IEP) d’Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professore di storia dell’arte contemporanea, Université Bordeaux-Montaigne, membro dell’Équipe de recherche dell’École duLouvre Annick Lemoine, responsabile del dipartimento di storia dell’arte, Accademia diFrancia a Roma -Villa Medici, maître de conférences di storia dell’arte moderna, UniversitéRennes 2 Ahmed Saadaoui, professore di storia dell’architettura, Universitéde la Manouba Sophie Saint-Amans, dottore di ricerca in storia, incaricata dell’amministrazione delle banche dati scientifiche presso il Dipartimento delle Antichità Greche, Etrusche e Romane, Museo del Louvre COMITATO SCIENTIFICO Badia Belabed-Sahraoui,architetto, professore presso l’Université de Constantine Stéphane Bourdin, directeur des études per l’Antichità, École française de Rome, maître de conférences di storia antica, Université de Picardie Éric de Chassey, direttore dell’Accademia di Francia a Roma –Villa Medici, professore di storia dell’arte contemporanea, École Normale Supérieure di Lione François Dumasy, directeur des études perle Età moderna e contemporanea, École française de Rome, maître de conférences, Institut d’Études Politiques (IEP) d’Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, directeur de recherches presso il CNRS, Iris Hannah Feldman, professoressa associata di storia dell’arte, Northwestern University Ezio Godoli, professore di storia dell’architettura, Università di Firenze Mohamed Sghir Janjar, directeur adjointde la Fondation du Roi Abdul AzizAl-Saoud pour lesÉtudes Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professore di storia dell’arte contemporanea, Université Bordeaux-Montaigne,membro dell’Équipe de recherche dell’École du Louvre Yannick Lintz, direttrice del Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre Zahia Rahmani, consigliere scientifico presso l’INHA, Axe Mondialisation Ahmed Saadaoui, professore di storia dell’architettura, Université de la Manouba, Tunisi Daniel Sherman, professore, University of North Carolina, Chapel Hill PRESENTAZIONE E SCOPI DEL CONVEGNO Questo convegno, che riunisce specialisti provenienti dalle due sponde del Mediterraneo e da altre parti del mondo, si pone l’obiettivo di esaminare come si sono costruiti i rapporti culturali e artistici tra Francia, Italia e Maghreb in alcuni momenti cruciali della loro storia –prima della colonizzazione, durante il periodo coloniale e dopo le indipendenze –, badando tuttavia a situarsi nell’oggi, all’interno dell’eredità degli sguardi reciproci, degli scambi e delle rappresentazioni. Queste relazioni sisono certamente inscritte nell’arte, nell’architettura, nell’archeologia e nelle istituzioni culturali, quali per esempio i musei, tuttavia esse non riguardano solo la storia dell’arte o dell’archeologia, ma competono al più ampio campo delle scienze sociali: sociologia, antropologia, studi postcoloniali… Queste situazioni devono essere riviste alla luce della riflessione postcoloniale e di una sistematica decostruzione dei punti di vista e dei saperi, oggi già ben avviata. Il primo obiettivo è dunque quello di prendere in considerazione le attuali relazioni e la gestione di un’eredità comune. Spesso esaminati come una relazione a senso unico, in termini di dominazione o di transfert di modelli da una metropoli verso le sue periferie, questi scambi sono stati in realtà molto più ricchi e complessi. Non si intende edulcorare il rapporto coloniale, ma esso va ricollocato in un tempo lungo e va mostrato come la stessa cultura europea si sia trasformata in ragione di questi stretti contatti, e come il contributodel «terreno» nord-africano abbia potuto influire sull’evoluzione delle scienze umane e sociali. Allo stesso modo, è opportuno analizzare come la cultura dei paesi del Maghreb sia stata modellata dalle occupazioni francese e italiana, attraverso gli spostamenti di popolazione, attraverso l’intreccio e l’evoluzione di comunità dotate di identità plurime e tuttavia di storie comuni. Questa regione del mondo, da una parte e dell’altra del Mediterraneo, presenta oggi agli osservatori una storia condivisa che deve essere riscritta. La specificità dei vari interlocutori coinvolti nell’organizzazione e dei luoghi di incontro –Parigi, Roma e Tunisi –garantisce la pluralità degli approcci. L’impiego del termine «postcoloniale» nel titolo del convegno manifesta la volontà di confrontare anche questi temi con le ipotesi proposte da quest’area di pensiero, che fornisce fecondi spunti critici: una necessaria contestualizzazione di ogni riflessione nei dibattiti attuali, il superamento degli ostacoli dell’etnocentrismo e dell’orientalismo, la creazione di un dialogo autentico tra queste culture segnate in un senso o in un altro dall’esperienza coloniale. Nato dal rifiuto dell’essenzialismo inscritto nella relazione coloniale e coniugato alla necessità di ripensare i racconti lineari della modernizzazione degli «altri», questo progetto non mira tanto a un accumulo di nuove conoscenza, quanto piuttosto al «decentramento» dei nostri saperi. La vitalità politica ed estetica di queste regioni, così come il cambiamento degli equilibri geopolitici, suggeriscono nuove dinamiche di ricerca. ASSI TEMATICI Il convegno Riletture postcoloniali degli scambi artistici e culturali tra Algeria, Francia, Italia, Marocco e Tunisia(XVIII-XXI secolo)si articola in tre temi, tre sessioni e tre luoghi, lungo un asse geografico che unisce le due sponde del Mediterraneo. Nella sua prima sezione, il convegno si propone di esplorare tanto l’eredità dei musei coloniali quanto l’eredità coloniale dei musei.In altre parole, non si tratterà di esaminare su una sponda il Museo coloniale di Roma –la cui ultima incarnazione, l’Istituto italiano per l’Africa e l’Oriente (IsIAO), è stata liquidata di recente senza nessuna spiegazione –o il Musée du Quai Branly –sul quale, e solo su di lui, in ragione della storia delle sue collezioni, si vorrebbe far gravare la funzione di valvola di sfogo di un passato mal digerito –, e sull’altra i musei creati durante il periodo coloniale, come se essi non avessero legami tradi loro. Conviene mescolare i due ambiti e soprattutto estendere l’inchiesta a ogni genere di museo (dal Louvre al controverso museo della storia della Francia e dell’Algeria e al Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée-MuCEM, la cui vocazione di ponte tra le due sponde è fortemente affermata), all’impatto della cultura coloniale e degli arricchimenti realizzati durante il periodo coloniale sulla loro concezione e sulle loro collezioni, e ancora all’attuale politica di questi musei nel campo delle relazioni con le vecchie colonie del Maghreb… Proprio perché gli scambi sono tuttora intensi. Senz’altro questa sezione centrata sulla storia dei musei e sulla museologia interseca quella che riguarda la colonizzazione archeologica e patrimoniale;i processi di spossessamentoe di appropriazione sono in azione sullo stesso piano e devono essere studiati insieme per essere comprensibili. Alla luce di un tempo lungo, sarà anche possibile apprezzare il ruolo dei primi collezionisti, in particolare nelMaghreb pre-coloniale(benché già in preda a forme di imperialismo occidentale), quali il Bey, il figlio del primo ministro Kaznadar o il console inglese Reade, nel caso della Tunisia. Si propone quindi di riesaminare il posto del Maghreb in musei nazionali specializzati, comeil Quai Branly e la sezione delle arti islamiche del Louvre, nelle collezioni archeologiche ed etnografiche italiane e francesi, ma anche nei musei maghrebini che accolgono collezioni di belle arti, archeologia, etnografia… Alcuni musei, in particolare inMarocco, sono stati creati per inquadrare o fornire modelli in vista di una «rigenerazione» delle arti dette indigene. Le modalità della raccolta e della classificazione degli oggetti musealizzati, l’impiego performativo delle categorie della storia dell’arte europea (archeologie romana, paleocristiana, «musulmana» –oggi sostituito con «islamica» –, arti e tradizioni «popolari», civiltà…) e di una antropologia segnata dal paradigma evoluzionista hanno creato delle gerarchie implicite… Bisogna ricordarsi che la nascita delle discipline dedicate a questi campi, e soprattutto la loro istituzionalizzazione, si è svolta nel contesto della crescita quindi dell’apogeo del colonialismo; queste interferenze hanno pesato gravemente, non solo sulla gerarchizzazione tra culture europee e maghrebine, ma anche nella stessa costituzione delle collezioni. Il contesto attuale, quello dell’era post-coloniale, invita a ripensare la qualificazione di questi oggetti e il funzionamento dei musei ereditati o rimodellati… La seconda sezione è dedicata alle arti visive, secondo un approccio allo stesso tempo storico e contemporaneo. Essa riguarda le produzioni artistiche nel contesto coloniale e l’arte contemporanea nel suo legame con i paesi presi in considerazione. La sfida è quella di rivedere le nozioni di eredità e di essenzialismo proprie alle produzioni artistiche dette postcoloniali. Per ragioni legate alla semplificazione, alla comunicazione o a questioni economiche, è un fatto che sia le opere del passato che quelle contemporanee sono sempre esaminate nella loro relazione con le identità e la cultura delle comunità d’origine dei loro produttori. Tuttavia è ormai acquisito che l’identità coloniale non può essere definita una volta per tutte, e che anzi essa non smette mai diridefinirsi. Gli artisti ne hanno espresso l’esperienza secondo modalità creative molto varie. È d’obbligo constatare, sulla scia della svolta antropologica che oggi caratterizza il campo dell’arte, che il funzionamento e l’eredità di questi processi identitari hanno svolto e svolgono un ruolo centrale nel procedimento creativo e nel modo in cui esso è recepito. Che si tratti del tentativo di creare delle «scuole», chiaramente intendendo il termine nel duplice senso di strutture di insegnamento, ma soprattutto di gruppi di artisti legati a un territorio (scuola di Algeri, scuola di Tunisi, artisti italiani di Tunisia…), oppure al contrario di un incessante sradicamento legato a esili e migrazioni che hanno riguardato un gran numero di individui stretti nella morsa della storia e delle sue vicissitudini –si pensi in particolare al modo in cui le identità sono state fissate e ridotte a denominatori comuni quali per esempio «arabo», «bianco», «ebreo», «pieds-noirs», «roumi» –, in un caso e nell’altro, gli artisti non hanno potuto sfuggire all’assegnazione «all’origine», mentre proprio lo sradicamento si rivela un’esperienza che origina un nuovo modo di esistenza il quale alimenta abbondantemente le loro pratiche. Nell’ambito dell’arte contemporanea, la più recente scena artistica internazionale ha reiterato questo schema, riportando gli artisti della diaspora o usciti dalla migrazione a un regionalismo «maghrebino» di cui le loro opere conterrebbero gli indizi culturali. I criteri estetici di giudizio artisticosembrano non riguardare queste opere, spesso anch’esse classificate sotto l’etichetta «postcoloniale». La duplice prospettiva che qui si propone permette di stabilire continuità con processi più antichi, quale l’orientalismo, che non ha atteso la colonizzazione per svilupparsi e si è agevolmente mutato in «arte coloniale», concetto particolarmente elaborato in Italia tra le due guerre, come attestano le Mostre internazionali d’Arte coloniale di Roma (1931) e di Napoli (1934), mentre Jean Alazard organizzauna sezione algerina che riunisce artisti occidentali e arti indigene. Negli sguardi coloniali francese e italiano esistono delle convergenze, malgrado essi poggino su diversi fondamenti ideologici. L’arte coloniale commissionata dalle istituzioni, le borse di studio per viaggi, le scenografie ufficiali, ecc.: tutto questo rappresenta un campo di ricerca immenso, appena sfiorato da letture storiche talvolta riduttive nella loro visione binaria, o nella loro incapacità di guardare queste arti diversamente da mera «propaganda». Conviene proseguire il procedimento demistificatorio dell’Orientalismodi Said, combinando analisi dei valori estetici e letture geopolitiche. E oggi è opportuno e necessario sottoporre l’intenzione di Edward Said a una lettura del sottotesto. Decostruire le rappresentazioni dell’altro non significa che l’altro «convocato» esista. Quanto a lui, il sistema dell’arte perpetua questa finzione. Perché? Ci troviamo qui al cuore delle rappresentazioni che il pensiero postcoloniale e gli artisti contemporanei tentano di «esporre». Da questi ultimi spesso ci si attende ancora l’espressione di una nota «originaria», in continuità con categorie identitarie da cui essi partono per svolgere un lavoro critico. Ma anche questo «essenzialismo strategico» mostra i suoi limiti. La terza sezione associa tre campi di ricerca, dai numerosi intrecci, che sono anche quelli meglio esplorati: i transfert architettonici, la colonizzazione archeologica, l’«invenzione» e gli usi dei patrimoni, il contributo della documentazione nord-africana alla nascita delle discipline storiche (storia antica, archeologia, epigrafia). Un’impressionante serie di lavori, condotti sotto la direzione di Ezio Godoli, ha messo in luce il ruolo degli architetti italiani in tutti i paesi della costa orientale e meridionale del Mediterraneo; alcuni programmi di ricerca Euromed Heritage hanno indagato i patrimoni euro-mediterranei; l’IRMC ha condotto dei programmi sui legami tra patrimonializzazione e creazione architettonica… La questione delle identità e della modernità è stata privilegiata nei dibattiti sull’«arabisance» o sul neo-moresco, sul fantasma di una «architettura mediterranea» o «razionalista», sull’architettura utopica dei progetti architettonici e urbani nelle colonie, soprattutto italiane… Tuttavia restano da esplorare molti fondi d’archivio, così come restano da scoprire o da conoscere meglio figure di architetti, archeologi o altri attori nel settore del patrimonio; alcuni laboratori universitari tunisini, algerini e marocchini sono nati intorno a questi temi: sono state condotte o sono in corso ricerche a livello dottorale sul museo delle belle arti di Algeri, sulla storia dell’archeologia nel Maghreb, su Prosper Ricard, che ha studiato le «arti indigene» dal Marocco alla Libia, ecc. Sembra pertanto che qui la rilettura postcoloniale possa poggiare su lavori importanti, i cui procedimenti restano però talvolta troppo essenzialisti, in ragione degli investimenti identitari e ideologici che vi si inscrivono. Ne consegue che gli orientamenti auspicati per questa sezione sono: l’identificazione dei processi in opera nella produzione di architetture ibride (e questo sin da prima della colonizzazione); le riflessioni sull’impatto effettivo di questi studi sugli architetti che hanno lavorato in territori colonizzati; il ruolo degli intermediari nei vari periodi; la trasmissione di competenze tra sistemi coloniali e nazionali; le reinvenzioni –per non dire riciclaggi politicamente corretti –delle creazioni di epoca coloniale; il ruolo complesso delle istituzioni coloniali nella patrimonializzazione; la riappropriazione dopo le indipendenze… Se, molto rapidamente per evidenti ragioni politiche ed economiche, questi tre campi –architettura, archeologia e patrimonio, propizi all’espressione identitaria –sono stati oggetto dell’attenzione delle istanze gerenti questi territori, le funzioni che oggi sono loro assegnate restano centrali, poiché riguardano allo stesso tempo le identità ricostruite e gli stereotipi turistici. Il turismo, nato anch’esso in situazione coloniale, pesa in effetti molto sulle rappresentazioni, a seconda dei paesi, a partire dalle indipendenze. Tali interrogativi vorrebbero capovolgere gli approcci a senso unico che perpetuano uno schema centro/periferia e illuminare le implicazioni che si sono prodotte di ritorno nell’architettura, nei saperi accademici dell’archeologia e delle scienze umane in generale, nella qualificazione degli oggetti patrimoniali. Le lingue del convegno saranno l’inglese, l’arabo, il francese e l’italiano.Le proposte dovranno prevedere un titolo e una breve illustrazione del contenuto (lunghezza massima pari a 3000 battute), così comeuna biografia di lunghezza massima pari a 350 battute; in caso di proposte in arabo, si allegherà anche un riassunto in francese o in inglese. Le proposte per le tre sessioni del convegnodovranno essere inviate, entro il 15 luglio 2014, a: colloques@ecoledulouvre.fr Una rispostasarà dataa fine settembrea tutte le proposte. Coordinamento: Dominique Jarrassé.
Suggéré par: 
Nancy Murzilli 27/6/2014
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/07/2014
Ville de l'événement: 
Paris, Rome, Tunis
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 

Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Europe et Maghreb, 18e-21e siècles

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
L’Académie de France à Rome – Villa Médicis, le Centre F.G. Pariset de l’Université de Bordeaux-Montaigne, l’École française de Rome, l’École du Louvre, Paris, l’Institut National d’Histoire de l’Art (Axe Mondialisation), Paris, l’Institut de Recherches sur le Maghreb Contemporain, Tunis, le Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines de l’Université de la Manouba-Tunis et le Musée du Louvre (Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines ; Département des Arts de l’Islam), Paris, organisent le colloque international Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Europe et Maghreb, 18e-21e siècles. Il se déroulera en trois sessions : Paris, 12-13/12/14 ; Rome, 9-10/04/15 et Tunis, 4-6/06/15.
Le colloque se déroulera en trois sessions : Paris, 12-13/12/14 ; Rome, 9-10/04/15 et Tunis, 4-6/06/15. COMITÉ D’ORGANISATION  Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’École Normale Supérieure de Lyon Karima Dirèche, directrice de l’IRMC, Tunis, chargée de recherches au CNRS Philippe Durey, directeur de l’École du Louvre, conservateur général du Patrimoine, Jean-Luc Martinez, directeur du Musée du Louvre, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, directrice de l’École française de Rome, professeur d’histoire ancienne à l’Université d’Aix-Marseille Stéphane Bourdin, directeur des études pour l’Antiquité, École française de Rome, maître de conférences en histoire antique à l’Université de Picardie François Dumasy, directeur des études pour les Époques moderne et contemporaine, École française de Rome, maître de conférences à l’IEP d’Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professeur d’histoire de l’art contemporain à Bordeaux-Montaigne et membre de l’Équipe de recherche de l’École du Louvre Annick Lemoine, chargée de mission à l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université de Rennes 2 Ahmed Saadaoui, professeur d’histoire de l’architecture, Université de la Manouba Sophie Saint-Amans, docteur en histoire, chargée de l’administration des bases scientifiques au Département des AGER du Musée du Louvre COMITÉ SCIENTIFIQUE  Badia Belabed-Sahraoui, architecte, professeur à l’Université de Constantine Stéphane Bourdin, directeur des études pour l’Antiquité, École française de Rome, maître de conférences en histoire antique à l’Université de Picardie Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’École Normale Supérieure de Lyon François Dumasy, directeur des études pour les Époques moderne et contemporaine, École française de Rome, maître de conférences à l’IEP d’Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, directeur de recherches au CNRS, Iris Hannah Feldman, professeure associée d’histoire de l’art, Northwestern University Ezio Godoli, professeur d’histoire de l’architecture à l’Université de Florence Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al-Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professeur d’histoire de l’art contemporain à Bordeaux-Montaigne et membre de l’Équipe de recherche de l’École du Louvre Yannick Lintz, directrice du Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre Zahia Rahmani, conseiller scientifique à l’INHA, Programme Art et mondialisation Ahmed Saadaoui, professeur d’histoire de l’architecture, Université de la Manouba Daniel Sherman, professeur, University of North Carolina, Chapel Hill ARGUMENTAIRE  Ce colloque souhaite, en réunissant des spécialistes des deux rives de la Méditerranée et d’ailleurs, envisager comment se sont construites les relations culturelles et artistiques entre France, Italie et Maghreb dans des moments cruciaux de leur histoire, avant la colonisation, en situation coloniale et après les indépendances, mais en se situant aujourd’hui, dans l’héritage des regards, des échanges et des représentations. Ces relations se sont certes inscrites dans l’art, l’architecture, l’archéologie et les institutions culturelles comme les musées, elles ne relèvent cependant pas de la seule histoire de l’art ou archéologie, mais d’une contribution des sciences sociales les plus larges : sociologie, anthropologie, études postcoloniales… Ces questions doivent être revisitées à la lumière de la réflexion postcoloniale et d’une déconstruction systématique des regards et des savoirs, aujourd’hui bien engagée. L’objectif premier se situe donc dans la prise en considération des relations présentes et de la gestion d’un héritage commun. Souvent envisagés comme une relation à sens unique, en termes de domination ou de transferts de modèles d’une métropole vers des périphéries, ces échanges ont été bien plus riches et complexes. Il ne s’agit pas d’édulcorer la relation coloniale, mais de la replacer dans le temps long et de montrer comment la culture européenne s’est elle-même transformée à ces contacts étroits et comment l’apport du « terrain » nord-africain a pu contribuer à l’évolution des sciences humaines et sociales. De même, il convient d’analyser comment la culture des pays du Maghreb s’est trouvée modelée par les occupations française et italienne, par les déplacements de population, par l’imbrication et l’évolution de communautés aux identités plurielles et aux histoires néanmoins communes. Cette région du monde, de part et d’autre de la Méditerranée, offre donc aujourd’hui une histoire partagée à réécrire. La spécificité des différents partenaires et des lieux de rencontres, Paris, Rome et Tunis, garantit la pluralité des approches. L’utilisation du terme « postcolonial » dans le titre de ce colloque traduit une volonté de confronter aussi ces sujets aux hypothèses proposées par ce domaine de réflexion qui fournit des principes critiques fructueux : une nécessaire contextualisation de toute réflexion dans les débats actuels, le dépassement des entraves de l’ethnocentrisme et de l’orientalisme, l’instauration d’un véritable dialogue entre ces cultures marquées dans un sens ou un autre par l’expérience coloniale. Né du refus de l’essentialisme inscrit dans la relation coloniale et conjugué avec la nécessité de repenser les récits linéaires de la modernisation des « autres », le projet ne tient donc pas tant à une accumulation de nouvelles connaissances qu’au décentrement de nos savoirs. La vitalité politique et esthétique de ces régions, comme la modification des équilibres géopolitiques, suggèrent de nouvelles dynamiques de recherches. AXES THÉMATIQUES  Le colloque Relectures postcoloniales des échanges artistiques et culturels entre Algérie, France, Italie, Maroc et Tunisie (18e-21e siècles) s’articule entre trois thématiques, trois sessions et trois lieux, selon un axe géographique qui unit les deux rives de la Méditerranée. La première section du colloque propose d’explorer l’héritage des musées coloniaux, comme l’héritage colonial des musées. Cela signifie donc qu’il ne saurait être question d’examiner, sur une rive, le Museo coloniale de Rome, dont le dernier avatar (IsIAO) vient d’être liquidé sans explication, ou le musée du Quai Branly à qui on voudrait faire porter seul, du fait de l’histoire de ses collections, la fonction exutoire d’un passé mal digéré et, sur l’autre rive, les musées créés en situation coloniale, comme s’ils étaient sans lien. Il convient d’entremêler les deux champs et surtout d’étendre l’enquête à tout type de musée (du Louvre au controversé musée de l’histoire de la France et de l’Algérie et au MuCEM dont la vocation de pont entre les deux rives est fortement affirmée), à l’impact de la culture coloniale et des enrichissements réalisés durant la période coloniale sur leur conception et leurs collections, et à la politique actuelle de ces musées dans leur relation avec les anciennes colonies du Maghreb… Car les échanges sont encore aujourd’hui intenses. Bien sûr, cette section axée sur l’histoire des musées et la muséologie, recoupe celle qui concerne la colonisation archéologique et patrimoniale ; les processus de dépossession et d’appropriation y jouent sur le même plan et doivent être étudiés ensemble pour être compréhensibles. À la lumière d’un temps long, il sera possible également de percevoir le rôle des premiers collectionneurs, en particulier dans le Maghreb pré-colonial(quoique déjà en proie à des formes d’impérialisme occidental), tels le Bey, le fils du premier ministre Kaznadar ou le consul anglais Reade, dans le cas de la Tunisie. Il est proposé de réexaminer la place du Maghreb dans des musées nationaux spécialisés comme le Quai Branly et la section des Arts islamiques du Louvre, dans les collections archéologiques et ethnographiques italiennes et françaises, mais aussi dans les musées maghrébins accueillant des collections de beaux-arts, archéologie, ethnographie… Certains musées, notamment au Maroc, ont été créés pour encadrer ou fournir des modèles en vue d’une « régénérescence » des arts dits indigènes. Les modalités de la collecte et de la classification des objets muséalisés, l’usage performatif des catégories de l’histoire de l’art européenne (archéologies romaine, paléochrétienne, « musulmane » remplacé aujourd’hui par « islamique », arts et traditions « populaires », civilisations…) et d’une anthropologie marquée par le paradigme évolutionniste ont créé des hiérarchisations implicites… On doit se souvenir que la constitution des disciplines consacrées à ces domaines, et surtout leur institutionnalisation, s’est déroulée dans le contexte de montée, puis d’apogée, du colonialisme ; ces interférences ont pesé lourdement, non seulement sur les hiérarchisations entre cultures européennes et maghrébines, mais dans la constitution même des collections. Le contexte actuel, dans une ère post-coloniale, invite à repenser la qualification de ces objets et le fonctionnement des musées hérités ou remodelés… La deuxième section est consacrée aux arts visuels sous l’angle à la fois historique et contemporain. Elle concerne les productions artistiques en contexte colonial et l’art contemporain en lien avec les pays concernés. L’enjeu est de revenir ici sur les notions d’héritages et d’essentialisme propres aux productions artistiques dites postcoloniales. Pour des raisons simplificatrices, communicationnelles ou économiques, il est avéré que ces oeuvres du passé et celles d’aujourd’hui sont sans cesse envisagées dans leur relation avec les identités et la culture des communautés d’origine de leurs producteurs. Il est pourtant acquis que l’identité coloniale ne peut être une mesure fixe, et qu’elle n’a pas cessé de se redessiner. Les artistes en ont exprimé l’expérience selon des modes de créations artistiques très divers. Force est de constater, avec le tournant anthropologique qui caractérise aujourd’hui le champ de l’art, que le fonctionnement et l’héritage de ces processus identitaires ont joué et jouent un rôle central dans le processus créatif et sa réception. Qu’il s’agisse de la tentative de créations d’« écoles », au double sens évidemment de structures d’enseignement, mais surtout de groupes d’artistes ancrés dans un territoire (école d’Alger, école de Tunis, artistes italiens de Tunisie…), ou au contraire d’une incessante déterritorialisation au gré d’exils et de migrations qui ont touché de nombreux individus pris dans l’étau de l’histoire et de ses vicissitudes, – on pense notamment à la manière dont les identités ont été captées et réduites à des dénominateurs communs comme « arabe » « blanc », « juif », « pieds-noirs», « roumi » … – dans l’un et l’autre cas, les artistes n’ont pu échapper à l’assignation de « l’origine » alors que la déterritorialisation se révèle une expérience fondatrice d’une nouvelle modalité d’existence qui nourrit largement leurs pratiques. Avec l’art contemporain, la dernière scène artistique internationale a réitéré ce schéma. Ramenant les artistes de la diaspora ou issus de migrations à un régionalisme « maghrébin » dont les oeuvres en porteraient les indices culturels. Les critères esthétiques d’évaluation artistiques semblent ne pas concerner ces oeuvres, souvent elles aussi convoquées sous le label « postcolonial ». Cette double perspective permet d’établir des continuités avec des processus plus anciens, tel l’orientalisme qui n’a pas attendu la colonisation pour se développer et s’est mué aisément en « art colonial », notion particulièrement développée en Italie dans l’entre-deux-guerres comme l’attestent les Mostre internazionali d’Arte coloniale à Rome (1931) et à Naples (1934), ainsi une section algérienne est organisée par Jean Alazard, qui regroupe artistes occidentaux et arts indigènes. Des convergences se sont construites dans les regards coloniaux français et italiens, malgré des fondements idéologiques différents. L’art colonial commandité par les institutions, bourses de voyages, décors officiels, etc., reste un champ immense, à peine abordé par des lectures historiennes parfois réductrices dans leur vision binaire ou dans leur incapacité à regarder ces arts autrement que comme « propagande ». Il convient de poursuivre la démarche démystificatrice de L’Orientalisme d’Edward Said, en combinant analyse des valeurs esthétiques et lectures géopolitiques. Et il est nécessaire et opportun de soumettre aujourd’hui l’intention de Said à une lecture du sous-texte. Déconstruire les représentations de l’autre ne signifie pas que l’autre « convoqué » existe. Le système de l’art quant à lui perpétue cette fiction. Pourquoi ? On est ici au coeur des représentations que la pensée postcoloniale et les artistes contemporains tentent « d’exposer ». Ces derniers sont souvent assignés à exprimer la note « originaire » attendue, en continuité avec des catégories identitaires sur lesquelles ils s’appuient pour effectuer un travail critique. Mais cet « essentialisme stratégique » montre aussi ses limites. La troisième section associe trois champs d’étude aux intrications nombreuses, qui s’avèrent les mieux explorés : les transferts architecturaux, la colonisation archéologique, l’« invention » et les usages des patrimoines. Ainsi, sous la direction d’Ezio Godoli, une impressionnante série de travaux a montré le rôle des architectes italiens dans tous les pays du pourtour oriental et méridional de la Méditerranée, des programmes de recherches Euromed Heritage ont exploré les patrimoines euro-méditerranéens, l’IRMC a mené des programmes sur les liens entre patrimonialisation et création architecturale… La question des identités et de la modernité a été privilégiée dans des débats sur l’« arabisance » ou le néo-mauresque, sur le fantasme d’une « architecture méditerranéenne » ou « rationaliste », sur l’architecture utopique des projets architecturaux et urbains dans les colonies, italiennes surtout… Cependant bien des fonds d’archives restent à explorer et des figures d’architectes, d’archéologues ou d’acteurs du patrimoine restent à découvrir ou à mieux connaître, des laboratoires universitaires tunisiens, algériens et marocains se sont fondés sur ces thématiques, des recherches doctorales ont été menées ou sont en cours sur le musée des beaux-arts d’Alger, sur l’histoire de l’archéologie au Maghreb, sur Prosper Ricard, qui a étudié les « arts indigènes » du Maroc à la Libye, etc. Ici il semble donc que la relecture postcoloniale puisse s’appuyer sur d’importants travaux dont les démarches demeurent parfois trop essentialistes, du fait des enjeux identitaires et idéologiques qui s’y inscrivent. De ce fait, les orientations souhaitées pour cette section seraient plutôt l’identification des processus à l’oeuvre dans la production d’architectures hybrides (et cela dès avant la colonisation), les réflexions sur l’impact actuel de ces études sur les architectes ayant oeuvré en territoire colonisé, le rôle des intermédiaires au cours des diverses périodes, la transmission des compétences entre systèmes coloniaux et nationaux, les réinventions, pour ne pas dire recyclages politiquement corrects, des créations du temps colonial, le rôle complexe des institutions coloniales dans la patrimonialisation, la réappropriation après les indépendances… Si, très vite pour des raisons politiques et économiques évidentes, ces trois domaines – architecture, archéologie et patrimoine, propices à l’expression identitaire – ont fait l’objet de l’attention des instances gérant ces territoires, les fonctions qui leur sont assignées aujourd’hui demeurent centrales, car elles touchent à la fois aux identités reconstruites et aux stéréotypes touristiques. Le tourisme, né en situation coloniale lui aussi, pèse en effet lourdement sur les représentations, selon les pays depuis les indépendances. De tels questionnements voudraient renverser les approches à sens unique perpétuant un schéma centre/périphérie et éclairer les implications qui se sont produites en retour dans l’architecture, dans les savoirs académiques, sciences de l’antiquité (histoire ancienne, archéologie, épigraphie, pour lesquelles la contribution de la documentation nord-africaine a été essentielle), ou sciences humaines en général, dans la qualification des objets patrimoniaux. Les langues du colloque seront l’anglais, l’arabe, le français et l’italien. Les propositions comporteront un titre et un texte d’au maximum 3000 signes, et une biographie de maximum 350 signes ; en cas de proposition en arabe, il conviendra d’y joindre un résumé en français ou en anglais. Les propositions pour les trois sessions du colloque sont à adresser, au plus tard le 15 juillet 2014, à : colloques@ecoledulouvre.fr Une réponse sera apportée fin septembre à l’ensemble des propositions. Coordination : Dominique Jarrassé   CALL FOR PAPERS  Postcolonial re-readings of the artistic and cultural exchanges between Europe and Northern Africa (Algeria, France, Italy, Morocco and Tunisia) – 18th-21st centuries  International colloquium organized by the Académie de France à Rome-Villa Médicis, the F.G. Pariset Centre at the University of Bordeaux-Montaigne, the École Française de Rome, the École du Louvre, Paris, the Institut National d’Histoire de l’Art (Globalization group), Paris, the Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC), Tunis, the Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines de l’Université de la Manouba-Tunis and the Louvre Museum (Department of Greek, Etruscan, and Roman Antiquities; Department of Islamic Art), Paris. Three sessions are planned: Paris, 12-13/12/14, Rome, 9-10/04/15 and Tunis, 4-6/06/15 Organizing committee:  Éric de Chassey, director of the Académie de France à Rome-Villa Médicis, professor of art history, École Normale Supérieure, Lyons Karima Dirèche, director of the IRMC, Tunis, researcher at the CNRS Philippe Durey, director of the École du Louvre, conservateur général du Patrimoine Jean-Luc Martinez, director of the Louvre Museum, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, director of the École française de Rome, professor of ancient history, University of Aix-Marseille Stéphane Bourdin, director of studies, ancient civilizations, École française de Rome, senior lecturer in ancient history, University of Picardy François Dumasy, director of studies, modern and contemporary civilizations, École française de Rome, senior lecturer, IEP, Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professor of modern art history, University of Bordeaux-Montaigne and member of the research group at the École du Louvre Annick Lemoine, project leader at the Académie de France à Rome-Villa Médicis, senior lecturer in art history at the University of Rennes 2 Ahmed Saadaoui, professor of architectural history, University of Manouba Sophie Saint-Amans, PhD in ancient history, head of scientific databases in the Department of Greek, Etruscan, and Roman Antiquities, Louvre Museum Scientific committee (current state) Badia Belabed-Sahraoui, architect, professor at the University of Constantine Stéphane Bourdin, director of studies, ancient civilizations, École française de Rome, senior lecturer in ancient history, University of Picardy Éric de Chassey, director of the Académie de France à Rome-Villa Médicis, professor of art history, École Normale Supérieure, Lyons François Dumasy, director of studies, modern and contemporary civilizations, École française de Rome, senior lecturer, IEP, Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, director of research at the CNRS, Iris Hannah Feldman, associate professor in art history, Northwestern University Ezio Godoli, professor of architectural history, University of Florence Mohamed Sghir Janjar, directeur adjoint de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al-Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professor of contemporary art history, University of Bordeaux-Montaigne and member of the research group at the École du Louvre Yannick Lintz, director of the Islamic Arts department, Louvre Museum Zahia Rahmani, scientific advisor, INHA, Globalization group Ahmed Saadaoui, professor of architectural history, University of Manouba-Tunis Daniel Sherman, professor, University of North Carolina, Chapel Hill PRESENTATION  This colloquium, which will bring together specialists from the northern and the southern shores of the Mediterranean, and elsewhere, wants to examine the construction of cultural and artistic relationships between France, Italy and Northern Africa at crucial stages in their history, namely before, during and after colonization. The point of view adopted will be that of today, in terms of the legacy of these attitudes, exchanges and representations. These relationships were certainly at work in art, in architecture, in archaeology and in cultural institutions such as museums, but they should not be seen in connection only with the history of art and of archaeology. They should be viewed in a perspective which brings into play the social sciences in a larger sense: sociology, anthropology, postcolonial studies… These questions should be revisited in the light of postcolonial thought and also of a systematic deconstruction of views and knowledge, a process which is well underway today. The first aim is therefore to consider current relations and the management of a shared legacy. These exchanges have often been viewed as functioning in only one direction, seen in terms of domination or the transfer of models from a metropolis toward peripheral regions; they were however richer and more complex than this model suggests. It will not be a question of sugaring the pill of the colonial relationship, but of replacing it within a longer timescale and showing how European culture was changed thanks to these close contacts and how the experience gained from the “fieldwork” in North Africa contributed to the development of the human and social sciences. It will also be important to study the effects on culture of the Maghreb countries of the French and Italian occupations: population movements, intertwining and evolution of communities with plural identities and histories which did after all share some common features. This area of the world, on both shores of the Mediterranean, therefore offers us today a shared history which should be rewritten. The various partners and the centres chosen for the colloquium – Paris, Rome and Tunis – each have their own specific features, and this should guarantee a plurality of approaches. The use of the word « postcolonial » in the colloquium title is an indication of the wish to confront these objects of study with the hypotheses offered by this area of research and reflection which in turn presents some fruitful critical principles: the need to contextualize all reflection in the current debates, the chance to surmount the obstacles of the ethnocentric approach and of orientalism, the introduction of a true dialogue between these cultures which have been marked in one way or another by the colonial experience. Born out of a refusal to accept the essentialism which is enshrined in the colonial relationship and combined with the need to rethink the linear accounts of the modernization of “the Others”, the project aims not so much at accumulating new knowledge and facts as at the decentring of our ideas. The political and aesthetic vitality of these areas, and the shift in geopolitical balances, offer ideal conditions for new research dynamics. SECTION THEMES  The colloquium Post-colonial re-readings of the artistic and cultural exchanges between Europe and Northern Africa (Algeria, France, Italy, Morocco and Tunisia) – 18th-21st centuries is articulated around three themes, three sessions and three locations, situated along a geographical axis which unites the northern and southern shores of the Mediterranean. The first section of the colloquium will be devoted to the legacy of colonial museums and the colonial heritage of museums. As a result, we shall not analyse, on one shore of the Mediterranean, the Museo coloniale in Rome, whose most recent manifestation (IsIAO) has just been closed down without any explanation, or the Quai Branly Museum, which has to a great extent been expected to bear alone (largely because of the history of the collections which it houses) the responsibility for an ill-digested past and, on the other shore, museums created during the colonial period, as though there were no link between them. It is important to combine the two fields of study and more especially to extend the range to include all types of museum (from the Louvre to the controversial Museum of the history of France and of Algeria and also the MuCEM whose mission as a bridge between the two shores has been clearly stated). It would also be important to include the impact on these museums of colonial culture and of acquisitions made during the colonial period – in terms of their conception and their collections – and likewise the current policy of these museums with regard to the former colonies in the Maghreb… For the exchanges are, even today, still intense. Of course there are some overlaps between this section focussing on the history of museums and museology and the section on archaeological and patrimonial colonization; the processes of dispossession and appropriation function here on the same footing and need to be studied together in order to be comprehensible. Taking a long-term view, it should also be possible to appreciate the role of the first collectors, especially in pre-colonial Maghreb (which was nonetheless already subject to some forms of western imperialism): figures such as the Bey, the son of the Prime Minister Kaznadar or the English Consul Reade, in Tunisia, could here be better understood. We should like to re-examine the place of the Maghreb regions in specialized national museums, such as the Quai Branly and the Islamic Art section in the Louvre, in the French and Italian archaeological and ethnographical collections, but also in the museums in the Maghreb which have fine arts, archaeological and ethnographical collections… Some museums, particularly in Morocco, have been set up to offer a home to or offer models in view of a “regeneration” of native arts. The methods of collection and classification of the musealized objects, the performative use of the categories exploited in European art history (Roman or Early Christian archaeology, “Muslim” archaeology which is now referred to as “Islamic”, “popular” arts and traditions, civilizations…) and of a theory of anthropology characterized by the evolutionary paradigm have all contributed to creating implicit hierarchies… It should be remembered that the intellectual disciplines in these fields – and the institutionalization of these disciplines – occurred within the context of the rise and then the apogee of colonialism; these conditions weighed heavily on not only the development of a hierarchy between European and Maghreb cultures but also on the very construction of the collections. The current context, in a post-colonial epoch, should incite us to rethink the characterization of these objects and the functioning of inherited or remodelled museums… The second section is devoted to visual arts from a historical and a contemporary point of view, considering artistic production in a colonial context and contemporary art in connection with the countries under consideration here. The aim is to revisit the notions of heritage and of essentialism inherent in the artistic productions which we call postcolonial. For reasons of simplification, of communication or of economics, it turns out that the works of both yesterday and today are constantly perceived in terms of their relationship to the identities and the culture of the communities from which their creators originated. It is however understood that colonial identity cannot be a fixed measurement and that it is constantly being redrawn. Artists have shown their experience of this fact in a number of highly diverse artistic creations. The anthropological turn which marks art today encourages us to observe that the functioning and the legacy of these identity processes have played and still play a central role in the creation process and its reception. Be it a question of the attempt to create “schools”, in the sense not only of an educational structure, but mainly of artistic groups implanted in a region (the Alger school, the Tunis school, the Italian artists in Tunisia…) or on the other hand a constant de-territorialization, the result of exiles and migrations which have affected numerous individuals caught in the grip of history and its vicissitudes. A notable example of this is the way in which identities have been appropriated and reduced to common denominators such as “Arab”, “Jewish”, “pieds-noirs”, “Roumi”, “white” … – in all of these cases, the artists find themselves unable to escape an epithet which refers to their “origin” even if de-territorialization proves to be an important founding experience implying a new type of existence which nourishes to a great extent their artistic life. With the advent of contemporary art, the last international artistic scene has repeated this pattern. It has brought artists scattered by the diaspora or who experienced migration back to a “Maghreb” regionalism whose productions bear the cultural clues. The aesthetic criteria of artistic evaluation do not seem to affect these works, often also described using the label “postcolonial”. This double perspective will offer the chance to create continuity with earlier processes, such as orientalism which developed before colonization and easily metamorphosed into “colonial art”, a notion which was particularly developed in Italy during the period between the two World Wars. This can be seen in the Mostre internazionali d’Arte coloniale held in Rome (1931) and in Naples (1934) where an Algerian section, juxtaposing Western artists and native arts, was organized by Jean Alazard. There were some convergent points of view in the French and Italian colonial attitudes, despite ideological foundations which were quite different. The colonial art commissioned by the institutions, scholarships for study journeys, official décors, etc., represent a vast field of study which has as yet been little studied, and when it has been studied the readings offered have been too black-and-white or have been unable to avoid viewing these arts as anything other than a form of “propaganda”. It will be appropriate to continue the demystifying work already undertaken in Edward Said’s Orientalism, combining the analysis of aesthetic values and geopolitical readings. It is not only necessary but also appropriate to submit Said’s intellectual aims to a reading which analyses his subtext. The act of deconstructing our representations of the other does not necessarily mean that the other that we have “summoned up” actually exists. The system of art actually perpetuates this fiction. Why should this be so? We are here at the very heart of the representations that postcolonial thought and contemporary artists attempt “to exhibit”. These latter are often required to give the “original” expected note, consistent with the categories of identity which they tend to use in order to carry out their critical work. But this “strategic essentialism” also reveals its limits. The third section brings together three fields of study which are closely intermeshed in a number of ways and which have more often been studied. These are architectural transfers, archaeological colonization, the “invention” and the usage of patrimonies. For example, an impressive series of works supervised by Ezio Godoli has served to illustrate the role played by Italian architects in all the countries on the eastern and southern shores of the Mediterranean. Likewise, research programmes organized by Euromed Heritage have studied Euro-Mediterranean heritage and other programmes organized by the IRMC have examined the links between patrimonialization and architectural creation… Debates on “arabisance” and the neo-Moresque, on the fantasy of a “Mediterranean” or “rationalist” architecture, on the utopian architecture of both architectural and urban projects in the colonies (especially the Italian projects), have privileged the question of identities and modernity… However, many archives have not yet been exploited and there are many architects, archaeologists or actors of the heritage sector who still need to be discovered or at least better known; thus research groups working in Tunisian, Algerian or Moroccan universities have been set up to investigate them, and doctorates have been or are currently being written on the Fine Arts Museum in Algiers, on the history of archaeology in the Maghreb region, on Prosper Ricard, who studied “native arts” in an area extending from Morocco to Libya, etc. Here, therefore, it seems that the post-colonial re-reading may base itself on important contributions whose approaches sometimes remain too essentialist, because of the identity and ideology related issues involved. For this reason, it is hoped that this section will propose the following directions: identifying the processes at work in the production of hybrid architectures (even before the period of colonization), reflections on the current impact of these studies on architects who have worked in a colonized area, the role of intermediaries at different periods, the exchange of knowledge and skills between colonial and national systems, the reinventions – one could even talk about politically correct recycling – of architecture built during the colonial period, the complicated role of colonial institutions in the patrimonialization process, the question of reappropriation after independence… It is true that these three domains – architecture, archaeology and patrimony, important for questions of identity – very quickly attracted the attention of the authorities responsible for each area, and this largely for obvious political and economic reasons. But their role remains central today as well, since they relate both to the reconstructed identities and to tourist stereotypes. Tourism first developed during the colonial period and weighs heavily on representations in each country since independence. The aim of these questions is to overturn approaches which are too often unidirectional and which insist on a pattern which can be summed up in centre/periphery. Secondly, it should be possible to cast some light on the implications which can be seen in architecture, in the studies of antiquity (ancient history, archaeology and epigraphy for which the contribution made by North-African documentation was essential), or the human sciences in general, in the definition of patrimonial objects. The colloquium languages will be Arabic, English, French and Italian. Proposals, including a title, should not exceed 3000 signs and also contain a short biography (not exceeding 350 signs); a proposal in Arabic should be accompanied by an abstract in French or English. The proposals for the three sections should be sent no later than July 15 2014 to: colloques@ecoledulouvre.fr A reply will be sent in late September Coordination: Dominique Jarrassé   Call for papers Riletture postcoloniali degli scambi artistici e culturali tra Europa e Maghreb (Algeria, Francia, Italia, Marocco e Tunisia)XVIII-XXI secolo Convegno internazionale organizzato da: Accademia di Francia a Roma -Villa Medici; Centre F.G. Pariset, Université Bordeaux-Montaigne; École française de Rome; École du Louvre, Parigi; Institut National d’Histoire de l’Art (INHA, Axe Mondialisation), Parigi; Institut de Recherches sur le Maghreb Contemporain (IRMC), Tunisi; Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines, Université de la Manouba-Tunisi; Musée du Louvre (Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines; Département des Arts de l’Islam), Parigi. Si svolgerà in tre sessioni: Parigi, 12-13 dicembre 2014; Roma, 9-10 aprile 2015; Tunisi,4-6 giugno 2015. COMITATO ORGANIZZATORE Éric de Chassey, direttore dell’Accademia di Francia a Roma -Villa Medici, professore di storia dell’arte contemporanea, École Normale Supérieure di Lione Karima Dirèche, direttrice dell’IRMC, Tunisi, chargée de recherches, CNRS Philippe Durey, direttore dell’École du Louvre, conservateur général du Patrimoine Jean-Luc Martinez, direttore del Musée du Louvre, conservateur général du Patrimoine Catherine Virlouvet, direttrice dell’École française de Rome, professore di storia antica, Université d’Aix-Marseille Stéphane Bourdin, directeur des études per l’Antichità, École française de Rome, maître de conférences di storia antica, Université de Picardie François Dumasy, directeur des études per le Età moderna e contemporanea, maître de conférences, Institut d’Études Politiques (IEP) d’Aix-Marseille Dominique Jarrassé, professore di storia dell’arte contemporanea, Université Bordeaux-Montaigne, membro dell’Équipe de recherche dell’École duLouvre Annick Lemoine, responsabile del dipartimento di storia dell’arte, Accademia diFrancia a Roma -Villa Medici, maître de conférences di storia dell’arte moderna, UniversitéRennes 2 Ahmed Saadaoui, professore di storia dell’architettura, Universitéde la Manouba Sophie Saint-Amans, dottore di ricerca in storia, incaricata dell’amministrazione delle banche dati scientifiche presso il Dipartimento delle Antichità Greche, Etrusche e Romane, Museo del Louvre COMITATO SCIENTIFICO Badia Belabed-Sahraoui,architetto, professore presso l’Université de Constantine Stéphane Bourdin, directeur des études per l’Antichità, École française de Rome, maître de conférences di storia antica, Université de Picardie Éric de Chassey, direttore dell’Accademia di Francia a Roma –Villa Medici, professore di storia dell’arte contemporanea, École Normale Supérieure di Lione François Dumasy, directeur des études perle Età moderna e contemporanea, École française de Rome, maître de conférences, Institut d’Études Politiques (IEP) d’Aix-Marseille Benoît de L’Estoile, directeur de recherches presso il CNRS, Iris Hannah Feldman, professoressa associata di storia dell’arte, Northwestern University Ezio Godoli, professore di storia dell’architettura, Università di Firenze Mohamed Sghir Janjar, directeur adjointde la Fondation du Roi Abdul AzizAl-Saoud pour lesÉtudes Islamiques et les Sciences Humaines, Casablanca Dominique Jarrassé, professore di storia dell’arte contemporanea, Université Bordeaux-Montaigne,membro dell’Équipe de recherche dell’École du Louvre Yannick Lintz, direttrice del Département des Arts de l’Islam, Musée du Louvre Zahia Rahmani, consigliere scientifico presso l’INHA, Axe Mondialisation Ahmed Saadaoui, professore di storia dell’architettura, Université de la Manouba, Tunisi Daniel Sherman, professore, University of North Carolina, Chapel Hill PRESENTAZIONE E SCOPI DEL CONVEGNO Questo convegno, che riunisce specialisti provenienti dalle due sponde del Mediterraneo e da altre parti del mondo, si pone l’obiettivo di esaminare come si sono costruiti i rapporti culturali e artistici tra Francia, Italia e Maghreb in alcuni momenti cruciali della loro storia –prima della colonizzazione, durante il periodo coloniale e dopo le indipendenze –, badando tuttavia a situarsi nell’oggi, all’interno dell’eredità degli sguardi reciproci, degli scambi e delle rappresentazioni. Queste relazioni sisono certamente inscritte nell’arte, nell’architettura, nell’archeologia e nelle istituzioni culturali, quali per esempio i musei, tuttavia esse non riguardano solo la storia dell’arte o dell’archeologia, ma competono al più ampio campo delle scienze sociali: sociologia, antropologia, studi postcoloniali… Queste situazioni devono essere riviste alla luce della riflessione postcoloniale e di una sistematica decostruzione dei punti di vista e dei saperi, oggi già ben avviata. Il primo obiettivo è dunque quello di prendere in considerazione le attuali relazioni e la gestione di un’eredità comune. Spesso esaminati come una relazione a senso unico, in termini di dominazione o di transfert di modelli da una metropoli verso le sue periferie, questi scambi sono stati in realtà molto più ricchi e complessi. Non si intende edulcorare il rapporto coloniale, ma esso va ricollocato in un tempo lungo e va mostrato come la stessa cultura europea si sia trasformata in ragione di questi stretti contatti, e come il contributodel «terreno» nord-africano abbia potuto influire sull’evoluzione delle scienze umane e sociali. Allo stesso modo, è opportuno analizzare come la cultura dei paesi del Maghreb sia stata modellata dalle occupazioni francese e italiana, attraverso gli spostamenti di popolazione, attraverso l’intreccio e l’evoluzione di comunità dotate di identità plurime e tuttavia di storie comuni. Questa regione del mondo, da una parte e dell’altra del Mediterraneo, presenta oggi agli osservatori una storia condivisa che deve essere riscritta. La specificità dei vari interlocutori coinvolti nell’organizzazione e dei luoghi di incontro –Parigi, Roma e Tunisi –garantisce la pluralità degli approcci. L’impiego del termine «postcoloniale» nel titolo del convegno manifesta la volontà di confrontare anche questi temi con le ipotesi proposte da quest’area di pensiero, che fornisce fecondi spunti critici: una necessaria contestualizzazione di ogni riflessione nei dibattiti attuali, il superamento degli ostacoli dell’etnocentrismo e dell’orientalismo, la creazione di un dialogo autentico tra queste culture segnate in un senso o in un altro dall’esperienza coloniale. Nato dal rifiuto dell’essenzialismo inscritto nella relazione coloniale e coniugato alla necessità di ripensare i racconti lineari della modernizzazione degli «altri», questo progetto non mira tanto a un accumulo di nuove conoscenza, quanto piuttosto al «decentramento» dei nostri saperi. La vitalità politica ed estetica di queste regioni, così come il cambiamento degli equilibri geopolitici, suggeriscono nuove dinamiche di ricerca. ASSI TEMATICI Il convegno Riletture postcoloniali degli scambi artistici e culturali tra Algeria, Francia, Italia, Marocco e Tunisia(XVIII-XXI secolo)si articola in tre temi, tre sessioni e tre luoghi, lungo un asse geografico che unisce le due sponde del Mediterraneo. Nella sua prima sezione, il convegno si propone di esplorare tanto l’eredità dei musei coloniali quanto l’eredità coloniale dei musei.In altre parole, non si tratterà di esaminare su una sponda il Museo coloniale di Roma –la cui ultima incarnazione, l’Istituto italiano per l’Africa e l’Oriente (IsIAO), è stata liquidata di recente senza nessuna spiegazione –o il Musée du Quai Branly –sul quale, e solo su di lui, in ragione della storia delle sue collezioni, si vorrebbe far gravare la funzione di valvola di sfogo di un passato mal digerito –, e sull’altra i musei creati durante il periodo coloniale, come se essi non avessero legami tradi loro. Conviene mescolare i due ambiti e soprattutto estendere l’inchiesta a ogni genere di museo (dal Louvre al controverso museo della storia della Francia e dell’Algeria e al Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée-MuCEM, la cui vocazione di ponte tra le due sponde è fortemente affermata), all’impatto della cultura coloniale e degli arricchimenti realizzati durante il periodo coloniale sulla loro concezione e sulle loro collezioni, e ancora all’attuale politica di questi musei nel campo delle relazioni con le vecchie colonie del Maghreb… Proprio perché gli scambi sono tuttora intensi. Senz’altro questa sezione centrata sulla storia dei musei e sulla museologia interseca quella che riguarda la colonizzazione archeologica e patrimoniale;i processi di spossessamentoe di appropriazione sono in azione sullo stesso piano e devono essere studiati insieme per essere comprensibili. Alla luce di un tempo lungo, sarà anche possibile apprezzare il ruolo dei primi collezionisti, in particolare nelMaghreb pre-coloniale(benché già in preda a forme di imperialismo occidentale), quali il Bey, il figlio del primo ministro Kaznadar o il console inglese Reade, nel caso della Tunisia. Si propone quindi di riesaminare il posto del Maghreb in musei nazionali specializzati, comeil Quai Branly e la sezione delle arti islamiche del Louvre, nelle collezioni archeologiche ed etnografiche italiane e francesi, ma anche nei musei maghrebini che accolgono collezioni di belle arti, archeologia, etnografia… Alcuni musei, in particolare inMarocco, sono stati creati per inquadrare o fornire modelli in vista di una «rigenerazione» delle arti dette indigene. Le modalità della raccolta e della classificazione degli oggetti musealizzati, l’impiego performativo delle categorie della storia dell’arte europea (archeologie romana, paleocristiana, «musulmana» –oggi sostituito con «islamica» –, arti e tradizioni «popolari», civiltà…) e di una antropologia segnata dal paradigma evoluzionista hanno creato delle gerarchie implicite… Bisogna ricordarsi che la nascita delle discipline dedicate a questi campi, e soprattutto la loro istituzionalizzazione, si è svolta nel contesto della crescita quindi dell’apogeo del colonialismo; queste interferenze hanno pesato gravemente, non solo sulla gerarchizzazione tra culture europee e maghrebine, ma anche nella stessa costituzione delle collezioni. Il contesto attuale, quello dell’era post-coloniale, invita a ripensare la qualificazione di questi oggetti e il funzionamento dei musei ereditati o rimodellati… La seconda sezione è dedicata alle arti visive, secondo un approccio allo stesso tempo storico e contemporaneo. Essa riguarda le produzioni artistiche nel contesto coloniale e l’arte contemporanea nel suo legame con i paesi presi in considerazione. La sfida è quella di rivedere le nozioni di eredità e di essenzialismo proprie alle produzioni artistiche dette postcoloniali. Per ragioni legate alla semplificazione, alla comunicazione o a questioni economiche, è un fatto che sia le opere del passato che quelle contemporanee sono sempre esaminate nella loro relazione con le identità e la cultura delle comunità d’origine dei loro produttori. Tuttavia è ormai acquisito che l’identità coloniale non può essere definita una volta per tutte, e che anzi essa non smette mai diridefinirsi. Gli artisti ne hanno espresso l’esperienza secondo modalità creative molto varie. È d’obbligo constatare, sulla scia della svolta antropologica che oggi caratterizza il campo dell’arte, che il funzionamento e l’eredità di questi processi identitari hanno svolto e svolgono un ruolo centrale nel procedimento creativo e nel modo in cui esso è recepito. Che si tratti del tentativo di creare delle «scuole», chiaramente intendendo il termine nel duplice senso di strutture di insegnamento, ma soprattutto di gruppi di artisti legati a un territorio (scuola di Algeri, scuola di Tunisi, artisti italiani di Tunisia…), oppure al contrario di un incessante sradicamento legato a esili e migrazioni che hanno riguardato un gran numero di individui stretti nella morsa della storia e delle sue vicissitudini –si pensi in particolare al modo in cui le identità sono state fissate e ridotte a denominatori comuni quali per esempio «arabo», «bianco», «ebreo», «pieds-noirs», «roumi» –, in un caso e nell’altro, gli artisti non hanno potuto sfuggire all’assegnazione «all’origine», mentre proprio lo sradicamento si rivela un’esperienza che origina un nuovo modo di esistenza il quale alimenta abbondantemente le loro pratiche. Nell’ambito dell’arte contemporanea, la più recente scena artistica internazionale ha reiterato questo schema, riportando gli artisti della diaspora o usciti dalla migrazione a un regionalismo «maghrebino» di cui le loro opere conterrebbero gli indizi culturali. I criteri estetici di giudizio artisticosembrano non riguardare queste opere, spesso anch’esse classificate sotto l’etichetta «postcoloniale». La duplice prospettiva che qui si propone permette di stabilire continuità con processi più antichi, quale l’orientalismo, che non ha atteso la colonizzazione per svilupparsi e si è agevolmente mutato in «arte coloniale», concetto particolarmente elaborato in Italia tra le due guerre, come attestano le Mostre internazionali d’Arte coloniale di Roma (1931) e di Napoli (1934), mentre Jean Alazard organizzauna sezione algerina che riunisce artisti occidentali e arti indigene. Negli sguardi coloniali francese e italiano esistono delle convergenze, malgrado essi poggino su diversi fondamenti ideologici. L’arte coloniale commissionata dalle istituzioni, le borse di studio per viaggi, le scenografie ufficiali, ecc.: tutto questo rappresenta un campo di ricerca immenso, appena sfiorato da letture storiche talvolta riduttive nella loro visione binaria, o nella loro incapacità di guardare queste arti diversamente da mera «propaganda». Conviene proseguire il procedimento demistificatorio dell’Orientalismodi Said, combinando analisi dei valori estetici e letture geopolitiche. E oggi è opportuno e necessario sottoporre l’intenzione di Edward Said a una lettura del sottotesto. Decostruire le rappresentazioni dell’altro non significa che l’altro «convocato» esista. Quanto a lui, il sistema dell’arte perpetua questa finzione. Perché? Ci troviamo qui al cuore delle rappresentazioni che il pensiero postcoloniale e gli artisti contemporanei tentano di «esporre». Da questi ultimi spesso ci si attende ancora l’espressione di una nota «originaria», in continuità con categorie identitarie da cui essi partono per svolgere un lavoro critico. Ma anche questo «essenzialismo strategico» mostra i suoi limiti. La terza sezione associa tre campi di ricerca, dai numerosi intrecci, che sono anche quelli meglio esplorati: i transfert architettonici, la colonizzazione archeologica, l’«invenzione» e gli usi dei patrimoni, il contributo della documentazione nord-africana alla nascita delle discipline storiche (storia antica, archeologia, epigrafia). Un’impressionante serie di lavori, condotti sotto la direzione di Ezio Godoli, ha messo in luce il ruolo degli architetti italiani in tutti i paesi della costa orientale e meridionale del Mediterraneo; alcuni programmi di ricerca Euromed Heritage hanno indagato i patrimoni euro-mediterranei; l’IRMC ha condotto dei programmi sui legami tra patrimonializzazione e creazione architettonica… La questione delle identità e della modernità è stata privilegiata nei dibattiti sull’«arabisance» o sul neo-moresco, sul fantasma di una «architettura mediterranea» o «razionalista», sull’architettura utopica dei progetti architettonici e urbani nelle colonie, soprattutto italiane… Tuttavia restano da esplorare molti fondi d’archivio, così come restano da scoprire o da conoscere meglio figure di architetti, archeologi o altri attori nel settore del patrimonio; alcuni laboratori universitari tunisini, algerini e marocchini sono nati intorno a questi temi: sono state condotte o sono in corso ricerche a livello dottorale sul museo delle belle arti di Algeri, sulla storia dell’archeologia nel Maghreb, su Prosper Ricard, che ha studiato le «arti indigene» dal Marocco alla Libia, ecc. Sembra pertanto che qui la rilettura postcoloniale possa poggiare su lavori importanti, i cui procedimenti restano però talvolta troppo essenzialisti, in ragione degli investimenti identitari e ideologici che vi si inscrivono. Ne consegue che gli orientamenti auspicati per questa sezione sono: l’identificazione dei processi in opera nella produzione di architetture ibride (e questo sin da prima della colonizzazione); le riflessioni sull’impatto effettivo di questi studi sugli architetti che hanno lavorato in territori colonizzati; il ruolo degli intermediari nei vari periodi; la trasmissione di competenze tra sistemi coloniali e nazionali; le reinvenzioni –per non dire riciclaggi politicamente corretti –delle creazioni di epoca coloniale; il ruolo complesso delle istituzioni coloniali nella patrimonializzazione; la riappropriazione dopo le indipendenze… Se, molto rapidamente per evidenti ragioni politiche ed economiche, questi tre campi –architettura, archeologia e patrimonio, propizi all’espressione identitaria –sono stati oggetto dell’attenzione delle istanze gerenti questi territori, le funzioni che oggi sono loro assegnate restano centrali, poiché riguardano allo stesso tempo le identità ricostruite e gli stereotipi turistici. Il turismo, nato anch’esso in situazione coloniale, pesa in effetti molto sulle rappresentazioni, a seconda dei paesi, a partire dalle indipendenze. Tali interrogativi vorrebbero capovolgere gli approcci a senso unico che perpetuano uno schema centro/periferia e illuminare le implicazioni che si sono prodotte di ritorno nell’architettura, nei saperi accademici dell’archeologia e delle scienze umane in generale, nella qualificazione degli oggetti patrimoniali. Le lingue del convegno saranno l’inglese, l’arabo, il francese e l’italiano.Le proposte dovranno prevedere un titolo e una breve illustrazione del contenuto (lunghezza massima pari a 3000 battute), così comeuna biografia di lunghezza massima pari a 350 battute; in caso di proposte in arabo, si allegherà anche un riassunto in francese o in inglese. Le proposte per le tre sessioni del convegnodovranno essere inviate, entro il 15 luglio 2014, a: colloques@ecoledulouvre.fr Una rispostasarà dataa fine settembrea tutte le proposte. Coordinamento: Dominique Jarrassé.
Nom du contact: 
Dominique Jarrassé
Courriel du contact: 
colloques@ecoledulouvre.fr
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/07/2014
Ville de l'événement: 
Paris, Rome, Tunis
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
electures postcoloniales, échanges artistiques , échanges culturels, Europe, Maghreb, 18e-21e siècles

Relazioni culturali tra Italia e Francia negli anni della Grande Guerra/ Relations culturelles entre Italie et France dans les années de la Grande Guerre

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Il progetto biennale intende studiare i rapporticulturali tra intellettuali italiani e francesi durantela Grande guerra lungo un arco di tempocompreso tra scoppio del conflitto e gli anni diricostruzione morale e civile dell’Europa nel primodopoguerra, fino all’avvento del fascismo in Italia.Primo appuntamento: l’anno della neutralità
RELAZIONI CULTURALI TRA ITALIA E FRANCIA NEGLI ANNI DELLA GRANDE GUERRA RELATIONS CULTURELLES ENTRE ITALIE ET FRANCE DANS LES ANNÉES DE LA GRANDE GUERREVenerdì/Vendredi 30-05-2014Dipartimento di Storia, Culture, Civiltà dell’Università di Bolognapiazza San Giovanni in Monte 2, Bolognaaula seminariale Gambi, 1° piano/1er étage9h30-17h30PRIMO APPUNTAMENTO: L’ANNO DELLA NEUTRALITÀIl progetto biennale intende studiare i rapporti culturali tra intellettuali italiani e francesi durante la Grande guerra lungo un arco di tempo compreso tra scoppio del conflitto e gli anni di ricostruzione morale e civile dell’Europa nel primo dopoguerra, fino all’avvento del fascismo in Italia. Il primo appuntamento si terrà a Bologna il 30 maggio 2014 e avrà un carattere seminariale. Questo primo incontro ha tre obiettivi: un confronto interdisciplinare per mettere a punto metodologie atte allo studio delle relazioni culturali tra paesi e culture differenti, con particolare attenzione ai rapporti tra Italia e Francia nel corso del XX° secolo; l’individuazione di fonti edite e inedite per tale ricerca, con particolare attenzione all’attivismo degli intellettuali nell’anno della neutralità italiana e nella sua mobilitazione interventista; lo studio preliminare di due città ad alta concentrazione intellettuale e scientifico-culturale. Si tratta di Firenze, con la sua università e soprattutto con le attività svolte dall’Institut Français, e Bologna, città universitaria che già all’epoca vanta importanti centri di ricerca scientifica e circoli intellettuali.PREMIÈRE RENCONTRE : L’ANNÉE DE LA NEUTRALITÉLe projet, biannuel, se propose d’étudier les rapports culturels entre intellectuels italiens et français pendant la Grande Guerre, sur une période allant du déclenchement du conflit jusqu’aux années de reconstruction morale et civile de l’Europe, dans l’immédiate après guerre, qui s’achève avec l’arrivée au pouvoir du fascisme en Italie. La première rencontre aura lieu à Bologne le 30 mai 2014. Elle prendra la forme d’un séminaire et se fixe trois objectifs : une réflexion interdisciplinaire visant à mettre au point une méthodologie adaptée à l’étude des relations culturelles entre différents pays et différentes cultures, tout particulièrement les rapports entre l’Italie et la France, au XXe siècle ; le repérage de fonds connus ou inédits portant en particulier sur l’activité des intellectuels pendant l’année de la neutralité italienne et leur mobilisation en faveur d’une intervention ; l’étude prioritaire de deux centres intellectuels et socio-culturels italiens importants : Florence, avec son université et son Institut Français ; Bologne, ville universitaire, qui comptait déjà à l’époque d’importants centres de recherche et cercles intellectuels.PROGRAMMA/PROGRAMME9h30 - Saluti e introduzione al progetto da parte di membri del comitato scientifico/Accueil et introduction du projet par les membres du comité scientifique.CONTRIBUIRANNO ALLA DISCUSSIONE/CONTRIBUERONT À LA DISCUSSION : Manon Billaut, (Université Paris 3/BnF), Marie Bossaert (EPHE/SUM-SNS/Cetobac), Dario De Santis (Archivio storico della psicologia italiana/Università di Milano-Bicocca), Antonin Durand (EHESS), Massimiliano Fuentes Codera (Universitat de Girona), Alessandro Gallicchio (Università di Firenze), Enrico Gaudenzi (Università di Bologna/Università di Siena), Mirko Grasso (Università di Bologna), Ghislain Graziani (Università di Bologna/Université de Paris 7), Elisa Grilli (URCA/Université de Reims), Marco Lombardi (Università di Firenze), Elisa Marcobelli (Università di Siena/EHESS), Olivier Moulin (Ens Paris), Raphaël Muller (Ens Paris), Monica Pacini (Università di Firenze), Caroline Paine (Università di Bologna/Université Aix-en-Provence), Catia Papa (Università della Tuscia/Viterbo), Tommaso Ranfagni (Università di Firenze), Claudia Terilli (Università di Firenze/CdS in Storia).CONCLUSIONI DI/CONCLUSIONS DE Gilles Pécout. Inizio dei lavori alle 9,30, conclusioni verso le 17,30 con un intervallo per il pranzo/Début des travaux à 9h30, conclusion vers 17h30 avec une pause pour le déjeuner. Lingue di lavoro: italiano e francese/Langues de travail : italien et français.
Suggéré par: 
Romain Jalabert
Courriel: 
_@_._
Date de début ou date limite de l'événement: 
30/05/2014
Ville de l'événement: 
Bologna
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
année, neutralité, échanges, franco-italiens, relazioni culturali, italo-francesi, Bologna, Firenze, ENS, Ulm

Expériences interculturelles en entreprise: comment s’organiser pour oeuvrer ensemble. Cycle de conférences 2014 "Langues et citoyenneté. Comprendre le monde pour agir dans la société"

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Rencontres avec Philippe d'Iribarne, ingénieur polytechnique, ex directeur de recherche au CNRS.
Initiative organisée dans le cadre du cycle de conférences 2014. Langues et citoyenneté: comprendre le monde pour agir dans la sociétéPhilippe D’Iribarne, Ingénieur polytechnique ex Directeur de Recherche CNRS"Expériences interculturelles en entreprise: comment s’organiser pour oeuvrer ensemble" Programme:6 mai : 10.30/12.30 – Università degli Studi di Milano –  Polo mediazione (Sesto San Giovanni), Aula T47 mai : 8.45/10.30 – Università Cattolica – Sede di via Morozzo della Rocca, Aula 004  Le cycle de conférences a reçu le label scientifique de l’Université Franco-italienneIl ciclo di conferenze ha ottenuto il label scientifico dell’Università Italo-francese Pour tout renseignementUniversità Cattolica - Enrica Galazzi : enrica.galazzi@unicatt.itUniversità degli Studi di Milano - Marie-Christine Jullion: marie.jullion@unimi.itInstitut Français de Milan - Claudie Pion : claudie.pion@institutfrançais.it
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
06/05/2014
Date de fin de l'événement: 
07/05/2014
Ville de l'événement: 
Milano
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
expérience interculturelle, langue, citoyenneté

La trasformazione del mondo arabo

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Incontro con Olivier Roy il 14 marzo 2014, ore 17.45, Fondazione Palazzo Ducale di Genova, Salone del Maggior Consiglio.
Nell'ambito degli incontri "Primavere e inverni arabi" La trasformazione del mondo arabo 14 marzo 2014, ore 17.45 Salone del Maggior Consiglio Olivier Roy Tra i massimi esperti al mondo di Islam e Medio Oriente, è docente all’all'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
14/03/2014
Ville de l'événement: 
Genova
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
mondo arabo, trasformazione

Incontro con Jean-Marc de la Sablière

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Incontro con Jean-Marc de la Sablière per la presentazione del suo libro, Dans les coulisses du monde (R. Laffont, 2013), all'Università di Firenze – Scuola di Scienze Politiche “Cesare Alfieri” Associazione Alumni “Cesare Alfieri”, il 21 marzo 2014, ore 10.30.
Jean-Marc de la Sablière, già Ambasciatore francese e consigliere diplomatico di Jacques Chirac svela i retroscena del potere, dall’ONU alla guerra in Irak. Introduce Fulvio Conti, docente di storia contemporanea. Saluti: Cecilia Corsi, presidente Scuola di Scienze Politiche, Riccardo Zucconi, France Odeon ed Isabelle Mallez, IFF. 
DOVE: Polo delle Scienze Sociali dell’Università di Firenze Via delle Pandette , Edificio D6 info@alumnicesarealfieri.it
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
21/03/2014
Ville de l'événement: 
Firenze
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
Jean-Marc de la Sablière

Comunicare in francese: un valore aggiunto per le imprese/ Communiquer en français : une valeur ajoutée pour les entreprises Journées romaines de la francophonie

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Journées romaines de la francophonie « Franco+ : Innovation ! ». Tavola rotonda al Palazzo Farnese, il 18 marzo 2014.
Programma    18:00 - Introduzione : la francofonia, una carta vincente per l’economia S.E. Alain Le Roy, Ambasciatore di Francia in Italia S.E. Hassan Abouyoub, Ambasciatore del Marocco in Italia S.E.  Marin Raykov, Ambasciatore di Bulgaria in Italia Moderatrice : Fabienne Rondelli, Addetta alla cooperazione educativa, Ambasciata di Francia in Italia 18:30 - La lingua francese : uno strumento strategico per le imprese Marie-Laure Belin, Responsabile del servizio Job Chambre CFCII : ”La richiesta di competenze in lingua francese nelle offerte di lavoro in Italia” Michel Renaud, Consigliere per la francesizzazione, Office québécois de la langue française : «Buone pratiche linguistiche nelle imprese « Nicolas Diers, Consigliere per il commercio estero della Francia : «La lingua francese per facilitare la comprensione interculturale tra i partner francesi ed italiani” 19:15 - Per una cooperazione proficua tra le imprese e il mondo dell’istruzione Natalia Guido e Michela Volpi, ISFOL - Agenzia nazionale LLP Italia, Programma settoriale Leonardo da Vinci : «Competenze linguistiche e formazione professionale» Marie-Pierre Escoubas-Benveniste, professore-ricercatore alla Facolta d’Economia dell’Università la Sapienza, Roma : «Il francese professionale all’università» 19:45 - Domande/risposte e Conclusioni 20:00 - Rinfresco La tavola rotonda si svolgerà in francese e in italiano.Traduzione simultanea.   Iscrizione obbligatoria entro il venerdi 14 Marzo nel limite dei posti disponibili: tableronde.flt@institutfrancais.it
Courriel du contact: 
tableronde.flt@institutfrancais.it
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancymurzilli@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
18/03/2014
Ville de l'événement: 
Roma
Type d'événement: 
Colloques
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 

Incontro con Serge Latouche

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"Usa e getta. Le follie dell’obsolescenza programmata". Mercoledì 5 marzo 2014 ore 15.30. Aula Benvenuto, Dipartimento DSA-Scuola Politecnica, Stradone Sant'Agostino, 37, Genova.
Per maggiori informazioni vedere il programma :
Suggéré par: 
Nancy Murzilli
Courriel: 
nancy.murzilli@unige.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
05/03/2014
Ville de l'événement: 
Genova
Type d'événement: 
Séminaires et conférences
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
Serge Latouche

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