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Panser et repenser l'œuvre : le concept de restauration

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Journée d’Étude Jeunes Chercheurs Lettres / Histoire / Sciences humaines, 7 avril 2021
Journée d’Étude Jeunes Chercheurs Lettres / Histoire / Sciences humaines « Panser et repenser l’œuvre : le concept de restauration » Université Littoral Côte d’Opale, Boulogne-sur-Mer, Centre universitaire du Musée Mercredi 7 avril 2021 Unité de Recherche sur l’Histoire, les Langues, les Littératures et l’Interculturel (UR 4030 HLLI)   Argumentaire La restauration peut recouvrir de larges champs d’études selon les domaines abordés. Les dictionnaires usuels s’accordent pour ce terme sur la valeur de « réparation ». Néanmoins, l’étymologie du mot « restaurer » possède une ramification très riche de sens qui a pour tronc commun l’idée de « réparer », « raviver », « redonner son éclat ». Le terme est emprunté au latin impérial restaurare qui signifie « rebâtir, refaire » et en latin tardif « reprendre, renouveler ». Au Xe siècle, il possède le sens de « guérir une blessure, un organe malade » et celui de « rendre l’usage d’une partie du corps », voire de « redonner des forces à quelqu’un. ». Dès le XIIe siècle, il s’est employé plus spécialement en architecture dans le sens général de « remettre dans un état antérieur ». En ancien français, on rencontre encore ce mot dans les sens de « remplacer quelque chose », « compenser » ou « dédommager ». Au XIXe siècle, Eugène Viollet-le-Duc apporte un nouvel éclairage à cette définition en modulant le concept de restauration : « Le mot et la chose sont modernes. Restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné ». Loin de limiter l’acte de restaurer à la simple réparation, Viollet-le-Duc imagine un état hypothétique de l’œuvre archétype à restituer en respectant le style d’une époque précise. Ce n’est pas tant l’idée d’obtenir la version originale d’une œuvre qui prime mais plutôt celle de retrouver un lustre d’authenticité. Eu égard à la force sémantique de « restaurer », il serait intéressant d’interroger cette notion au regard des œuvres perdues. L’œuvre perdue est à entendre en tant qu’œuvre altérée ou ruinée, à savoir toute œuvre historique ou littéraire ayant subi les sévices du temps et/ou de l’homme.   Axes de recherche  Sans exclure pour autant toute approche relevant du champ de l’histoire de l’art, cette Journée d’Étude centrée sur le concept de restauration d’une œuvre privilégiera les approches historiques et littéraires. Approche historique L’approche historique du concept de restauration nous amènera à réfléchir autour de deux principaux points. Le premier point aborde la démarche scientifique qui encadre l’exécution des travaux de restauration : outils et supports, planification, recours aux nouvelles techniques virtuelles, choix des matériaux, niveau de maîtrise, main-d’œuvre, mécénat, etc. En effet, la restauration est riche d’une compilation de connaissances et de capacités d’expertise à l’exemple de Cesare Brandi et de ses travaux de restauration comparée entre la France et l’Italie. Le second point porte sur la nature des œuvres restaurées. Ainsi, l’étude d’infrastructures tant économiques qu’administratives ou urbaines comme le port, les quartiers, la ville ou encore l’industrie ainsi que de la documentation historique produite telle que la monographie ou bien les photographies entre autres, offre des renseignements sur la manière dont la restauration est acceptée, légitimée et réintroduite au sein d’un environnement économique, politique, culturel et social à l’image de la reconstruction des ports et villes martyres de la Seconde Guerre mondiale. L’attention pourra se porter également sur des œuvres corrompues, détériorées, partiellement ou totalement détruites ou encore disparues. De ce point de vue, il sera intéressant de doubler la perspective historique d’une approche littéraire.   Approche littéraire En effet, les nombreux domaines qui constituent la littérature peuvent appeler une extrême rigueur dans les démarches scientifiques employées et disposent d'autres outils d’analyse pour sonder le concept de restauration. Le premier aspect peut se concentrer sur l’état de l’œuvre à restaurer et sur les méthodes adaptées ou choisies pour y parvenir. En effet, si l’on songe au domaine de la philologie et à l’édition de textes anciens, se posent un certain nombre de questionnements avant le travail même de la restauration : la nature de l’œuvre, le nombre d’exemplaires, la qualité des exemplaires conservés, l'accès aux sources, la question épineuse de la fiabilité, etc. De même, l’expertise se complexifie lorsque l’archétype initial a disparu ou encore lorsque le manuscrit appartient à une collection privée non consultable. Le contexte in situ de l’œuvre à restaurer et son mode de diffusion sont à prendre en considération si l’on songe par exemple à la censure qui a contraint un auteur ou un éditeur à remanier telle ou telle version de son œuvre ou encore aux éditions pirates du XVIIIe siècle concomitantes à la véritable œuvre. Les nouvelles données acquises sur une œuvre peuvent également permettre de définir une méthode si l’on pense à la critique génétique et à l’étude des brouillons d’auteur. L’éditeur doit s’adapter en fonction des matériaux mis à sa disposition et posséder des compétences multiples dans des domaines variés pour restituer, reconstituer et restaurer sur mesure. Le second aspect peut porter sur les raisons et les objectifs qui motivent la restauration d’une œuvre et sur le degré et la forme de restauration. Restaure-t-on à l’image de l’original ? Pour apporter plus de précisions ? Attend-on une copie conforme ? Doit-elle être rendue en intégralité ou en partie ? Ou essaie-t-on de redonner une forme à l’œuvre perdue ? À ce titre, tout ce qui est périphérique tel que l’apparat critique, les notes ou les préfaces, entre autres choses, ou tout ce qui est de l’ordre des ajouts, comme des illustrations, peut apporter des renseignements sur l’œuvre restaurée et légitimer sa réintroduction sous une forme déterminée. Les diverses pistes historiques et littéraires évoquées pour le concept de restauration d’une œuvre peuvent être interchangeables d’un domaine à un autre ou peuvent être combinées. D’autres perspectives peuvent compléter ces réflexions. Néanmoins, il est attendu que les œuvres en perdition étudiées impliquent une redécouverte, une métamorphose, voire un total renouveau, en définitive, que l’œuvre perdue ait été pansée au sens presque médical, à savoir réparée, rétablie ou repensée. Il ne s’agit pas de réinvestir les aspects mémoriels, poétiques ou fantasmagoriques que suscitent ces œuvres perdues mais plutôt de les réévaluer à leur juste place et de les penser comme un terrain propice à la sauvegarde du patrimoine culturel et historique. Loin d’être exhaustifs pour soulever la notion de restauration d’une œuvre perdue, les questionnements suivants pourront être abordés : Comment et pourquoi faire revivre un modèle perdu ? Comment une œuvre est-elle perçue quand elle est réintégrée dans son flux historique ? Qu’apprenons-nous sur la période historique considérée ? Convient-il de reconstituer pour mieux reconstruire ou pour mieux préserver ? Comment la nouvelle œuvre est-elle appréhendée lorsque nous sommes encore en possession de l’œuvre originale ?   Comité scientifique Jean Devaux, Professeur à l’ULCO, Littérature française du Moyen Âge et de la Renaissance Xavier Escudero, Professeur à l’ULCO, Études hispaniques Jean-Louis Podvin, Professeur à l’ULCO, Histoire ancienne, Directeur de l’UR HLLI   Modalités de soumission Pour cette Journée d’Étude, nous prendrons uniquement en considération les propositions de jeunes chercheurs (doctorants et jeunes post-doctorants). Dans une perspective pluridisciplinaire, nous souhaiterions croiser les regards de littéraires et d’historiens sur cette thématique. Les spécialistes d’autres disciplines d’arts ou de sciences humaines ou de sciences du langage peuvent bien entendu proposer des communications pour cette journée si elles éclairent l’un des points mentionnés ci-dessus. Les interventions seront limitées à 25 minutes. Les propositions de communications se présenteront sous la forme d’un résumé d’une dizaine de lignes précédé d’un titre provisoire. Elles seront suivies d’un bref curriculum vitae. Ces propositions sont à soumettre par mail sous un format lisible (Word, OpenOffice, PDF) aux organisatrices Grace Baillet, Virginie Picot et Cécile Rault avant le 16 septembre 2020 à l’adresse mail suivante : manifestationULCO@gmail.com  Une réponse individuelle sera communiquée par mail à partir du 16 octobre 2020. Pour toute information pratique supplémentaire concernant la journée d’étude, merci d’écrire à la même adresse. Il est à noter que l’Unité de Recherche HLLI ne pourra pas prendre en charge les frais de déplacement.
Nom du contact: 
Grace Baillet
Courriel du contact: 
ulcogracebaillet@gmail.com
Adresse postale: 
34 Grand rue 62200 Boulogne-sur-Mer
Suggéré par: 
Baillet Grace
Courriel: 
ulcogracebaillet@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/09/2020
Ville de l'événement: 
Boulogne-sur-Mer
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
œuvre, restauration, reconstruction, métamorphoses, méthodes

Intersections

New perspectives for public humanities

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
The international network Humanities for Change is searching contributes for an international day of study on the theme of 'public humanities', which will be held in Venice and will take place on Thursday, December 3, 2020.
The international network Humanities for Change is searching contributes for an international day of study on the theme of 'public humanities', which will be held in Venice and will take place on Thursday, December 3, 2020. The event will be streamed on YouTube. The designated venue will be announced in the coming months. The study day is addressed to PhD students, PhDs and researchers related to Italian and foreign institutions. Interested participants are invited to submit a proposal for intervention at https://bit.ly/HFC-INT-2020 no later than Friday, July 10, 2020. Each proposal must contain: ✓ name, surname, e-mail address and academic affiliation; ✓ a short bio-bibliographical note (max. 1,000 characters including spaces); ✓ a short abstract of the intervention accompanied by a provisional title (max. 1,500 characters including spaces). We accept interventions in the following languages: Italian and English. The expected duration of each paper is about 20 minutes. Publication of the conference proceedings is foreseen. The international network Humanities for Change, in accordance with the interdisciplinary spirit and the contaminatory approach that characterize its activities, intends to organize an international day of study on the theme of 'public humanities'. The meeting, called “Intersections. New perspectives for public humanities”, aims to stimulate some reflections coming from different fields of knowledge and to encourage the dialogue between researchers on the possibilities of the humanities to escape from academic circles. In this sense, the main object of study is the analysis of methodologies and tools related to knowledge dissemination practices for historical, artistic and philological-literary disciplines. Particular attention will also be given to new professional figures connected to the degree courses of the humanities faculties (such as the 'public historian') and to the interactions of these professional figures with the new media of communication and mass dissemination. List of topics History The public dimension of the humanities has developed over the last fifty years in different fields. One of these is history, which has seen the affirmation of digital public history outside the academy, in order to go beyond the classroom and immerse oneself in the real world. In particular, public history has been developing in the United States since the 1970s and responds both to the need of historians to employ their training outside of universities and to the needs of a non-specialist public that wants to live and learn about history beyond the traditional channels, thus overcoming the self-referentiality of the elite and addressing the non-experts in particular (https://humanitiesforchange.org/en/ 2020/03/13/a-new-horizon-for-history/). In this regard, the role of digital is paramount, opening the doors to the general public and guaranteeing the maximum circulation and usability of knowledge. Therefore, a voice will be given here to the contributions which, in the spirit of public history, promote the sharing of knowledge and full accessibility to sources. In the Italian and international context, for example, some digital public history projects concern shared digital memories, and are linked in particular to the 20th century. This is the case of “Memoro”, the memory bank (http://www.memoro.org/), an international non-profit project born in 2007 and implementable by users that collects the memories of people born before 1950 through audio and video stories, in order to reconstruct the small and big history. Another example is the “Ultime lettere di condannati a morte e di deportati della Resistenza italiana” [“Last letters of death sentenced and deported prisoners of the Italian Resistance”] (http://www.ultimelettere.it/), also born in 2007, which collects documentary material from the archival funds of the “Istituto per il Movimento di Liberazione in Italia” [“Institute for the Liberation Movement in Italy”] and is continuously expanded by users. Furthermore, the “Archivio degli Iblei” [“Hyblei archive”] (http://www.archiviodegliiblei.it/), born in 2013, is a virtual participatory archive where citizens are called to expand the archive with online resources to promote the historical and cultural heritage of the Hyblaean area through the concept of active citizenship. Arts In the art world, the current health emergency linked to the spread of the Covid-19 viral phenomenon has clearly highlighted the importance of digital resources for museums or galleries. Now more than ever before, on the other hand, at a time when mobility has been reduced to situations of extreme necessity and museums have been forced to close, the problem of the digital divide has emerged: if before digital was almost an accessory element that the museum or gallery could boast, now it has proved to be an indispensable tool to guarantee the public at least remote access to the collections. Online is in fact more and more necessary to reach the artistic contents: virtual rooms are born, such as those presented through a telepresence robot by the Hastings Contemporary Museum in England (https://www.nytimes.com/2020/04/15/arts/museums-robots-coronavirus.html), or web art lessons, as in the case of the artist Martin Morris, who presents and produces his artworks live (https://www.theguardian.com/artanddesign/2020/apr/20/art-world-coronavirus-pandemic-online-artists-galleries). In this section we will welcome contributions for a reflection on how the artwork can be disseminated on a large scale, also with attention to digital content in the art world and to the didactical issues (https://humanitiesforchange.org/2020/04/24/valore-umano-nella-didattica-digitale-della-storia-dellarte/) or the role of social networks (https://humanitiesforchange.org/2019/12/06/parlare-di-arte-nellera-social/). Can digital replace a real work of art? Since only large museum institutions have sufficient resources to exploit the potential of digital, how much power will giants like Google acquire? Conversely, what will be the fate of smaller museums that will necessarily have to rely on Google to define the boundaries of the art world? In this context, the theories of Bordieu and Becker regarding the creation of artistic value and cultural significance should be taken into account. Has digital deprived art of its task of collective social space? Is the digital experience a mutilated experience? The public is vital for the survival of a museum, but now we have to rethink about a reorganization for remote fruition: how many museums have managed, for example, to face the pandemic? Could it be a valid solution to the problems of mobility and environmental sustainability (thinking about travel and the problems of global warming)? Literature The outflow of content from classrooms and lecture halls is perhaps more difficult as far as the literary field is concerned. The contributions in this section can probe the sociological dynamics of diffusion and reception of specific literary works or genres outside the academic sphere. Some examples on the first side concern the pop reinterpretationsof literary texts that are part of the canon of Italian and/or world literature, such as through performing arts, film reductions, graphic novels... In the second case, however, a certain genre, such as poetry or detective stories, can be taken into consideration in order to draw a picture of its diffusion outside the purely academic sphere. Think of the “Movement for the Emancipation of Poetry” (MeP, http://mep.netsons.org/beta/) or similar experiences involving new digital communication technologies and social networks (https://humanitiesfor-change.org/2019/10/11/la-poesia-vive-le-nuove-forme-del-discorso-poetico/). This section can also include theoretical reflections that support the importance of the humanistic heritage in everyday life by studying, for example, how mythologems can shed light on fundamental contemporary issues such as immigration or ecology (https://humanitiesforchange.org/2019/11/22/sul-mito-e-sullattualita-del-suo-linguaggio/). Finally, we accept contributions that highlight the potential of the digital environment as a privileged channel of communication for an exponential expansion of the public. The most immediate example are the digital scholarly editions, on which Tiziana Mancinelli and Elena Pierazzo talk in “Che cos’è un’edizione scientifica digitale” (Rome, Carocci, 2020, https://humanitiesforchange.org/2020/02/28/le-edizioni-scientifiche-digitali-una-terra-incognita/), but it is also necessary to remember the enterprise of Google Books, which has scanned and digitalized more than twenty-five million books, renouncing the manual correction of material and therefore proposing texts that are freely accessible to anyone, but unfortunately often incorrect. To overcome this problem there are initiatives of public engagement and crowdsourcing (i.e. recruiting a voluntary audience for the transcription of the text to be digitized), such as that of “The Medici Archive Project” (https://www.medici.org/the-medici-interactive-archive-mia/), an American institute based in Florence, whose aim is the creation of digital editions of the archival documents of the Medici family. But transcription requires not indifferent linguistic and palaeographic skills: can we always trust a not undifferentiated public whose skills we do not know? What could be the most suitable solutions to reconcile philology, digital and ethics?
Nom du contact: 
Francesco Venturini
Courriel du contact: 
francesco.venturini@humanitiesforchange.org
Suggéré par: 
Francesco Venturini
Courriel: 
francesco.venturini@humanitiesforchange.org
Date de début ou date limite de l'événement: 
10/07/2020
Date de fin de l'événement: 
10/07/2020
Ville de l'événement: 
Venezia
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Sous-catégorie: 
Mots-clés: 
Public Humanities, Publiv History, Intersections
Site web de référence: 

Du rite au mythe: le Carnaval dans la culture européenne

Da rito a mito: il Carnevale nella cultura europea

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Il convegno, organizzato dai dottorandi e dottori di “Miti fondatori dell’Europa nelle arti e nella letteratura”, è aperto a tutti i ricercatori di discipline umanistiche e si terrà nei giorni 16-17 novembre.
Du rite au mythe: le Carnaval dans la culture européenne Colloque international d’études interdisciplinaires et de littérature comparée Florence, 16-17 novembre 2020 - Doctorat en Mythes Fondateurs de l’Europe dans les Arts et la Littérature Call for Papers/Call for conference del Convegnointernazionale di studi interdisciplinari e di letterature comparate sul tema"Tra rito e mito: il Carnevale nella cultura europea/ Du rite au mythe: le Carnaval dans la culture européenne / Zwischen Ritus und Mythos: Karneval in der europäischen Kultur”. Il convegno, organizzato dai dottorandi e dottori di “Miti fondatori dell’Europa nelle arti e nella letteratura”, è aperto a tutti i ricercatori di discipline umanistiche e si terrà nei giorni 16-17 novembre 2020 presso l’Università degli Studi di Firenze, piazza Brunelleschi 4, nella Sala Comparetti. È prevista una pubblicazione degli atti sulla rivista LEA-Lingue e letterature d’Oriente ed’Occidente. I testi completi delle proposte accettate dovranno pervenire prima dello svolgimento del convegno ai fini della pubblicazione. Deadline abstract 1 giugno, deadline testi 31 agosto. Qui songe au Carnaval de nos jours ? Dans la vie contemporaine, je crois qu’il y a de moins en moins de personnes qui se souviennent ou s’aperçoivent du Carnaval ou di Carême. Dans les livres, en revanche, il m’arrive de lire de plus en plus fréquemment des références au Carnaval, comme si, maintenant que cette coutume avait disparu de nos expériences directes, elle prenait tout son sens, devenait un élément nécessaire pour comprendre les fondements ethnologiques de la civilisation occidentale. Calvino, “Il mondo alla rovescia”, 1970; notre traduction Cette réflexion d’Italo Calvino nous invite à tenir compte d’une tendance importante : plus le Carnaval s’estompe parmi les célébrations qui colorent notre imaginaire festif - en d’autres termes, plus notre perception du Carnaval comme fête s’affaiblit – plus les théorisations sur cette tradition augmentent, comme pour donner raison à Hegel lorsqu’il soutient qu’un phénomène ne peut être rationalisé et inclus dans le raisonnement philosophique que si sa vitalité concrète appartient déjà au passé. L’écrivain russe Mikhaïl Bakthine, en mettant l’attention sur le rite du Carnaval dans deux de ces études (sur Dostoevskij et sur Rabelais), avait déjà souligné comment, derrière une façade de pur divertissement, le Carnaval cachait une ambiguïté de fond, de nature dramatique, violente et presque dionysiaque. L’amusement se trouve, alors, chargé de ce substrat violemment subversif qui est le fondement de tout désir de profond renouvellement social et spirituel. L’irruption d’éléments comme le « bas », le « dégradant », le « scatologique » et le « matériel » du réel, nous offre l’image intercalaire d’un modèle de société paradoxale ; une image de l’ordre social renversée, capable de dévoiler la fragilité des normes et des mœurs qui déterminent les rapports entre les hommes dans leur vie quotidienne, et parmi lesquelles le principe d’autorité, mondaine ou ultramondaine. Il s’agit, d’après les mots de Bakhtine, d’une « utopie réalisée » qui célèbre la continuité de la vie collective face à la peur de la mort et à toute forme de pouvoir qui limite et assujettit. Cette utopie ne peut se matérialiser que dans la dimension authentiquement populaire de la vie dans la place publique : celle-ci, organisée autour du principe de la raillerie et du rire, donne lieu à une forme inédite de franchise et à une liberté de parole autorisée uniquement par un contexte social de fête et de bouffonnerie. Derrière ces considérations critiques, il est possible de percevoir toujours plus nettement la fonction de mythisation dont Bakhtine voudrait revêtir le Carnaval : il s’agirait, dans ce cas, d’une thématique fréquente qui, bien que – ou parce que – elle n’est plus active dans l’expérience quotidienne, fait sentir encore son influence dans la littérature et dans les arts, jusqu’à pouvoir constituer un de ces piliers tacites sur lesquels la culture européenne et occidentale s’est peut-être édifiée. Les diverses facettes (non exemptes de ressemblances) que ce rite présente dans le contexte des plus grands pays européens – du Carnaval français à la Fastnacht allemande, mais pas seulement – démontrent l’ubiquité de ce « mythe » dans nos différentes cultures ; ubiquité qui se réfléchit dans le volume gigantesque d’œuvres littéraires et artistiques qui ont abordé ce thème de façon programmatique ou tangentielle. Du drame bouffon à la farce et à la grande tradition de la Commedia dell’Arte italienne, des observations de Goethe sur le Carnaval de Rome aux compositions de Schumann (Carnaval, op. 9) et de Saint-Saëns (Le Carnaval des Animaux), jusqu’à la peinture de Brueghel l’Ancien, Monet, Pissarro et Elrond, le Carnaval a fasciné de nombreux auteurs. Le but de ce colloque est de recueillir et de combiner des idées innovatrices pour l’analyse ou la reformulation de ce mythe, en créant un pont entre les perspectives de lecture les plus diverses dans le domaine des humanités : littérature, histoire, histoire de l’art, philosophie, anthropologie, ethnologie, psychologie, histoire du cinéma, études interculturelles, études de genre, linguistique. Voici quelques pistes d’analyses possibles : • D’où vient la profonde exigence sociale du Carnaval et quels sont les thèmes et les motifs que cette tradition a fait émerger dans notre héritage culturel et artistique ? • Faisant référence à la représentation du Carnaval dans la littérature, dans le cinéma et dans les arts figuratifs, de quelle façon le grotesque, la satire, la parodie et les autres formes artistiques du rire sont-ils liés à cette fête ? • À quel point le Carnaval cesse-t-il d’être seulement un « rite » pour se faire « mythe » ou « processus » à travers lequel les catégories artistiques et littéraires elles-mêmes sont mises en discussion ou renversées ? • Quelle est la nature et quelles sont les implications philosophiques, sociales, culturelles et politiques de cette « vie autre » qui s’instaure pendant le Carnaval ? Quelle est la raison de la perte d’intérêt pour cette tradition à partir d’une certaine période historique ? Un phénomène semblable dans la société contemporaine peut-il se réaliser ? Le Carnaval est-il vraiment un phénomène en crise ? Le colloque se déroulera du 16 au 17 novembre à l’Università degli Studi di Firenze, piazza Brunelleschi 4, dans la salle « Sala Comparetti ». Pour la proposition de communication, un abstract de 300-500 mots est demandé. Ce dernier devra être rédigé de préférence en italien, français ou allemand (l’anglais est accepté) et devra être accompagné d’une brève présentation de l’activité scientifique du/de la candidat/candidate. L’abstract et la présentation sont à envoyer à l’adresse callcarnevale2020@gmail.com avant le 1er juin 2020. Les textes complets des propositions acceptées devront nous parvenir le 31 août 2020 au plus tard, avant le déroulement du colloque, afin de pouvoir les soumettre à une relecture. Le colloque donnera lieu à une publication sur la revue LEA – Lingue e Letterature d’Oriente e d’Occidente en décembre 2020. Un remboursement partiel des dépenses lors du séjour est prévu. Voir le site web… *** Tra rito e mito: il Carnevale nella cultura europea Convegno internazionale di studi interdisciplinari e di letterature comparate Firenze, 16-17 novembre 2020 - Corso di Dottorato in Miti Fondatori dell’Europa nelle Arti e nella Letteratura Chi pensa più al Carnevale? Nella vita contemporanea credo che siano sempre meno le persone che ricordano o s’accorgono se è Carnevale o Quaresima. Nei libri, invece, mi capita di leggere sempre più spesso riferimenti al Carnevale, come se oggi che è tramontata dalle nostre esperienze dirette questa costumanza si caricasse di tutto il suo significato, diventasse un elemento necessario per comprendere i fondamenti etnologici della civiltà occidentale. Calvino, “Il mondo alla rovescia”, 1970 A oltre quarant’anni di distanza, questa riflessione di Italo Calvino ci spinge a fare i conti con una sintomatica tendenza: quanto più il Carnevale sbiadisce tra le celebrazioni che annualmente colorano il nostro immaginario festivo, quanto più, in altri termini, si affievolisce la nostra percezione del Carnevale come ricorrenza, tanto più le teorizzazioni riguardo questa usanza aumentano, quasi come a dar ragione a Hegel nel sostenere che un fenomeno possa venire concretamente razionalizzato e inglobato dal ragionamento filosofico solo a patto che la sua vitalità concreta appartenga ormai al passato. Già il critico russo Michail Bachtin, ponendo l’attenzione sul rito del Carnevale in due suoi celebri studi rispettivamente su Dostoevskij e Rabelais, aveva evidenziato come, dietro a una facciata di solo spasso, il Carnevale celasse un’ambiguità profonda, di natura drammatica, cruenta e quasi dionisiaca. L’amusement si caricherebbe, allora, di tutto quel sostrato violentemente sovversivo che soggiace a ogni desiderio di profondo rinnovamento sociale e spirituale. L’irruzione di aspetti come il “basso”, il “degradante”, lo “scatologico” e il “materiale” del reale ci offrirebbe, insomma, l’immagine intercalante di un modello “paradossale” di società; un’immagine ribaltata del suo ordine, capace di disvelare la fragilità delle norme sociali e di condotta che reggono i rapporti tra gli uomini nell’ordinario della loro quotidianità, e fra questi stessi e qualsivoglia principio di autorità, mondana o ultra-mondana che sia. “Utopia realizzata”, secondo le parole di Bachtin, che celebra la continuità della vita collettiva di fronte alla paura della morte e a ogni forma di potere che limita e opprime. Questa utopia non può che prendere corpo nella dimensione autenticamente popolare della vita di piazza; la quale, organizzandosi attorno al principio dello scherno e del riso, dà diritto a una inaudita forma di franchezza e alla libertà di parola consentita solo al più festoso e buffonesco dei contesti sociali. Dietro queste considerazioni critiche, possiamo intravedere sempre più nettamente la funzione mitizzante di cui Bachtin vorrebbe rivestire il Carnevale: ci troveremmo, in questo caso, di fronte a una tematica ricorrente che, per quanto – o perché – non più attiva nell’esperienza quotidiana, fa sentire ancora il suo influsso nella letteratura e nelle arti, tanto da poter a ragione costituire uno di quei taciti pilastri su cui la cultura europea e occidentale stessa potrebbe essersi edificata. Le diverse (e simili a un tempo) sfaccettature che il medesimo rito riveste nel contesto dei maggiori paesi europei – dal Carnaval francese alla Fastnacht tedesca, ma non solo – provano l’ubiquità di questo “mito” nelle nostre diverse culture; ubiquità che si riflette nella gigantesca mole di opere letterarie e artistiche che hanno (sia in maniera programmatica, sia tangenziale) toccato questo tema. Dal teatro buffonesco e farsesco alla grande tradizione della Commedia dell’Arte italiana; dalle osservazioni di Goethe sul Carnevale Romano alla musica di Schumann (Carnaval, op. 9) o di Saint-Saëns (Le Carnaval des Animaux); per arrivare alla pittura di Bruegel, Monet, Pissarro e Elrond; sono veramente moltissimi gli autori che si sono confrontati con la fascinazione del Carnevale. Scopo del convegno è raccogliere materiali inediti per l’analisi o la rielaborazione di questo mito, gettando un ponte tra le più svariate prospettive di lettura in campo umanistico: letteratura, storia, storia dell’arte, filosofia, musicologia, antropologia, etnologia, psicologia, sociologia, storia del cinema, studi interculturali, studi di genere, linguistica. Ecco alcuni possibili percorsi di indagine: • Da dove sorge l’esigenza sociale profonda del Carnevale e quali temi e motivi ha depositato nella nostra eredità culturale e artistica? • Con riferimento alla rappresentazione del Carnevale in letteratura, nel cinema e nelle arti figurative, in che modo il grottesco, la satira, la parodia e le altre forme artistiche legate al riso si imparentano all’esperienza della festa carnevalesca? • Dove il Carnevale cessa di essere puro “rito” e diventa invece “mito” o “processo” attraverso il quale le stesse categorie artistico-letterarie vengono messe in discussione e rovesciate? • Quali sono la natura e le implicazioni filosofiche, sociali, culturali e politiche di questa “vita altra” che si instaura durante il Carnevale? A cosa è dovuta la sua perdita di rilevanza a partire da un certo periodo storico? Può nella società contemporanea realizzarsi qualcosa di simile? È davvero il Carnevale un fenomeno “in crisi”? Il convegno si svolgerà il 16 e 17 novembre, presso l’Università degli Studi di Firenze, piazza Brunelleschi 4, nella Sala Comparetti. Si richiede, ai fini della proposta, un abstract di 300-500 parole, redatto preferibilmente in italiano, francese, o tedesco (è accettato l’inglese), accompagnato da una breve presentazione dell’attività scientifica del/la candidato/a. L’abstract e la presentazione devono essere inviati all’indirizzo di posta elettronica callcarnevale2020@gmail.com entro il 1° giugno 2020. I testi completi delle proposte accettate devono essere inviati entro massimo il 31 agosto 2020, prima dello svolgimento del convegno, così da poter essere sottoposti a peer review e pubblicati su LEA – Lingue e Letterature d’Oriente e d’Occidente entro dicembre 2020. È previsto un rimborso parziale delle spese di soggiorno. https://oajournals.fupress.net/index.php/bsfm-lea/announcement/view/29 *** Zwischen Ritus und Mythos: Karneval in der europäischen Kultur Internationale Tagung für interdisziplinäre Studien und vergleichende Literaturwissenschaft Florenz, 16-17 November 2020 - Graduiertenkolleg “Gründungsmythen Europas in Literatur, Kunst und Musik” Wer denkt noch an Karneval? Ich glaube, dass sich im gegenwärtigen Leben immer weniger Personen an den Karneval oder an die Fastenzeit erinnern oder davon Notiz nehmen. In den Büchern hingegen begegnen mir immer häufiger Bezugnahmen auf den Karneval, so als ob dieser Brauch heute, da er aus unserem direkten Erleben in der Versenkung verschwunden ist, seine ganze Bedeutung entfalte und als ein notwendiges Element erscheine um die ethnologischen Grundlagen der okzidentalen Kultur zu verstehen. Calvino, “Il mondo alla rovescia”, 1970; unsere Übersetzung Diese vor knapp vierzig Jahren geäußerte Beobachtung Italo Calvinos lenkt die Aufmerksamkeit auf eine auffallende Tendenz: Je mehr der Karneval zwischen den jährlichen Feierlichkeiten, die unsere Kultur prägen, verblasst, je mehr unsere Wahrnehmung vom Karneval als jährliches populäres Fest verschwimmt, desto mehr theoretische Überlegungen werden zu diesem Brauchtum vorgenommen. Es scheint fast eine Entsprechung zur hegelianischen These vorzuliegen, die besagt, dass ein Phänomen nur dann konkret von der philosophischen Ratio erfasst werden kann, wenn seine Lebenskraft der Vergangenheit angehört. Auch Michail Bachtin hat mit seinen Untersuchungen zur europäischen Literatur von Rabelais bis Dostojewskij auf die grundlegende Ambiguität dieses Phänomens hingewiesen. Laut Bachtin verbirgt der Karneval hinter seiner scherzhaften Fassade ein höchst dramatisches, heftiges und nahezu dionysisches Wesen. Das Amüsement lädt sich dabei mit dem subversiven Substrat auf, welches die Basis für jedes Verlangen nach tiefgreifender gesellschaftlicher und spiritueller Veränderung bildet. Aspekte wie der Wechsel zwischen Erhöhung und Erniedrigung, Exzentrizität, Skatologie oder die pure Materialität der Realität skizzieren ein Bild einer paradoxalen Gesellschaft, bzw. ein Bild der umgekehrten sozialen Ordnung, das die Fragilität der herrschenden Normen und Sitten, sowie jeglicher Autorität, sei sie mondän oder geistlich, aufzudecken im Stande ist. Der Karneval erscheint laut Bachtin als eine realisierte Utopie, die die Fortdauer des kollektiven Lebens, der vermeintlichen Freiheit, sowie des vermeintlichen Überflusses gegenüber der Angst vor dem Tode, Mangel und vor jeder unterdrückenden Macht feiert. Diese Utopie kann sich einzig und allein in der populären Hauptarena der karnevalistischen Handlungen konkretisieren: dem öffentlichen Platz. Der Karneval ermöglicht auf dem öffentlichen Platz eine einzigartige Form der Offenheit und der autorisierten Ausdrucksfreiheit, in der sich die Prinzipien der Bejahung (Triumph) und der Verneinung (Spott), der Parodie und des „universellen Lachens“ vereinen. Über diese grundlegenden Bemerkungen hinaus kann auf Bachtins Begriff der „Karnevalisierung“ als mythologisierender Prozess zurückgegriffen werden. Obwohl, oder gerade weil, der Karneval im kulturellen Leben der europäischen Bevölkerung eher an Bedeutung verliert als gewinnt, ist sein Einfluss auf die Kunst und Literatur umso spürbarer. Die verschiedenen und doch strukturell ähnlichen Brauchtümer der unterschiedlichen Länder verdeutlichen die Allgegenwart dieses Phänomens in Europa. Es handelt sich dabei um eine Allgegenwart, die sich besonders in einer schier unüberschaubaren Masse von „karnevalisierten“ Werken in Kunst, Musik und Literatur niederschlägt. Vom bedeutenden Einfluss der Commedia dell’Arte zum Fastnachtsspiel, zum théâtre bouffon, zur Farce, bis zu Goethes Beobachtungen zum Römischen Karneval, von Schumanns Komposition Carnaval über Saint-Saëns Le Carnaval des animaux bis zur Malerei Bruegels des Älteren, Monets, Manets, Pissarros – Die Autoren, Komponisten und Künstler, die sich vom Karneval inspirieren ließen sind zahlreich. Das Ziel der Konferenz ist es, neuartige Perspektiven, Ideen und Ansätze zum Thema Karneval und Karnevalisierung auszuloten und zu kombinieren. Eine explizit interdisziplinäre und internationale Ausrichtung der Konferenz ist erwünscht. So werden Themenvorschläge aus Literaturwissenschaft, Kunstgeschichte, Film- und Musikwissenschaft, Geschichte, Philosophie, Anthropologie und Psychologie begrüßt. Mögliche Achsen der Analyse wären beispielsweise: • Woher kommt das soziale Bedürfnis nach dem Karneval? Ist es heute noch vorhanden? • Kommt es tatsächlich zu einer Abnahme der Bedeutung des Karnevals? Und wenn ja, warum? • Welche Motive und Strukturen kehren im gemeinsamen europäischen Kontext immer wieder? • Inwiefern sind die Gattungen Satire, Groteske und Parodie mit dem Karneval verbunden? • Wo und wie vollzieht sich der Wandel des Karnevals vom Ritus zum Mythos oder Prozess? • Wie ist das Wesen dieser Utopie des „anderen Lebens“ des Karnevals philosophisch, soziologisch, kulturell oder politisch zu erklären? Die Konferenz findet am 16. und 17. November in der Università degli Studi di Firenze, piazza Brunelleschi 4 im Raum „Sala Comparetti“ statt. Es wird um ein kurzes abstract von 300 bis 500 Wörtern auf Deutsch, Italienisch oder Französisch, sowie um eine kurze Vorstellung der wissenschaftlichen Aktivität gebeten. Das abstract kann bis zum 1. Juni 2020 an die folgende Adresse geschickt werden: callcarnevale2020@gmail.com. Die ausgewählten Vorträge müssen daraufhin bis zum 31. August 2020 eingeschickt werden, um im peer review Verfahren für die Veröffentlichung in der Zeitschrift LEA – Lingue e Letterature d’Oriente e d’Occidente im Dezember 2020 bestätigt zu werden. Eine partielle Kostenerstattung ist vorgesehen. https://oajournals.fupress.net/index.php/bsfm-lea/announcement/view/29
Nom du contact: 
Università di Firenze, Dottorandi Miti Fondatori
Courriel du contact: 
callcarnevale2020@gmail.com
Adresse postale: 
Firenze (Italia), piazza Brunelleschi 4, 50121
Suggéré par: 
Dottorandi Miti Fondatori dell'Europa-Università di Firenze
Courriel: 
callcarnevale2020@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
01/06/2020
Ville de l'événement: 
Firenze
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
carnevale europa mito rito arti

Les industries des langue France-Italie

"Synergies Italie" n°17/2020

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Ce numéro de Synergies Italie sera l’occasion de dresser un état des lieux et un bilan des avancées des industries des langues en France et en Italie un quart de siècle après l’essor de ce domaine.
SYNERGIES ITALIE Revue du GERFLINT Groupe d’Études et de Recherches pour le Français Langue Internationale Revue française en partenariat avec la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris (FMSH) ISSN 1724-0700 ; ISSN en ligne 2260-8087 http://gerflint.fr/synergies-italie APPEL À CONTRIBUTIONS POUR LE N°17/2021 Date limite de soumission des résumés : 30 septembre 2020 La revue Synergies Italie, revue francophone indexée dans de nombreuses bases de revues scientifiques dont ERIH PLUS, Scopus et Anvur lance un appel à contributions pour la publication du n°17 sur le thème suivant : Industries des langues France-Italie Numéro coordonné par Valeria Zotti et Annick Farina Ce numéro de Synergies Italie sera l’occasion de dresser un état des lieux et un bilan des avancées des industries des langues en France et en Italie un quart de siècle après l’essor de ce domaine. Nous nous intéressons aussi bien aux applications concrètes des technologies au sein des entreprises et des institutions en France et en Italie qu’aux retombées que l’emploi généralisé de ces technologies a eu dans ces deux pays sur le grand public, sur les professionnels de la langue et dans le monde de la recherche universitaire. Les industries de la langue ont connu une forte croissance depuis les années quatre-vingt-dix du siècle dernier, aussi bien au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de programmes de promotion de la diversité linguistique, que dans le secteur privé qui a vu se multiplier le nombre de sociétés actives dans le périmètre de l’ingénierie linguistique, dégageant des chiffres d’affaires de plusieurs millions d’euros (Technolangue 2007). Les industries de la langue constituent aujourd’hui une grappe industrielle en plein essor et sont des facteurs de croissance économique de plus en plus importants. L’usage du « langage naturel » au sein des systèmes d’information a été reconnu comme une source de productivité certaine, non seulement en termes économiques, mais aussi en termes de quantité de temps investi et de qualité du produit final. Ces vingt dernières années, la frénésie du marché de l’Internet et de la communication multilingue, et la progression de l’usage des NTIC ont engendré un élargissement du marché des outils technolinguistiques vers le grand public. Le désir d’utiliser une interface conviviale en langage naturel, qui propose une traduction en ligne, fait désormais partie des exigences banales des internautes (Dabbadie 2004). Ce numéro de Synergies sera l’occasion de dresser un état des lieux et un bilan des avancées des industries des langues en France et en Italie un quart de siècle après l’essor de ce domaine. Nous nous intéressons aussi bien aux applications concrètes des technologies au sein des entreprises et des institutions en France et en Italie qu’aux retombées que l’emploi généralisé de ces technologies a eu dans ces deux pays sur le grand public, sur les professionnels de la langue et dans le monde de la recherche universitaire. Nous nous interrogeons en particulier sur la présence de la langue française et de la langue italienne (et de la traduction de l’une à l’autre) à l’intérieur des nouveaux instruments développés. Les grands axes autour desquels pourront s’organiser les propositions sont les suivants : 1 - L’INDUSTRIE DE LA TRADUCTION - Les logiciels de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) et de TA (Traduction Automatique), payants et gratuits, en ligne ; - L'intelligence artificielle au service de la traduction automatique ; - L’utilité de la linguistique de corpus pour la traduction (Traductologie de Corpus) ; - Service de traduction et localisation de sites web ; 2 - INDUSTRIES DES LANGUES ET TERMINOLOGIE / TERMINOGRAPHIE - L'enrichissement des terminologies scientifiques et techniques de la langue française et de la langue italienne au sein des banques de données des institutions européennes et internationales (ex. IATE, Grand Dictionnaire Terminologique, etc.) ; - Nouveaux recueils terminologiques mis au point pour répondre aux exigences linguistiques des systèmes d’intelligence artificielle ; - La terminotique, c’est-à-dire l’informatique comme soutien aux tâches terminographiques : nouveaux outils réalisés en France et / ou en Italie pour l'extraction de connaissances relatives à un domaine spécialisé ; 3 - INDUSTRIES DES LANGUES ET LEXICOGRAPHIE ELECTRONIQUE - Dictionnaires bi- et multilingues (avec français et italien, ou les deux) en ligne ; - Utilisation de concordanciers comme aides à la traduction (ex. Linguee, Reverso-Context, etc.) ; - L'évolution logicielle pour la lexicographie ; - Appplications lexicographiques de la linguistique de corpus ; 4 - L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET L'EXPERTISE LINGUISTIQUE - Méthodes didactiques et industrie linguistique (ex. Babbel) ; - E-learning ; - Les systèmes d’aide à la rédaction (ex. correction orthographique, grammaticale, etc.) - Les outils de résumé automatique, ou les systèmes de dictée vocale ; - La formation et la compétence technologique pour les langue étrangères en France et en Italie. Bien sûr ces axes ne sont pas limitatifs. Les propositions pourront être de différentes natures. Les auteurs pourront présenter de manière réflexive leurs expériences et/ou leurs projets de recherche mais des approches plus théoriques seront également prises en considération. Nous encourageons des contributions provenant de la part d’ingénieurs linguistiques, de linguistes computationnels et de corpus, de terminologues, de lexicographes, d’experts en traduction automatique, ainsi que de traducteurs professionnels et d’enseignants en langues étrangères. Références bibliographiques Auger, Philippe, « Informatique et terminologie : revue des technologies nouvelles ». In Actes du colloque terminologie et industries de la langue, Meta : journal des traducteurs, Numero spécial, 34 (3), 1989, p. 485-492. https://doi.org/10.7202/001923ar Association Encrages, Les industries de la langue : enjeux pour l'Europe : actes du colloque de Tours, Paris : Université de Paris VIII-Vincennes, 1986. Baker, Mona, Francis, Gill & Tognini-Bonelli, Elena, Text & Technology, Amsterdam/Philadelphie: John Benjamins. Bédard, Claude, « Mémoire de traduction cherche traducteur de phrases ». Traduire, 186, 2000, p. 41-49. Bernardini, Silvia et Ferraresi, Adriano, I corpora nella didattica della traduzione: Corpus Use and Learning to Translate, Bologna: CLUEB, 2013. Cresti, Emanuela, Panunzi Alessandro, Introduzione ai corpora dell’italiano, Bilogne, Il Mulino, 2013. Dabbadie, Mariannee, « Industrie de la langue, vous êtes plutôt TIL ou TAL ? ». VEILLE. Le magazine des professionnels de l'information stratégique, Avril 2004, 73, https://www.veillemag.com DGLFLF (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France), Mieux comprendre les outils d’aide à la traduction, 2015. GRIIIL (Groupe de Réflexion sur les Industries de l’Information et les Industries de la Langue), Livre blanc. Le traitement automatique des langues dans les industries de l’information. Janvier 2005. Kubler, Nathalie (éd.), Language Corpora, Teaching, and Resources: from Theory to Practice, Bern, Peter Lang, 2011. Loock, Rudy, La traductologie de corpus, Villeneuve d'Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 2016. L’Homme, Marie-Claude, Jacquemin, Christian, & Bourigault, Didier. Recent Advances in Computational Terminology. John Benjamins Publishing Co, 2001. Technolangue, Technologies de la langue en Europe : marché et tendances réalisée par le Bureau Van Dijk, à la demande du Ministère de la recherche dans le cadre du programme Technolangue, 2007, disponible en ligne sur le site www.technolangue.net. NB : Les doctorants et chercheurs francophones italiens menant leurs travaux dans un autre domaine couvert par la revue (Ensemble des Sciences Humaines et Sociales, culture et communication internationales, sciences du langage, littératures francophones, didactique des langues-cultures, éthique et théorie de la complexité) sont également invités à participer dans la limite de l’espace éditorial disponible et selon les étapes d’évaluation décrites dans les consignes aux auteurs. Consignes, format de soumission et sélection  L’auteur de la proposition, avant tout engagement, devra consulter directement en ligne : ¬ la politique éditoriale générale de l’éditeur http://gerflint.fr/politique-editoriale-generale ¬ la politique éditoriale de la revue  http://gerflint.fr/synergies-italie/politique-editoriale ¬ les 25 normes éditoriales et rédactionnelles http://gerflint.fr/synergies-italie/consignes-aux-auteurs ¬ la politique orthographique précisée dans la politique éditoriale générale de l’éditeur http://gerflint.fr/politique-editoriale-generale ¬ la politique de l’éditeur en matière d’accès libre et d’archivage http://www.sherpa.ac.uk/romeo/issn/1724-0700/ Les propositions d’articles seront présentées sous forme d’un résumé de deux pages maximum (format A4, police Times taille 10), incluant 5 mots-clés et les éléments essentiels de bibliographie, et envoyées par courriel à l'adresse suivante : synergies.italie@gmail.com Elles seront transférées pour évaluation au comité scientifique de la revue. Calendrier : Date limite de l’envoi des résumés : 30 septembre 2020 Retour des avis aux auteurs : 30 octobre 2020 Envoi des articles : Avant le 31 janvier 2021 CONTACT: synergies.italie@gmail.com
Nom du contact: 
Rédaction de "Synergies Italie"
Courriel du contact: 
synergies.italie@gmail.com
Suggéré par: 
Rachele Raus
Courriel: 
rachele.raus@unito.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
30/09/2020
Date de fin de l'événement: 
30/09/2020
Ville de l'événement: 
Torino
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Industries des langues
Site web de référence: 

Marguerite Yourcenar et les passions de l'âme

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Invito a presentare contributi per il convegno che si terrà a Napoli dal 5 al 6 novembre 2020, con conclusione a Sorrento il 7 novembre.
Appel à communication Colloque MARGUERITE YOURCENAR ET LES PASSIONS DE L’ÂME (Naples-Sorrento, 5-6-7 novembre 2020) Dans L’Encyclopédie, on s’étend ainsi sur la passion : « Les penchants, les inclinations, les désirs & les aversions, poussés à un certain degré de vivacité, joints à une sensation confuse de plaisir ou de douleur, occasionnés ou accompagnés de quelque mouvement irrégulier du sang & des esprits animaux, c'est ce que nous nommons passions. Elles vont jusqu'à ôter tout usage de la liberté, état où l'âme est en quelque manière rendue passive ; de là le nom de passions ». Suivant l’ample perspective envisagée ci-dessus, le colloque se propose de rechercher et analyser les caractéristiques de la « passion » dans l’œuvre romanesque, poétique, théâtrale et essaystique de Marguerite Yourcenar, dans la perspective de la pluralité, de la richesse et de l’intensité de sa présence. La « passion » dans toutes ses nuances n’est pas seulement l’élément fondamental d’une inspiration aux résultats exceptionnels, mais aussi le levier d’un parcours d’étude, de réflexion et de recherche qui se révélera extrêmement fécond dans toute la production de l’écrivaine. Tout en assumant des formes différentes, le sentiment amoureux a toujours été ressenti et représenté par Marguerite Yourcenar comme une passion intime et dangereuse en même temps, inscrite dans la souffrance, comme en témoignent les récits des années 30, d’Alexis ou le traité du vain combat (1929), Anna soror… (1934), Feux (1935) et Le Coup de grâce (1939) jusqu’à la représentation du sentiment extraordinaire qui lie l’empereur à Antinoüs dans Mémoires d’Hadrien (1951). Dans les récits de l’écrivaine, toutefois, bien d’autres passions sont à l’œuvre – la passion pour la connaissance de Zénon, celle de Wang-Fô pour l’art, sans compter celles de Marguerite Yourcenar elle-même pour l’histoire, l’Antiquité, les arts, la nature, les voyages – et qui engagent une réflexion sur la relation qui s’établit entre passion et création littéraire et entre passion et réflexion critique. Le Colloque, organisé par l’Université de Naples « Federico II » en collaboration avec l’Université de la Basilicate, la SIEY, l’Istituto di Cultura Torquato Tasso de Sorrente, le Centre Antinoo de Rome et l’Institut français de Naples, se tiendra le 5 et le 6 novembre 2020 à Naples avec conclusion des travaux le 7 novembre à Sorrento. Les propositions de communication concernant l’un ou l’autre aspect – ou des aspects conjoints – de la passion dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar sont à adresser avant le 31 mai à yourcenarnapoli@gmail.com Comité scientifique : Carminella Biondi (Alma Mater Studiorum – Università di Bologna) Bruno Blanckeman (Université Paris- Sorbonne Nouvelle) Françoise Bonali Fiquet (Università degli studi di Parma) Laura Brignoli (Università IULM Milano) Jean-Pierre Castellani (Université François Rabelais Tours) Laura Monachesi (Centro Antinoo di Roma) Elena Pessini (Università degli studi di Parma) Rémy Poignault (Université Clermont Auvergne) Luciano Russo (Presidente Fondazione Torquato Tasso, Sorrento) Valeria Sperti (Università di Napoli “Federico II”) Emilia Surmonte (Università della Basilicata) Comité d’organisation: Michela Lo Feudo, Valeria Sperti, Emilia Surmonte
Nom du contact: 
Valeria Sperti ed Emilia Surmonte
Courriel du contact: 
yourcenarnapoli@gmail.com
Suggéré par: 
Emilia Surmonte
Courriel: 
emiliasurmonte@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
31/05/2020
Ville de l'événement: 
Napoli e Sorrento
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Yourcenar, passions, antiquité, arts, nature, subjectivité

MemWar. Memorie e oblii delle guerre e dei traumi del XX secolo

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Colloque sur la transmission mémorielle des conflits du XXe siècle (10-11 décembre 2020)
MemWar. Memorie e oblii delle guerre e dei traumi del XX secolo Genova, 10-11 dicembre 2020 Il XXI secolo nasce dalla storia tormentata del XX, con le sue due Guerre Mondiali e altri conflitti di dimensione europea, come la Guerra Civile Spagnola. Questo convegno, organizzato dal gruppo di ricerca “MemWar. Memorie e oblii delle guerre e dei traumi del XX secolo” del Dipartimento di Lingue e Culture Moderne dell’Università di Genova, punta a indagare le modalità con le quali la memoria di questi conflitti è tramandata nel XXI secolo, quali rappresentazioni ne vengono fornite, quali sono i punti ciechi e/o oscuri di tale processo memoriale, anche in un’ottica critica (Ricoeur, 2003) e come si sviluppano i rapporti di forza tra discorso ufficiale e controdiscorsi. A tal fine, il convegno si concentrerà sui seguenti assi: Politiche memoriali e rappresentazioni sociali dei traumi del XX secolo. Ci si interesserà qui alle rappresentazioni sociali della memoria nei diversi contesti nazionali a partire dall’analisi delle politiche memoriali attuate dai singoli paesi europei (commemorazioni, discorsi pubblici), delle produzioni che interessano percentuali importanti della popolazione europea, quali le guide turistiche, in particolare quelle dedicate esplicitamente ai lieux de mémoire secondo la definizione di Pierre Nora (1984) e dei discorsi mediatici tradizionali, come la stampa (Ledoux, 2016) e la tv, e meno tradizionali, come le reti sociali. Come si declina il discorso ufficiale della memoria attraverso le diverse politiche perseguite dai singoli stati europei? Quali rappresentazioni dei traumi del XX secolo sono veicolate dai media nazionali? Come si configura quindi l’interazione tra discorso ufficiale e discorsi pubblici della memoria? Trasmissione della memoria e produzione artistica e commemorativa Si indagheranno le differenti forme letterarie, teatrali, nonché architettoniche, scultoree e in genere di arte visiva e dello spettacolo che abbiano un diretto impegno di trasmissione storica (monumenti, musei, memoriali) o comunque contengano una forte e a volte innovativa riflessione su queste tematiche (come ad esempio, ma non solo, contro-monumenti, installazioni in spazi pubblici, performance). Una particolare attenzione sarà rivolta a forme non canoniche, quali oggetti transmediali, contaminazioni, fumetti che hanno un forte impatto emotivo sui fruitori. In quale misura queste produzioni contribuiscono alla diffusione di un discorso della memoria? Quali strategie di trasmissione della memoria caratterizzano la produzione artistica? Quale impatto ha la produzione artistica sull’elaborazione delle politiche della memoria europee, e, al contrario, quanto l’espressione artistica è, in diverse maniere, determinata dalle politiche in atto nei determinati paesi? Strumenti educativi e didattici Con il centenario della Prima Guerra Mondiale si è assistito alla proliferazione di progetti educativi sulla memoria ovunque in Europa. Un esempio fra tutti è il portale francese “Mission Centenaire 14-18”, che si propone di raccogliere e presentare i numerosi progetti educativi sulla memoria della Prima Guerra Mondiale negli istituti di istruzione francesi Questa sezione raggrupperà una riflessione sulle buone pratiche e sugli esempi di progetti e strumenti educativi sia in ambiente formale sia informale (associazioni, media, ecc.) e permetterà di confrontare queste pratiche nei diversi paesi. I diversi assi permetteranno di analizzare come si diffondono i discorsi della memoria in Europa, quali sono le diverse dimensioni che costituiscono tali i discorsi, così come le specificità dei diversi contesti nazionali. Si privilegeranno quindi proposte che affrontano studi del caso concreti, a partire da corpora ben definiti e che presentano un chiaro quadro metodologico. Lingue del convegno: italiano, inglese, francese, spagnolo, tedesco. Calendario 31 maggio 2020: invio delle proposte (500 parole bibliografia inclusa) MemWar.unige.2020@gmail.com 15 giugno 2020: risposta del comitato scientifico 30 giugno 2020: conferma partecipazione dei relatori Comitato scientifico Elisa Bricco, Alessia Cassani, Roberto Francavilla, Marie Gaboriaud, Anna Giaufret, Joachim Gerdes, Simona Leonardi, Michele Porciello, Laura Quercioli Mincer, Ilaria Rizzato, Micaela Rossi, Marco Succio, Stefano Vicari Comitato organizzativo Anna Giaufret, Luca Ciotoli, Laura Quercioli, Stefano Vicari, Marie Gaboriaud
Courriel du contact: 
MemWar.unige.2020@gmail.com
Suggéré par: 
Marie Gaboriaud
Courriel: 
marie.gaboriaud@institutfrancais.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
31/05/2020
Ville de l'événement: 
Genova
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
guerre, commémoration, mémoire

Colloque International PhraséoTerm

Phraséologie et Terminologie

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
15 mars 2020 : NOUVELLE date limite pour l’envoi des propositions de communication
L’objectif de PhraséoTerm est de réunir des spécialistes dans le domaine de la phraséologie et de la terminologie afin de partager des réflexions au sujet des propriétés syntactico-sémantiques des unités multilexémiques de type phrasèmes – notamment les locutions et les collocations – qui peuplent les langues de spécialité. Nous proposons, en particulier, d’aborder le sujet en suivant trois axes majeurs : Axe 1 : Sémantique et syntaxe Quelles sont les propriétés sémantiques et syntaxiques que les phrasèmes en langue de spécialité partagent avec les phrasèmes en langue générale ? Quelles sont les propriétés spécifiques des phrasèmes en langue de spécialité ? Des modèles de classement des phrasèmes en langue de spécialité sont-ils disponibles ? Comment distinguer les locutions des collocations en langue de spécialité ? Comment classer les locutions en langue de spécialité ? Comment classer les collocations en langue de spécialité ? Axe 2 : Traitement automatique des langues Quels sont les méthodes et techniques les plus efficaces pour extraire automatiquement des phrasèmes ? Ces méthodes permettent-elles de catégoriser les phrasèmes (par exemple pour distinguer locutions et collocations) ? Quelles informations nous donnent-elles sur les catégorisations proposées en linguistique ? Enfin, y a-t-il des méthodes plus spécifiques pour ce qui concerne l’extraction des collocations à collocatif verbal (ex. : gérer un commerce, programmer l’obsolescence, etc.) ? Axe 3 : Terminologie et terminographie Le concept de terme complexe est-il compatible avec une vision linguistique ou une description prenant comme point de départ le phrasème ? Les phrasèmes ont-ils droit de cité dans les bases de données terminologiques ? Reçoivent-ils le même traitement que celui réservé aux mêmes entités linguistiques dans les ouvrages lexicographiques concernant la langue générale ? Comment représenter les divers types de phrasèmes, dans le respect de leurs propriétés, dans une base de données terminologique ? Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse phraseoterm@gmail.com, avant le 1er mars 2020, en respectant les consignes suivantes : • fichiers : 2 fichiers dont un en format .doc et un en format .pdf (interligne simple ; corps de texte : 12 pts. ; police de caractères : Times New Roman) ; • auteur(s) : les propositions seront anonymes dans les deux formats (.doc et .pdf) ; les coordonnées des auteurs (nom, prénom, affiliation, adresse électronique) seront précisées dans le message électronique ; • longueur : 600 mots au minimum et 1200 mots au maximum y compris la bibliographie ; • sujet prioritaire (mais non exclusif) : recherches concernant la langue française ; • langue de rédaction : français ; • précision de l’axe dans lequel s’insère la proposition : 1. Sémantique/syntaxe ; 2. Traitement automatique des langues ; 3. Terminologie et terminographie. Chaque proposition sera envoyée à deux évaluateurs anonymes choisis parmi les membres du comité scientifique.
Suggéré par: 
Giovanni Tallarico
Courriel: 
giovanni.tallarico@univr.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/03/2020
Ville de l'événement: 
Verona
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Phraséologie, Terminologie, Humanités Numériques

« La traduction au service des institutions : outils, expérimentations et innovations pour le multilinguisme »

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
12èmes Journées du Réseau LTT - Lexicologie, Terminologie, Traduction
Colloque International 12èmes Journées du Réseau LTT - Lexicologie, Terminologie, Traduction « La traduction au service des institutions : outils, expérimentations et innovations pour le multilinguisme » Università degli Studi di Napoli « L’Orientale » Dipartimento di Studi Letterari, Linguistici e Comparati 22-25 septembre 2020 L’importance de la traduction dans le contexte institutionnel n’est plus à démontrer. Dans notre perspective, la traduction institutionnelle englobe, outre la traduction officielle, voire juridique, toute pratique traductive réalisée au sein des institutions politiques, économiques, sociales, culturelles, y compris les institutions de formation. Les enjeux de la traduction dans le contexte institutionnel sont d’ordre civilisationnel, puisque les besoins auxquels elle répond sont étroitement liés à l’évolution de la société, aussi bien à sa politique qu’à son économie. Suivant les thématiques du Réseau LTT, le Colloque s’articulera autour de trois axes principaux : 1) l’évolution et l’adaptation méthodologique des pratiques traductives en contexte institutionnel ; 2) les outils, les expérimentations et les innovations au service de la traduction institutionnelle ; 3) la formation des traducteurs spécialisés (méthodes, pratiques, objectifs). Dans le premier axe, nous nous proposons d’analyser les choix traductifs effectués sous l’influence du contexte institutionnel et en fonction de ses contraintes pragmatiques. Les traducteurs doivent souvent intercepter les évolutions de la langue les plus infimes que ce soit sur le plan de l’orthographe, de la syntaxe, du lexique ou sur le plan discursif, et opérer des choix sur des questions linguistiques encore débattues. Parmi les exemples les plus récents de questionnement sur la langue dans l’administration publique française, on pensera ici, par exemple, à la féminisation de noms de métiers ou aux modes d’utilisation de l’écriture inclusive. Dans ce sens, le travail du traducteur est souvent celui d’un pionnier sur qui repose une grande responsabilité. Le deuxième axe du Colloque vise à réfléchir sur les ressources et les outils au service de la traduction, susceptibles d’exploiter le potentiel informatique et les ressources numériques tels que les logiciels exploités dans la traduction assistée, automatique et neuronale, les dictionnaires et les bases de données terminologiques, les corpus parallèles et comparés etc., appliqués aux contextes institutionnels. Enfin, la problématique de la formation professionnelle, qui se base sur de multiples acquis méthodologiques, sera exploitée précisément dans le troisième axe, en tenant compte de la double compétence du traducteur, c’est-à-dire en fonction de la mise en œuvre de principes et de théories traductologiques, et en fonction du développement d’outils d’aide à la traduction. En effet, bien que le traducteur humain soit irremplaçable pour un grand nombre de domaines et pour la qualité des textes, les résultats obtenus dans le domaine de la traduction assistée par ordinateur sont de plus en plus probants et amènent à une reconfiguration des compétences du traducteur, comprenant aussi celles du réviseur. Cette rencontre scientifique se propose donc d’interroger les enjeux de la traduction institutionnelle, dans une optique multilinguistique, pour mettre en relief la variété des pratiques et des approches selon les contextes sociaux et géographiques (européens et extra-européens). L’accent est mis sur la dimension multilingue de ces institutions et sur les activités innovantes et expérimentales qui contribuent à leur fonctionnement et à leur développement, en tenant compte d’un public en évolution, y compris sur le plan plus proprement communicationnel ou informatique (sites, réseaux sociaux, applications et dispositifs numériques innovants). Mais quelles sont les spécificités de la traduction dans ces contextes communicatifs ? De quelle nature sont les textes et la terminologie qui y sont employés ? De quelle manière les ressources technologiques contribuent-elles à améliorer la qualité et la rapidité d’exécution de la traduction ? Quelles sont leurs caractéristiques les plus performantes et les possibilités d’exploitations futures ? Dans ce contexte, quelles compétences attend-on du traducteur ? Les réflexions pourront porter sur les sujets suivants : - le rapport entre la traduction institutionnelle et la norme ; - les aspects juridiques de la traduction en Europe et hors Europe ; - la traduction et l'exploitation des ressources numériques ; - la problématique de l’intraduisibilité ; - la traduction et la variation linguistique ; - les typologies textuelles et les enjeux traductologiques ; - traduction et genre ; - traduction et localisation ; - traduction et formation universitaire, etc. Les propositions de communication (1 page de texte - 12 points, interligne simple et une page de références bibliographiques accompagnées de 3 à 6 mots-clefs et d’une brève biographie (150 mots maximum) seront déposées d’ici le 15 avril 2020 directement sur la plateforme easychair : https://easychair.org/cfp/LTT2020. Journées de formation Les journées de formation auront lieu les 22 et 23 septembre 2020. Les ateliers proposés porteront sur les thématiques suivantes : - gestion de mémoires de traduction ; - laboratoire d’outils TICE pour la traduction et multilinguisme ; - base de données terminologiques et corpus ; - traduction appliquée et localisation. Les informations détaillées concernant la formation seront bientôt disponibles sur le site du colloque: www.colloqueLTT2020.unior.it Langues du colloque : langue de présentation : français langue de traduction : français, italien, espagnol, anglais, portugais, catalan, roumain, etc. Dates à retenir : - date limite pour la soumission des propositions : 15 avril 2020 - notification de l’acceptation des propositions : 30 mai 2020 - confirmation de la participation des intervenant(e)s : 1er juillet 2020 Frais d’inscription Inscription avant le 1er juillet 2020 : - 80 € pour l’ensemble du colloque (50 € pour les étudiants et doctorants) ; - 60 € pour les journées scientifiques seules (40 € pour les étudiants et doctorants) ; - 40 € pour les journées de formation seules (30 € pour les étudiants et doctorants). Inscription après le 1er juillet 2020 : - 100 € pour l’ensemble du colloque (70 € pour les étudiants et doctorants) ; - 80 € pour les journées scientifiques seules (50 € pour les étudiants et doctorants) ; - 50 € pour les journées de formation seules (40 € pour les étudiants et doctorants). Gratuit pour les étudiants, les doctorants et les enseignants/chercheurs des universités de Naples. Le virement doit comporter la mention : « Colloque LTT 2020 ». Après avoir effectué le virement, les participants devront confirmer leur inscription par email à l’adresse : colloqueltt2020@gmail.com. IBAN : BE77 0688 9312 9042 BIC : GKCCBEBB Banque : Belfius (ex-Dexia) Adresse de la banque : Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles Titulaire : Réseau Lexicologie, terminologie traduction Adresse : 34, rue Joseph Hazard B-1180 Bruxelles - Belgique N° d’entreprise : 0841.715.025 En soutien à la mobilité des chercheurs du Sud, le Réseau LTT demande des financements à l’Agence Universitaire de la Francophonie et à la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Comité scientifique : Jana Altmanova, Università de Naples “L’Orientale” Ibrahim Ben Mrad, Université de Tunis-La Manouba Xavier Blanco Escoda, Universitat Autònoma de Barcelona Mohamed Bouattour, LLTA, Université de Sfax Thierno Cissé, Université Cheikh Anta Diop, Dakar Manuel Célio Conceição, Universidade do Algarve, Faro Anne Condamines, Université de Toulouse 2 Rute Costa, Universidade Nova de Lisboa Luc Damas, LISTIC, Université de Savoie Mont Blanc Patrick Drouin, Université de Montréal May Hobeika Haddad, CERTTA-ETIB, Université Saint Joseph, Beyrouth Marie-Claude L’Homme, OLTS, Université de Montréal Gabrielle Le Tallec, LATTICE (Paris 3-ENS-CNRS), Université Paris 13 Mathieu Mangeot, GETALP-LIG, Université de Savoie Mont Blanc François Maniez, Université Lumière Lyon 2 Johanna Monti, Université de Naples « L’Orientale » Patrice Pognan, INALCO, Paris Alain Polguère, ATILF CNRS, Université de Lorraine Christophe Roche, LISTIC, Université de Savoie Mont-Blanc Amalia Todirascu Université de Strasbourg Agnès Tutin, LIDILEM, Université Grenoble Alpes Marc Van Campenhoudt, Tradital, Université Libre de Bruxelles Maria Teresa Zanola, Università, Cattolica del Sacro Cuore, Milan Responsables scientifiques : Jana Altmanova (Université de Naples “L’Orientale”) Johanna Monti (Université de Naples “L’Orientale”) Comité d’organisation : Jana Altmanova (Université de Naples “L’Orientale”) Maria Centrella (Université de Naples “L’Orientale”) Johanna Monti (Université de Naples “L’Orientale”) Sarah Pinto (Université de Naples “L’Orientale”) Contacts : courriel : colloqueltt2020@gmail.com
Nom du contact: 
Jana Altmanova
Courriel du contact: 
colloqueltt2020@gmail.com
Adresse postale: 
Via Marina 59, 80034 Naples
Suggéré par: 
Jana Altmanova
Courriel: 
colloqueltt2020@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/04/2020
Ville de l'événement: 
Napoli
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
traduction, multilinguismo, innovation, TICE, TAL
Site web de référence: 

Terminologie et interculturalité. Enjeux et perspectives.

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
XVIe Journée Scientifique Réseau panlatin de terminologie (REALITER)
La terminologie contribue à la diffusion des patrimoines linguistiques et culturels de même qu’au dialogue entre eux. Ces échanges sont d’autant plus intéressants qu’aujourd’hui la recherche terminologique est davantage en relation avec la linguistique du texte (entre autres, analyse du discours, traduction, communication interlinguistique et interculturelle). La XVIe Journée Scientifique de REALITER se propose d’interroger la dimension culturelle et interculturelle de la pratique terminologique en questionnant tous les phénomènes du choc culturel dans la réalisation discursive des terminologies. La XVIe Journée Scientifique de REALITER veut établir une vue d’ensemble sur les recherches actuelles portant sur le croisement entre la terminologie et l’interculturalité, une relation souvent évoquée mais qui n’a pas encore joui d’une réflexion systématique et d’un cadre de référence théorique explicite. L’expérience des travaux des Lexiques REALITER a permis de vérifier sur le terrain à quel point cette relation est fondamentale dans toute pratique terminologique. Les propositions de communication (environ 400 mots), rédigées dans une des langues officielles du Réseau, devront être envoyées au Secrétariat de REALITER (realiter@unicatt.it) en format .doc au plus tard le 30 mars 2020. Dans le document .doc ne doivent figurer que le titre et la proposition de communication ; aucun élément qui puisse identifier le ou les auteurs ne doit y apparaître. Dans le message électronique destiné au Secrétariat (avec en pièce jointe le document en .doc et une photo de l’auteur), le nom de l’auteur ainsi que l’institution d’appartenance doivent être clairement spécifiés. Toutes les propositions reçues seront soumises à l’évaluation du Comité scientifique.
Nom du contact: 
Claudio Grimaldi
Courriel du contact: 
realiter@unicatt.it
Suggéré par: 
Claudio Grimaldi
Courriel: 
realiter@unicatt.it
Date de début ou date limite de l'événement: 
30/03/2020
Date de fin de l'événement: 
30/03/2020
Ville de l'événement: 
Bologna
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
terminologie, interculturalité, politique linguistique
Site web de référence: 

L’expression de la causalité en langue maternelle et en langue étrangère

Résumé de l'annonce (2 lignes maximum): 
Colloque international qui aura lieu les 24-25 septembre 2020 à l'Université de Lublin (Pologne).
Colloque international L’expression de la causalité en langue maternelle et en langue étrangère 24-25 septembre 2020 Université Catholique Jean Paul II de Lublin (Pologne) organisé par : Urszula Paprocka-Piotrowska (Université Catholique de Lublin, Pologne) Claire Martinot (Sorbonne Université, France) Sonia Gerolimich (Université d’Udine, Italie) Tomislava Bošnjak Botica (Institut de Langue Croate et de Linguistique, Croatie) Argumentaire : La causalité est d’abord le résultat d’une interprétation que notre esprit pose entre deux situations, états, événements dont l’un détermine l’autre. La causalité est donc une relation orientée, un type d’enchaînement argumentatif (Carel, 2001, Ducrot, 2001) qui se manifeste de façon très diversifiée dans la langue, y compris sans l’appui (explicite) d’un marqueur comme en (1). On remarque aussi (Gross & Nazarenko, 2004) que l’expression de la causalité est extrêmement variée alors que le nombre des connecteurs que les grammaires considèrent comme spécifiques de la cause (parce que, puisque, car, comme) est réduit. (1) Pierre est très heureux, il part au Groenland Un grand nombre de relations causales, mais pas toutes, sont réversibles. Ainsi (1) peut être interprété de façon schématique comme en (2) ou comme en (3) : (2) P PCQ Q Pierre est très heureux parce qu’il part au Groenland (3) Q DC P Pierre part au Groenland, donc il est très heureux En ancien français pour (ce que) Q et par (ce que) Q étaient proches (Gross & Nazarenko, 2004 : 19), ce que l’on constate encore dans : (4) Max a été puni pour son insolence (= parce qu’il a manifesté de l’insolence) En (5), en revanche, la relation en donc est douteuse : (5) Chloé aimait le froid parce qu’elle dormait mieux (?? Chloé dormait mieux donc elle aimait le froid) On se demandera dans quelle mesure la langue distingue les différents types de causalité envisagés par notre pensée : la cause fortuite, factuelle (6 et 7) versus la cause volontaire, humaine (8). Ou encore, si la langue distingue différents degrés de causalité : causalité faible (9) ou causalité forte (10) : (6) Les rues ont été inondées par des torrents de boue (= parce qu’il y avait des torrents de boue, à cause des torrents de boue, où la préposition par, introduisant le « complément d’agent » introduit (plutôt ?) un complément de cause) (7) La lumière apparaît à l’horizon parce que le soleil se lève (8) Les congères ont été dégagées par des chasse-neige (= parce que des chasse-neige se sont mis en action) (9) Tom est très heureux, il ne sait plus quoi dire (10) Tom est tellement heureux qu’il ne sait plus quoi dire Ces quelques exemples sont loin d’épuiser les différents types de causalité (corrélation logique (11), relation temporelle (12), circonstancielle (13) …) et les différents moyens dont chaque langue dispose pour exprimer les relations causales : (11) Plus il y a de brouillard, plus la visibilité est réduite (12) Quand il y a du brouillard, la visibilité est réduite (13) Avec le brouillard, la visibilité est réduite Le questionnement linguistique sur le fonctionnement des relations causales dans toute langue ou entre plusieurs langues constitue l’axe 1 du colloque.   L’axe 2 du colloque sera plus directement lié à la production et à la compréhension des relations causales par des locuteurs spécifiques. En effet, la diversité des moyens mis par chaque langue à la disposition des locuteurs n’implique pas que ces moyens soient utilisés de la même façon par les uns et les autres. Enfants ou adultes, locuteurs natifs ou allophones, en production/compréhension orale ou écrite, sont autant de paramètres qui vont influencer l’expression des relations causales. Seront bienvenues les communications qui aborderont, dans des cadres théoriques différents, l’acquisition des relations causales : - par des enfants d’âges différents, dans plusieurs langues maternelles, - par des enfants ou des adultes ayant des troubles du langage, - par des adultes allophones en langue étrangère, - par des locuteurs plus ou moins scolarisés qui produisent le même discours à l’oral et à l’écrit. Si l’on peut admettre, à la suite de Kant, que la causalité est une catégorie a priori de l’entendement, et qu’elle ne dérive donc pas de l’observation des faits, son expression linguistique reste, en grande partie, déterminée par les moyens linguistiques disponibles dans chaque langue et la capacité de chaque locuteur à comprendre la présence et la spécificité de chaque relation causale dans le discours entendu. Les moyens d’expression de la causalité relèvent donc de l’observation que font tous les locuteurs de la langue qu’ils acquièrent. Références indicatives : - Anscombre, Jean-Claude, 1984. La représentation de la notion de cause dans la langue, Cahiers de grammaire, 4, 1-53. - Benazzo, Sandra, 2004. L’expression de la causalité dans le discours narratif en français L1 et L2, Langages, 155, 33-51. - Boniecka, Barbara, 1995, Pragmatyczne apekty wypowiedzi dziecięcych. Lublin, Wydawnictwo UMCS. - Carel, Marion, 2001, Argumentation interne et argumentation externe au lexique : des propriétés différentes, Langage, 142, 10-21. - Couper-Kuhlen, Elizabeth & B. Kortmann, Bernd (Eds.), 2000. Cause, condition, concession and contrast: Cognitive and discourse perspectives. Berlin-New York, Mouton de Gruyter. - Diessel, Holger, 2004. The acquisition of complex sentences. Cambridge: CUP. - Ducrot, Oswald, 2001. Critères argumentatifs et analyse lexicale, Langage, 142, 22-40. - Gross, Gaston, 2010. Sémantique de la cause, Paris, Vrin. - Gross, Gaston et Nazarenko, Adeline, 2004. Quand la langue cause : contribution de la linguistique à la définition de la causalité, Intellectica, 2004/1, 38, 15-41. - Grunig, Blanche-Noëlle et Roland, 1985. La fuite du sens dans l’interlocution, Paris, LAL Crédif, Hatier. - Jisa, Harriet, Mazur Audrey, 2006. L’expression de la causalité : une étude développementale, Actes du colloque Des savoirs savants aux savoirs enseignés, Namur, Presses universitaires de Namur, 33-60. - Martinot, Claire, 2013. L’acquisition de la causalité est-elle comparable chez tous les enfants ? Travaux de linguistique, 66, 15-52. - Nazarenko, Adeline, 2000. La cause et son expression en français, Paris, Ophrys. - Pilecka, Ewa, 2007. « Mourir d`ennui, s`ennuyer a mort » : quelques problèmes de description et de la traduction de syntagmes prépositionnels circonstants / pseudo-circonstants de cause en français et en polonais, Bulletin de Linguistique Appliquée et Générale, 32, 145-163. - Sanders, Ted & Sweetser, Eve (Eds.), 2009. Causal categories in discourse and cognition, Berlin, Mouton de Gruyter. - Van Den Broek, Paul, 1990. Causal inferences and the comprehension of narrative texts, Psychology of Learning and Motivation, 25, 175-196. Comité de lecture : - Birtić Matea, Institut de Langue Croate et de Linguistique - Bramati Alberto, Université de Milan - De Gioia Michele, Université de Padoue - Do-Hurinville Danh Thành, Université Bourgogne-Franche-Comté - Druetta Ruggero, Université de Turin - Gueorguieva Steenhoute Elena, Institut de sciences politiques de Paris - Hržica Gordana, Université de Zagreb - Jo Mihwa, Université autonome de Barcelone - Karpińska-Szaj Katarzyna, Université Adam Mickiewicz, Poznań - Marque-Pucheu Christiane, Sorbonne Université - Muller Claude, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3 - Oraić Rabušić Ivana, Institut de Langue Croate et de Linguistique - Piotrowski Sebastian, Université Catholique Jean Paul II de Lublin - Piotrowska-Skrzypek Małgorzata, Université de Varsovie - Richard Elisabeth, Université Rennes 2 - Romero Clara, Université de Paris - Stabarin Isabelle, Université de Trieste - Wojciechowska Bernadeta, Université Adam Mickiewicz, Poznań - Vecchiatto Sara, Université d’Udine Modalités d’envoi des propositions de communication : Les langues du colloque sont le français, le polonais et l’anglais. Les propositions, rédigées dans la langue de communication, sont à envoyer pour le 15 mars 2020 à l’adresse suivante : cause.lublin2020@gmail.com Les propositions devront avoir une longueur de 600 à 800 mots (nom, prénom, affiliation de l’auteur, titre et références non inclus) et respecter le format Word, police Times New Roman 12, interligne simple. Le retour des évaluations des propositions et la réponse des organisatrices sont prévus pour le 30 avril 2020. Un appel à contribution est prévu à l’issue du colloque. Droits d’inscription : 100€ (50€ pour les étudiants). Les modalités de payement ainsi que les informations pratiques (voyage, logement, repas) seront envoyées dans la deuxième circulaire. Une excursion dans les environs de Lublin sera proposée samedi 26 septembre. Pour le Comité d’Organisation : Claire Martinot, Urszula Paprocka-Piotrowska, Sonia Gerolimich, Tomislava Bošnjak Botica
Nom du contact: 
Urszula Paprocka-Piotrowska
Courriel du contact: 
cause.lublin2020@gmail.com
Suggéré par: 
Sonia Gerolimich
Courriel: 
sonia.gerolimich@uniud.it
cause.lublin2020@gmail.com
Date de début ou date limite de l'événement: 
15/03/2020
Ville de l'événement: 
Lublin
Type d'événement: 
Appels à contribution
Catégorie principale: 
Mots-clés: 
Causalité ; expression de la cause ; relations causales ; locuteurs ; langue ; acquisition ; apprentissage

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